De l’aéroport d'Ivalo, nous avons pris la navette pour Kiiloppää, l’entrée du parc. Ce parc est très facile d’accès et bien aménagé. En hiver, dès que l’on s’éloigne de la station de Kiiloppää, on ne peut pas dire qu’il y ait foule. Avec l’épidémie qui commençait à arriver, le parc était même désert, nous avons croisé quasiment personne durant, sauf le 1er jour.
Nous effectuions entre 12 et 20 kilomètres par jour, avec deux étapes plus courtes. La première pour profiter d'un sauna en pleine nature, la deuxième pour effectuer l’ascension d’un petit sommet. Cela a représenté un itinéraire de 130 kilomètres pour un dénivelé de +1750/-1750 mètres.
L'équipement Les skis de randonnée nordiques avec les bâtons, les chaussures et les pulkas ont été loués à Kiilopää. Nous sommes partis avec une pulka pour deux, que je tractais, et ma compagne avait un sac à dos qui comprenait les bouteilles isothermes, le pique-nique du jour, le matériel photo, ainsi que les vêtements à garder à portée de main (bonnets, cagoules, moufles, doudounes…).
Chaussures : Alpina Alaska NNBC
Skis : Hagan X-Trace et Sporten Ranger 68
Pulka : Savotta Paljakka
Même si nous avions prévu de rejoindre une hutte chaque soir, nous avons emmené avec nous une tente 4 saisons, des sacs de couchage grands froids (> 800 grammes de duvet) et des matelas hivers (R-value > 5), ainsi qu’un réchaud à gaz basse température. Nous étions ainsi en mesure d’installer un bivouac de secours en cas de problème ou de dormir à côté d’une hutte si celle-ci était bondée.
Bonjour et merci pour ces infos sur cette boucle sympa dans le Parc Urho Kekkonen. C'est chouette et ça m'a donné envie. A tout hasard, j'aimerais trouver quelqu'un(e) pour m'y accompagner fin mars 21, si possible qui sache lire un tracé gps. A construire ensemble. Jean-Pierre.
Merci Simon pour ce récit, ici et sur ton site. Si jamais tu reviens ici, j’ai quelques questions:
à refaire, est-ce que tu emporterais à nouveau une tente 4 saisons (et ce qui va avec) par sécurité?
Je compte partir avec ma femme (à 2 seulement) et elle ne pourra pas porter beaucoup à cause de pb de dos. Nous ne pouvons partir que mi-février, alors que les chances d’avoir de la poudreuse épaisse sont plus importantes. Quand vous faisiez la trace, est-ce que c’était dans la profonde (au genoux ou mollet) toute l’étape ou seulement dans certaines sections (où se font les accumulations), permettant quand même de tracer dans une neige qui portait le reste du temps?
est-ce que partir 15 jours plus tôt que vous te semble une bonne ou une mauvaise idée? Cette année, nous n’avons pas le choix mais on peut aussi reporter d’un an.
Merci d’avance pour tes réponses.
Vincent
Difficile de répondre à tes questions, s’agissant de sécurité et de météo.
Par forcément une tente, mais un abri d’urgence (type Hilleberg Windsack ou Helsport Bivy Bag) permet de faire face à un problème. C’est comme une trousse de secours, tant qu’elle ne sert pas, on se demande pourquoi on l’a prise. Si l’un se blesse au milieu de nulle part et que l’autre doit aller chercher les secours, ou que vous êtes pris dans une tempête, il sera préférable (pour votre survie) d’avoir un abri, avec un sac de couchage/vêtements chauds. Abri qui ne servira évidement pas, généralement tout se passe bien
Il peut avoir de tout, cela dépend du relief, de la quantité de neige tombée, mais surtout si d’autres skieurs (ou une moto neige) sont passés juste avant vous. Cela facilite la progression. Ca passe plutôt bien, mais si vous êtes les premiers à vous engager dans une combe après une nuit à gros flocons, la progression va être épuisante. Une pulka est plus adaptée qu’un sac à dos.
15 jours ne fait pas beaucoup de différence, en dehors de la durée des jours qui sera un peu plus courte, bonne ou une mauvaise idée, tu ne le sauras qu’à ton retour. Il peut aussi bien avoir une perturbations météo avant qu’après. Pour notre part, si nous étions partis quelques jours plus tard, nous n’aurions pas pu quitter la France, pour cause frontières fermées avec le Covid.