Le ski de randonnée nordique au 20h de TF1

Avec toutes mes excuses, pour les éventuelles âmes sensibles, nostalgiques de leurs belles années du ski nordique des seventies, mais à un moment donné, il faut réussir à faire le deuil d'une pratique dépassée, révolue. Le ski de fond est toujours aussi beau, mais c'est plus une activité de sportifs que de contemplatifs. Il y a des choses à mettre en place pour redonner une dimension contemplative à l'univers du ski de fond, mais c'est un autre sujet.
Bonne nuit à toutes et à tous, et l'important reste quand même de prendre du plaisir à glisser

sancho
mais à un moment donné, il faut réussir à faire le deuil d'une pratique dépassée, révolue
Je rectifie, c'est important d'avoir toujours la liberté d'aller se crisper dans des traversées cratères conversions, avec des allumettes aux pieds. Même si je m'en sors pas mal, à ce petit jeu du fait de mon passé de compétiteur en ski de fond, il n'en demeure pas moins que j'ai (et c'est très personnel), un peu de peine à comprendre l'entêtement à persévérer dans cette pratique, alors qu'on peut de nouveau explorer la liberté de virer plus aisément avec des skis pas plus larges et pas moins paraboliques que ceux utilisés par un Sondre Norheim.

Le TK est bien évidemment une technique parmi d'autres dans le culte des plaisirs de la glisse. J'ai beaucoup de plaisir à génuflexer quand les conditions s'y prêtent, et ça doit bien représenter en moyenne, 50 à 60 % de mes virages de l'hiver.

Bonne glisse à tous, ou beaux combats en descente, c'est, et ce sera toujours selon ses envies.

Comme je suis cité au début des messages précédents, je me permets de préciser que durant les années 80-90, les fabricants ne proposaient à ceux qui trouvaient les pistes de fond trop ennuyeuses que des skis à bords quasi parallèles et qui débutaient à 180cm. Enfin à ma connaissance qui se limitait, comme pour les copains, au catalogue du Vieux Campeur, qu'il fallait de surcroît commander par courrier. Bref le choix était dicté par l'offre on ne peut plus limitée proposée par les fabricants (ou les revendeurs ? ) ! Depuis une bonne dizaine d'années, le choix s'est élargi et c'est tant mieux.

N_75
Comme je suis cité au début des messages précédents, je me permets de préciser que durant les années 80-90, les fabricants ne proposaient à ceux qui trouvaient les pistes de fond trop ennuyeuses que des skis à bords quasi parallèles et qui débutaient à 180cm. Enfin à ma connaissance qui se limitait, comme pour les copains, au catalogue du Vieux Campeur, qu'il fallait de surcroît commander par courrier. Bref le choix était dicté par l'offre on ne peut plus limitée proposée par les fabricants (ou les revendeurs ? ) ! Depuis une bonne dizaine d'années, le choix s'est élargi et c'est tant mieux.
Tout à fait Bernard, mais ce qui m'a agacé, c'est que selon moi il s'agit bien d'une tradition ancestrale, et l'absence de matériel large dans les années 70-80 relève de l'anomalie. C'est une parenthèse historique, qui a failli enterré le ski nordique, car ils sont très peu nombreux les pratiquants qui comme toi: ont pris le temps de persévérer, d’acquérir de la technique et de l'expérience sur des SRN fins. Ils ne sont pas pléthores, les pratiquants de SRN qui ont le degré de liberté suffisant dans cette activité, pour l'envisager au flair, au feeling, avec la sérénité de celui qui accepte les surprises, compose avec, et est même capable de se réjouir d'avoir surmonté les plus improbables d'entre elles. Le retour à un matériel plus raisonnable ouvre des portes à d'autres qui pourront sans doute parvenir à ce genre de vrais plaisirs en montagne.
Côté degré de pente, il n'y a de barrière que celles qui permette au pratiquant de se sentir à l'aise, de trouver du plaisir avec son matériel. La descente ne doit pas être un combat, mais que du bonheur. Là aussi c'est certain que les skis fins sont une belle privation de liberté.

sancho,
Je ne peux que renchérir sur tes propos ! Les skis de SRN (type Epoch et Annum) m'ont donné une seconde jeunesse à 60 ans ! J'en ai maintenant 68 et je ne suis plus jamais remonté ni sur des skis de piste ni bien sur mes vielles allumettes.
Je suis un peu surpris quand certain disent sur ce forum "oui, mais ce n'est pas du nordique". Who cares? L'essentiel, c'est de se faire plaisir. J'ai lu dans un compte rendu de sortie sur Skitour

Une reflexion me vient après cette balade: Une heure trente de monté pour 4 petites minutes de descentes, il n'y aurait pas comme une arnaque dans notre sport?

Avec le SRN, ce genre de remarque n'a pas de sens, car (si on est bien équipé et avec un minimum de technique) tout est bon !

sancho
l'absence de matériel large dans les années 70-80 relève de l'anomalie
Ne pourrait-on pas rajouter 90 ?
J'en suis souvent à me questionner sur l'iincidence qu'auront eu ces quelques décennies d'anomalie de l'histoire sur l'engouement qu'a connu (au moins en France où les régions enneigées penchent un peu ou beaucoup) la raquette dans les années 90 !

Gedryg,
Belle illustration d'une incompréhension due à une citation sortie de son contexte :wink: L'auteur qui, venant de faire la descente du couloir nord du Lasseron (D+ 1000m ; Ski 5.1) était très content de son exploit ironisait sur la brièveté de la partie "noble" de sa sortie.
Je voulais juste montrer la différence entre un randonneur alpin qui monte pour descendre et un randonneur nordique qui prend plaisir à monter et à descendre et à monter et à descendre …