Salutations jurassiennes,
la neige colle dès lors qu'elle est fraiche, que la température à sa surface approche les 0°c, et que la T° de l'air est supérieure à 0. Le frottement de la semelle à la surface génère un échauffement et donc une pélicule d'eau.Sous le poids du skieur la semelle s'enfonce dans des couches plus froide et l'eau gèle, on dit que le ski glace, on peut toujours essayer de gratter la glace, elle revient vite, on peut filouter en cherchant à rester dans des zones d'ombres, à condition que ce ne soit pas sous des arbres qui gouttent sous la chaleur du soleil, ou alors chercher à gagner des zones où le réchauffement du manteau est déjà plus avancé et que la neige a transformé un peu plus en profondeur.
Un toko argenté peu faire son effet, mais ça ne dure quand même pas des kilomètres. Il y a toute une palette de produits liquides plus chers les uns que les autres qui vous donnent l'impression d'avoir un fartage de compétiteur sur 100 m avant de perdre leur efficacité au bout de 200m.
Des solutions miracle ?
Sur le terrain je n'en connais pas, pour optimiser l'effet d'un grattage avec une parafine classique ou un toko argenté, il est important de bien sécher ses semelles, voir même de chauffer la semelle en frottant avec le plat de la main quitte à flirter avec les ampoules.
Chez soi, il est important de brosser ses skis régulièrement, quand une semelle s'oxyde avec le temps, on voit apparaitre des peluches blanches sur sa surface. C'est autant de petits poils qui vont faciliter la prises de la glace sur le ski en empêchant la bonne évacuation de l'eau.
Un bon brossage permet de lustrer la semelle est d'atténuer ce phénomène.
Côté fartage, je n'ai rien trouvé de mieux que des paraffines hautement fluorées pour éviter le souci.
C'est cher mais ça dure dans le temps.
Dans des conditions de neige fraiche changeante, un paraffinage à chaud avec ce type de fart peut tenir une semaine d'utilisation en évitant de botter.
Pour le matériel de mes clients et le mien c'est ce que je fait. Du brossage pour nettoyer la semelle, des impuretés et des filoches dela semelle, suivi d'un fartage à chaud que je racle légérement, sans le brosser.
Il reste forcémment du fart sous la semelle durant les premiers km de ski mais ça ne gène pas la glisse.
Régis disait, je les force à glisser, si la pression du skieur sur la semelle est assez régulière on force le frottement de la semelle sur la neige de manière quasi continue, du coup on évite à la glace de trop s'agglomérer.
En revanche si je piétine j'accentue le phénomène de bottage.
C'est sans doute une des raisons qui font que la pulka ne colle pas, car il n'y a pas l'effet de surcharge donnée par le skieur à chaque impulsion. Ensuite la répartition du poids par cm2 n'est pas la même du tout.
Une mouche qui effleure la toile de l'araignée a des chances de s'en sortir, mais si elle saute à pieds joint dedans elle est cuite.
A plus