Pour revenir sur la qualité générale de la fischer version 2011 et 2012: les coutures fragiles étaient surtout au niveau de la boucle de chausse pied, celle-ci craque facilement, et elle retient le carré de mousse qui englobe tout le talon. Une fois la couture craquée, la mousse fait des plis à chaque chaussage. Ceci dit des plis liés à l'affaissement de la mousse pouvait déjà se former même avec une couture encore indemne.
A titre personnel, j'ai toujours pris le temps de chausser sans bourrer le talon et je n'ai pas eu de soucis. En revanche les clients étaient moins précautionneux que moi à ce sujet, et les premières coutures ont commencées à céder moins de deux semaines après la première utilisation.
Sur les rivets c'était de l'ordre de 4 à 5 rivets par saison c'était pas catastrophique.
En revanche en une saison et demi avant de récupérer une Svartisen, j'ai décollé les semelles de 5 paires. C'est quand même pas rien. Au mieux j'ai fait péter la plaque de rigidification à l'intérieur du chausson sur une paire: c'est super fun comme sensation, t'as un angle saillant qui se forme sous ta voûte plantaire à chaque flexion, ce qui pousse ton ongle de pouce de pied dans la coque à l'avant et ton talon vers l'arrière.
Le SAV m'a repris les 45 paires sans discuter, y compris certaines qui avaient deux saisons.
En revanche c'est juste que quand t'as 15 paires en vrac à la fin janvier, tu sais qu'il faut attendre l'hiver suivant pour récupérer des pompes vraiment présentables pour tes clients. Et ça ça fait vraiment :-x :-x :-x
Sur les modèles de cette saison, côté qualité globale, ça doit être mieux que les années précédentes, puisqu'après 5 utilisations elle paraissent encore neuve. :-?
Sinon Arluk, pour le scepticisme sur le décollement de la nouvelle paire: comme l'a expliqué Christophe je crois: quand tu fixes une chaussure à vide dans une 3 points, tu t'aperçois que le talon ne touche pas la talonnette. En somme quand on skie, dès lors que le talon touche la talonnette on tire déjà un peu sur le bloc semelle. A chaque pas l'encollage est sollicité, sur une longue foulée en double appui ça tire plus fort, quand j'avance une jambe en position tk statique pour franchir un obstacle ça tire encore plus fort, et si je suis à cul en résistance pour éviter la chute c'est encore pire…
Personnellement je ne pense pas qu'il s'agisse d'un problème de qualité de matériaux de la semelle vibram, mais d'un problème de conception. Pour que ce type de semelle puisse durer dans le temps, je crois qu'il faut soit:
- skier en restant toujours sur la pointe des pieds
- trouver des colles plus résistantes
- soit coller et coudre comme les modèles old school norvégiens.
- soit faire remonter le bloc vibram sur les doigts de pieds comme sur les Merrel.
La dernière solution me semble la plus évidente, mais bon, je ne m'appelle ni Mr vibram, ni Mr fischer, crispi, alpina ou rossignol…
Je suis pour le moment globalement satisfait de mes 28 paires de Svartisen, mais au vu de l'utilisation que j'en ai, je me demande quand même si j'aurais pas intérêt à en vendre une bonne partie cette année pour en racheter des neuves pour l'hiver prochain.
Sinon Arluk, pour le scepticisme sur le décollement de la nouvelle paire: comme l'a expliqué Christophe je crois: quand tu fixes une chaussure à vide dans une 3 points, tu t'aperçois que le talon ne touche pas la talonnette. En somme quand on skie, dès lors que le talon touche la talonnette on tire déjà un peu sur le bloc semelle.
Oui, tu as raison, j’avais oublié cet aspect. Par contre, en relisant la discussion, je n’ai pas trouvé de justification. N'étant pas fondeur, je ne comprends pas l'intérêt. Une idée ou une explication?
Que ce soit des chaussures en norme 75, des chaussures de ski de fond, des baskets, des chaussures de marche… : elles ont toutes des semelles qui ne sont pas plates. Sur une surface plane, le talon touche le sol, et les orteils rebiquent vers le haut. La raison??? Sans doute que ça favorise le déroulé de pied à la marche.
Le souci c'est qu'avec la norme 75, le système de fixation est déporté en avant des doigts de pieds, cette forme galbée est encore accentuée, et du coup dès que tu reposes le talon, la semelle se met à plat et ça tire déjà pas mal le bloc semelle.
Sur des NNN ou sur des xadv, il y a le même phénomène, mais le bras de levier est réduit du fait que la barre de fixation est bien plus en retrait.
ola,
en complément du sujet "la chaussure de srn dont vous révez",
je me permet de poursuivre mes recherches sur la résistance des matériaux !
vous trouverez donc 2 photos de réparation empêchant le bec de canard de se plus se déchirer …
réparation efficace puisque la force est désormais transmise en puissance sur la jonction bloc semelle-chaussant, permettant un début d'arrachement !!