Robert, c'est du ski libre… je crois savoir d'où Nicolas tire son anything goes…
Pour te convaincre de ma bonne fois tu peux lire ce post.
grandsteak a écrit :
autre point, en essai avec les madshus epoch et des voile 3 pin à câble, la tenue est bluffante, sans trop compromettre le déroulé.
en apparte, les epoch m'ont étonné, ça tourne tout seul ces bestioles.
Tu les as essayés en quelle longueur ?
il les a essayé en 175, faut dire qu'en chaussant du 46/47, je pouvait guère lui donné plus court. En 185, il aurait eu moyen de se faire attrapé par beaucoup plus de branches d'épicéa dans les pré bois.
Je crois qu'il a du découvrir plus d'une bestiole qui tourne tout seul dans le weekend. Comme le renard en chasse, il n'y avait pas de trace rectiligne dans le terrain de la combe du couchant. Jusqu'à tard le soir on a cultivé les virages: il n'y a qu'un homme pressé pour essayer d'apprécier une combe du couchant en ligne droite.
Bons virages, bonne soirée, bonne équipe, bref que du plaisir, à la fin je me suis quand même demandé pourquoi j'étais payé, mais il faut quand même bien que je nourrisse ma famille.
Ya des matins où je suis presque gêné de faire un si joli métier.
en 175, pour le gaillard, c'est comme des patinettes …M'étonne pas que ses skis tournaient tout seuls !
Je crois qu'en descente le plaisir est plus dans les virages, que dans les traces directes à 100km/h avec des planches trop longues et trop droites pour éviter tous les sapins.
D'autres diront qu'un ski court manque de glisse, et je répondrais qu'avec un ski court on peut plus facilement prendre du plaisir en allant dans de plus grandes pentes.
C'est sûr que si le but est de tartiner au plat en rivant le nez sur les spatules, un SRN long et fin c'est parfait, voir même mieux un ski de fond, et pour essayer d'avoir encore plus de rendement on peut même se payer une redevance.
Gros détail non négligeable:
Pour les adeptes de la chaussure légère dont je fais parti: le confort d'une crispi, me semble supérieur à celui de la bcx875. Le produit est incomparablement mieux fini. Le confort de la rossignol peut être équivalent dès lors qu'il ne pleut pas.
Dans tous les cas une chaussure légère est nettement plus agréable à skier au plat et en montée qu'une coque plastique dès lors qu'on l'a faite à son pied.
Dans tous les cas une chaussure légère sera moins précise en descente.
Et le gros détail non négligeable: quand tu as une chaussure légère et que tu utilise une 3 pin hardwire avec des cartouches pour tes descentes, tu te rapproches très fortement des performances d'une coque plastique dans les terrains descendants, et ce peu importe la qualité de la neige.
Exit la torsion au niveau du talon, ton ski va là ou tu veux l'emmener grâce aux cartouches qui compensent la souplesse de ta semelle.
A part ce modèle de chez voile je ne connais pas d'autres marques qui proposent du 3 point avec la possibilité de retirer ou remettre le câble quand tu en as envie.
Si quelqu'un a d'autres références, je suis preneur.
Bien d'accord avec toi Sancho sur cette description
" en gros " des avantages/inconvénients respectifs des
skis courts et skis longs . Mais c'est loin de rendre
compte de tous les paramètres : l'un deux qui est
souvent négligé est la position de la fix sur le ski .
En outre , a supposer deux paires de skis aux cotes
identiques , elles n'auront pas forcément les mémes réactions si la structure des skis est différente …
Pour faire bref , c'est un vrai casse-tète !
Pour en revenir a l'exemple précis des madshuss , si
on ne tiens compte que du paramètre " longueur " , pesant
a peu près 70kgs pour un 1m82 , je les ai pris en 175 .
Je regrette parfois qe ne les avoir pas pris carrément plus courts,j'aurais été un peu plus a l'aise en "tout terrain "
mais , en revanche j'aurais été beaucoup moins a l'aise dans certaines descentes .
En fait le SRN deviendra carrément un plaisir quand
on se rapprochera de la pratique des golfeurs …
L'idéal , c'est d'ètre suivi par un caddy qui au lieu de
transporter un assortiment de clubs adaptés a chaque
situation , transporterait une petite dizaine de skis
diférents
véritablement bluffé par les époch au niveau des descentes,
l'accroche des écailles paraissant un poil moins bonne que sur mes e109, l'ami sancho nous a "briefé" sur la qualité de l'appui permettant d'accrocher dans de nombreuses situations (même avec une pulka d'une vingtaine de kg !!!)
en taille 175, ils sont extrêmement ludiques pour mon mètre 98 et mes 85 kg (plus une quinzaine sur le dos)
si un jour je craque, je prendrais peut-être des 185, en sachant que madshus propose des 195, quel est votre point de vue, mon idée étant de pouvoir passer à peut près partout, même après une grosse chute de neige (pouvoir tracer dans 30 ou 40 de fraîche, sans pour autant "misérer" sur du dur ou du plus technique.
sancho skiant en annum, je ne sais pas ce qui m'a le plus émerveillé : ses skis ou son aisance en descente (sac au dos ou pulka à ses trousses). Pour mon plus modeste niveau, je pense que les annum sont un peu large pour pouvoir passer dans du dur.
après un we de découverte d'un nouveau style de srn avec sancho, de nouveaux horizons se dessinent, rejoignant de plus en plus Mr talonlibre dans son approche avec du matériel unique permettant une multitude pratiques (de la ballade jusqu'aux limites du ski de rando).
Pour toi Grandsteak , je te vois bien avec des Annum , a la mème taille que ceux de Jean-Christophe et comme fix , des
7 tm ou a la rigueur des Voilé hardwire .
Choisis pas une paire de skis en fonction de ton niveau actuel mais en fonction du niveau que tu peux atteindre avec ces skis …
Pour les longues ballades suédoises, il te restera toujours les E109 …
Bonjour Grandsteak,
Esssaye les Annum en 185, cela devrait correspondre à ton poids (paramètre plus important que la taille dans le choix d'un ski) et rester très maniable en forêt.
Ces skis apporte au SRN le plaisir de la glisse en descente. Mon amie, qui avait du mal à tourner en début de saison, se régale à tourner parallèle avec ses Annum.
Pour la neige dure, l'Annum est un ski de randonnée nordique, il n'offrira jamais les reprises de carre d'un ski de slalom.
En prenant soin à bien affûter les carres (manuellement), a tenue est très correcte. Un fartage à chaud régulier finira d'entretenir ses qualité de glisse et de maniabilité.
En bref, c'est un ski à tout faire pour le tout-terrain en SRN.
Pour l'ami Sancho, même si les skis jouent en descente, je suis sur que c'est surtout sa technique qui lui permet de descendre avec aisance.
Bon ski, et peut-être à un de ces jours sur les planches.
A mon sens la technique, ce n'est même pas 10% de la réussite d'une bonne descente.
La technique on peut essayer d'en manger plein mais c'est pas très digeste.
Les 90% restant, qui interviennent dans le plaisir en descente: j'appelle ça de la confiance en soi.
Plus que de lire de grand livres analytiques sur les subtilités de la technique, pour apprendre à descendre, il faut se mettre en confiance dans des terrains adaptés à son niveau.
D'abord réussir dans le très facile, pour réussir dans le facile, pour réussir dans le moyennent facile, et ce jusqu'à des pentes raides.
Tu brules une étape, tu perds la confiance, les jambes flagelles ou le bonhomme se raidit, et tu rétrogrades dans ta quête du plaisir.
La peur, surtout quand elle est dirigée par un subconscient rempli d'instincts de survie est le principal frein à la glisse.
Lutter contre est contreproductif.
Un apprentissage doux et progressif avec de bon choix de terrains, ni trop de pente, ni trop peu, c'est le meilleur moyen de donner l'illusion aux autres que nous sommes de bons techniciens.
Mais en vérité ce n'est juste qu'une voie qui permet d'accéder à la liberté et aux plaisirs de la descente en prenant confiance en soi.
On pourra toujours essayer d'interpréter des placements, faire rentrer des notions de forces, d'appuis, de gainage ou tout ce qu'on veut en l'écrivant joliment dans un grand ouvrage.
Quand on est en mode survie au dessus d'une pente trop forte pour son niveau, c'est pas nous qui décidons de notre placement, c'est le subconscient sécuritaire qui vous fait subir les lois de la gravité.
La technique on peut essayer de l'enseigner, ça s'achète même en librairie. Mais pour ma part, le plaisir ça ne s'apprend pas, en tant que moniteur c'est notre travail de l'induire dans des situations adaptées au niveau de chacun.
Elle est belle la liberté de se sentir à l'aise dans tous types de pentes et dans tous types de neige.
Mais le chemin qui mène à la liberté est plus ou moins long, en fonction des instincts de survie de chacun. Nos peurs sont des freins, et provoquer nos peurs c'est le meilleur moyen d'allonger le chemin voir de laisser s'échapper la liberté.
Qui va doucement va surement, et fini même par être à l'aise avec la vitesse.
ça commence à friser le hors sujet, mais bon …
sur une idée de talon libre, que je résumerai à une paire de ski, une paire de fix, une paire de chaussures, pour une multitude de terrains, et surtout beaucoup de plaisir,
je crois avoir trouvé une chaussures vraiment intéressante avec la crispi svartisen.
pour la fix, la voile 3 pin hardwire ou encore la câble semblent apporter beaucoup de souplesse d'utilisation (3pin simple pour les longs plats, longues montées et descente en faibles pentes, on y adjoint le câble/ressort lors des descentes un peu plus engagées et les terrains types montagnes russes.
pour les skis, afin d'avoir un compromis neige dure, neige fraîche et légère en quantité, sur des terrains s'approchant de l'alpin (35° maxi), vous partiriez plutôt sur des madshus annum/fischer 120, en taille assez courte, ou les epoch/fischer 98 en un poil plus long (surface de semelle proche, un poil plus étroit pour une meilleure tenue en devers, et une glisse probablement améliorée sur les longs plats.
la deuxième option parait la plus polyvalente, mais probablement pas pour tout le monde …
j'ai été tracer dans cette belle peuf qui veut enfin tomber en Auvergne (prés du sancy), 20cm à 30cm c'est peu, ça raye mais qu'est ce que c'est bon.
Mes Crispi Svartisen sont top mais il à fallut que je termoforme le colliers en fibre du bas pour éviter des pressions horribles sur les malléoles.J'ai coudé le collier du haut pour qu'il englobe mieux le mollet sans point désagréable.
Il faut dire que j'ai les pieds avec des articulations prohéminentes.La première fois que j'ai skier avec mes Scarpa t4 ça à été comme un instrument de torture.Le soir même elle sont passées à l'atelier: DECAPEUR THERMIQUE,pour faire un petite bosse sur le plastique la ou ça fait mal.Je voue le conseil mais chauffez pas trop sinon ça fait des bulles!
j'ai la chance d'avoir les 2 sortes de monture
T4 et Annum: pour le Sancy en rando et les pistes
Svartisen et Xadv 89: pour les plateaux, vercors, Cezallier et le Sancy dans de la bonne neige. Ces ski et chaussures sont légers ,on peu courir, faire le pas alternatif glissé
J'arrive enfin le telemark avec, c'est un régal .à pied elles sont confortables comme des chaussures de randos
Les Annum et T4 avec crampons dans le sac m’emmène a avoir aussi un Arva ,une sonde et un pelle.Je sort du domaine nordique pour aller telemarker de belles pentes .Peut être que j'aurais put investir directement dans du pur telemark
Que l'embarras du choix à vrai dire, je crois qu'il faut bien réfléchir à ce que l'on cherche comme pratique avant d'investir entre le ski de fond hors piste et le ski de rando telemark freeride ,il y a plein d' intermédiaires possible.
Je ne peux pas m'empêcher de goûter les plaisirs du hors sujet, c'est comme le hors trace, tu pars sur un axe, et tu dérives car la pente de droite ou la pente de gauche, que tu n'avais pas mise au programme initial, peut être aussi très bonne à prendre.
Et là tu nous as fait une belle trace loin des pistes…
Entièrement d'accord, le plaisir du ski, c'est avant tout de la confiance.
Madshus pourrait appeler l'Annum, le ski qui donne confiance. Les progrès d'Annie en quelques sorties sont assez bluffants, on passe du chasse neige aux virages parallèles en peu de temps et à la découverte des plaisirs de la glisse.
Hier au-dessus de Bois d'Amont, le contraste avec un groupe de suisses était criant… quelques courbes pour descendre avec les Annums et pour eux une infâme galère, des conversions, de la trouille et des pas tournants en risquant l'entorse. Où est le plaisir du ski!
Pour revenir à la notion d'un seul ski pour tout faire et au plaisir, même en montée, je reste convaincu qu'une fixation avec mécanisme permettant d'offrir plus de débattement à la montée est une excellente solution pour ceux qui veulent se frotter à de l'alpino-nordique ou à du nordique-alpin (que l'on trouve dans le Jura).
Toujours ma vieille marotte,tout cela fait partie de la même famille, celle du ski!
Je vais monter sur les skis une bonne vieille Easy-Go telemark, les montées n'en seront que plus confortables.
grandsteak a écrit :bonjour,
après une demi douzaine de sortie avec les svartisen 75 mm,
le confort est quasi immédiat, pas de point de frottement, hormis aux talons, que je doit encore protéger d'une très fine bande d"omnifix"
j'ai skié pour la première fois les crispi svartisen mais j'ai les 2 talons bien frottés/ouverts
je sais pas si ca vient des chaussettes fines et lisses que j'avais mis ; une recommandation de chaussettes ?
je me rapelle les talons amochés pour une première marche sur des chassures de marche taille basse et ensuite je n'ai plus eu de soucis ; j'espere que ce sera pareil
sinon on la sensation meme sur piste noire d'etre tenu et c'est leger à la marche
utilisé avec des fischer sbound98 qui accrochent vraiment bien en montée et des voilé 3 pins à cable
la frustration : les écailles en descente qui font un bruit de frein (sur piste damée)…le prix du compromis
petits frottements pour moi également, mais sur un seul talon,
pour le moment, je mets en protection un bout d'omnifix, bien plus fin que l'élasto.
quelqu'un m'a conseillé de jouer sur l'épaisseur (+ ou -) de la semelle intérieure (pas encore testé)
Bonjour,
Je lis tout ce que qui se dit sur le SRN, et suite à mon échange avec Sancho il y a environ une semaine sur la Black Diamond O1 et son axe, je lis donc beaucoup de contradictions, qui n'en sont pas puisque liées à la pratique de chacun. cependant skiant plutôt entre Bois d'amont et la Vatay (39/01), je lis le commentaire de Talonlibre, et les interrogations reviennent ? J'avais, suite à mon échange avec Sancho, l'intention de m'équiper en Crispi Svartisen, et en fix soit Rotefella Chili, ou Voilè Hard-wire 3-Pin, mais je viens d'aller voir le modèle 7 TM (je crois avoir bien lu ?) après un commentaire, et la complexité du choix revient ? Concernant les Easy-go Telemark, ça me semble par contre un peu trop alpin ? D'ailleurs, comme j'ai des Fischer Snowbound 69/61/77 en L 189, je ne pense pas que cela soit compatible car probablement que mes skis sont trop étroits ? Après reste le problème de la disponibilité en magasin, car dans le jura, ils ne sont pas très fort pour les stocks… Quand ils ont la fix, ils n'ont plus la bonne taille de chaussures (45 ou 46), ou inversement. A suivre. Et je ne manquerai pas de faire mes 1ers commentaires dès que j'aurai attaqué la semaine prochaine (eh oui, tout le monde n'a pas la chance d'habiter à proximité des montagnes… !