Au vu de l'image, le talon est très caractéristique : ce seraient des bottes compatibles norme 75 !
Il faudrait voir la semelle de dessous pour être sûr.
C'est ce qui te trompe. L'arrière correspond bien à une fix à câbles, mais l'avant ne correspond à rien de ce que je connaisse jusqu'à présent. Et les trois trous Nordic Norm sont bien absents.
Plus précisément, le débord de semelle est annulé sur tout l'avant, correspondant sensiblement à l'étrier d'une Silvretta 400. Autant tu pourrais à la rigueur fixer des rangers militaires dans une S 400, ou de bonnes grolles d'alpinisme pour faire une marche d'approche à skis, autant là c'est impossible, rien ne tient. Donc les militaires suédois et finlandais ont une autre norme d'étrier, que nous ne connaissons pas encore par ici.
Voilà pourquoi j'en ai parlé ici : des étriers plus réglables et adaptables, ça ferait de l'usage.
Régis Cahn a écrit: On peut voir le dessous de la semelle ici
On peut consulter un modèle finlandais conçu pour les activités de plein air à -40°C. Rien n'indique que ces bottes sont faites pour le ski.
C'est pourtant écrit en toutes lettres et dans la notice papier, et dans la notice électronique par le lien sur Schneller-Versand : "Oljebeständig slitsula. Anpassad för skidbindning. C'est juste que le modèle ad hoc de skidbindning nous est inconnu, à ce jour. Eventuellement abandonné depuis par les armées en question, d'où l'aboutisssement de ces bottes dans les surplus ?
Au vu de la semelle, je maintiens que ce sont des chaussures adaptées à la N75.
Les deux ergots qui débordent de part et d'autres de l'avant du pied, bien visibles sur cette photo :
correspondent aux points de blocage nécessaires et suffisants de l'avant de la chaussure dans une fixation N75 à câbles.
Ces chaussures sont faites pour skier avec ce genre de fixations :
Tu n'as pas mis dans le mille : La largeur à ces ergots croît de 100 à 110 mm. Ils n'entrent pas du tout dans un étrier N75, ils n'atteindront jamais les deux retenues de bec visibles sur la Riva, et exclusivement sur la Riva. Ces retenues de bec sont bien trop profondes dans l'étrier.
Chez David Manise, il y avait un fil de parcours d'hiver en Finlande, où des questions fusaient sur les bottes des exploitants forestiers. Avec coques de sécurité sur les orteils. Certaines étaient skiables, disait le catalogue. La Naali, la Tuura, la Tuura plus de chez Nokian : http://www.davidmanise.com/forum/index.php/topic,15608.msg227084.html#msg227084
Est-ce une piste valable ? Des petits suédois en train de s'amuser à la gueguerre-survie avec des SRN ! On finira par trouver le type de fixations, même s'il faut aller à Alta
Est-ce une piste valable ? Des petits suédois en train de s'amuser à la gueguerre-survie avec des SRN ! On finira par trouver le type de fixations, même s'il faut aller à Alta :-)
Je n'arrive à distinguer clairement ni les fix, ni les brodequins sur les photos. Je discerne que les fix sont à câbles, mais pas si elles sont à la N75 ou à norme plus large.
Un peu de recherche dans le texte : "Stövlar" est absent, "skidor" est présent, "bindningar" est présent. Je cherchais "gummistövlar", encore moins…
En revanche on apprend qu'ils fartent, et ont des problèmes de fartage et de choix entre les farts (valla) :
Det blev tvärstopp med en gång då det visade sig att det var svårare än man trodde att sätta på sig skidor med moderna ”klick” bindningar. Men efter en stund bar det av uppför Blåkläppen. Men snart uppstod jätteproblem då några av ungdomarna fått skidor som ska ha valla. Och att gå rakt uppför en brant backe UTAN valla är ingen hit, det är jättejobbigt. Men som tur är så finns Swix Blå, och Anders fickor innehöll ett antal vallatuber, så snart hade alla ett kanonfäste. När vi vek av från leden hade vi en sol som försökte. Med tanke på att det var -11 när vi lämnade fjällstationen så gjorde vinden säkert den verkliga temperaturen till lite under – 20 grader. Det bet friskt i kinderna och det visade sig snart tränga igenom snömolnen, vilket gav ett väldigt fint sken. Men solen förlorade striden och snart gick vi inne bland molnen, och dessutom började det nu blåsa. Nu visade det sig vilka som fuskat med packningen och lämnat förstärkningskläder hemma. De som slarvat fick nu ta konsekvenserna och frysa lite. Vinden gjorde att Anders ganska snabbt tänkte om och uteslöt en rundning av topparna.
Si tu élargis la photo matplats.jpg, il me semble certain que cet étrier est plus large que la NN 75.
Sur la première photo que tu cites, "skidor på hoyd.jpg", les bottines ont bien l'air en cuir, pas en caoutchouc, et elles n'ont pas le bec de canard caractéristique des NN75.
La question reste ouverte avec la photo kylskadepratik.jpg (pratique du soin des gelures de pieds) : une bottine seule est visible, et semble bien haute.
Photo så kan det gå.jpg : le gars affalé (ça peut arriver comme ça). Sa bottine n'a pas de bec de canard.
J'adore les défis…. et celui ci est de taille mais grâce à l'aide d'un ami suédois et celle mon ami goggle, je commence à trouver une piste sérieuse.
La réponse d'Hakan : "The boot seems to be a rubber boot. Am I right? I think the military uses a lether boot for hiking and skiing. I thing the series is called M90, is you want to search for it…"
Donc, il y a deux modèles de la série M90 (M90 kängor) - Marschkänga 90 - Vinterkänga 90
Dans la suite de l'enquête, il y a un doc très intéressant sur la règlementation du matériel hivernal des soldats suédois datant de 1997…. C'est ici. En page 48 et 49, on peut facilement visionner le type de fixation et de skis.
Un autre modèle de chaussures visible dans ce forum.
Bon maintenant, il n'y a plus qu'a retourner en Suède et aller dans une brocante pour trouver le matos. Qui vient
Le plus violent est que dans les années 80, j'ai démonté et jeté ces étriers antiques des années 50. Ils étaient sur les 2,15 m de Georges, mon père, un haut de gamme de l'époque avec semelles en plastique dur. Mon père avait peur de ses skis, qu'il trouvait bien trop rapides pour sa force…
J'ai monté à la place des Silvretta, à câbles aussi. Ça n'a jamais servi. Je restais marqué par la poudreuse profonde du Vercors, qui exige des skis très porteurs. Quand Jean-Claude eut la maladresse de laisser tomber un gant, on ne le retrouva pas. Voilà.
Un jour où j'avais eu l'excellente idée d'oublier à la maison mes chaussures de ski, j'ai pu chausser les planches quand même avec mes chaussures basses de ville. Les étriers et les câbles de l'époque (1956 ou 1957) permettaient cela.