Nouvelle Trace Podcast : le rendez-vous incontournable des passionnés de ski nordique

j’ai trouvé merci

Le lien est ici ! Nouvelle Trace Podcast | Ausha

Super initiative qui va faire découvrir la pratique… et la mettre en valeur. Cela serait top d’avoir parfois des petites ITW de pratiquants, mais aussi d’aventuriers.
Attention à pas trop en parler, on va finir par être trop nombreux :wink:

Au fur et à mesure des épisodes, on va étoffer le contenu, et l’idées des invités est dans les cartons :slight_smile:

Pour ce troisième épisode, on cause des appellations du Ski de Randonnée Nordique : Backcountry, SRN, Fjellski. A écouter ici.

Merci Régis pour le lien et ta participation. Tes explications sont limpides et très pédagogiques.
Dans les techniques utilisées lors des descentes en srn, tu peux ajouter le pas tournant utilisé en ski de fond et la chute maitrisée.
Je m’explique sur cette dernière : lorsque je vois qu’aucune des autres techniques ne me permettra de ralentir ou de tourner sans risquer au final une grosse chute douloureuse, je fais en sorte de tomber. Choisir le moment et le lieu fait toute la différence. :upside_down_face:
Tu as parlé de « Système D » n’est-ce pas !

Tu as cité de nombreux lieux de pratique et souligné à juste titre que cela pouvait se pratiquer en sortant de chez soi (tant qu’il y a quelques cm de neige) La Lozère où j’habite maintenant fait partie de ses lieux particulièrement adaptés à la pratique du srn (Margeride et Mont Lozère) mais aussi l’Aubrac à l’ouest et pas très loin non plus les hauts plateaux ardéchois à l’est. Tu pourras les citer la prochaine fois !

Le pas tournant, je m’en souviendrais pour une prochaine intervention, mais je ne connaissait pas la chute maitrisé, mais j’aime bien le concept de choisir où l’on a envie de tomber :slight_smile: Parce que de mon côté, j’ai pas toujours l’impression de choisir…

Mais oui, c’est le fameux système D…

Un grand merci pour ton retour, je prends des notes grâce à vous, et j’enrichi ma palette SRN !

aussi appelé l’arrêt Briançon, à priori technique en vigueur à l’école normale de ski de Briançon au début du 20eme siècle…

Mince, j’ai rien inventé et en plus j’ai un siècle de retard !!!

J’ai cherché à en savoir plus sur « l’arrêt Briançon », voici quelques liens :
https://www.passionmontagne05.fr/le-dauphine-berceau-du-ski-francais/

Quelques belles illustrations sur celui-ci La Grande Histoire - www.remontees-mecaniques.net

1 « J'aime »

Et oui, malgré les évolutions du matériel, le SRN, c’est quelque part l’esprit du ski… la liberté du talon libre, la liberté du déplacement, à côté de chez soi, à l’écart des infrastructures…
Au niveau « technique » d’arrêt, il y a aussi : l’arrêt résineux… que l’on devrait à Henri Duhamel, où le choix du dit résineux est crucial :laughing:


Mais l’important, c’est le style, non ?

Mouais :rofl:, voila de la matière pour les gens qui soutiennent qu’il est difficile de tourner et s’arrêter en ski de randonnée nordique…

Autre technique si on peut dire, si on a utilisé des peaux de phoque pour monter, les conserver à la descente constitue un excellent frein, même si les freinages intempestifs qu’elles occasionnent parfois demandent à rester sur ses gardes…pour éviter un planté de nez :upside_down_face: (nooon je ne pense à personne… :face_with_hand_over_mouth: )

Je suis toujours sidéré dans mon trou du Massif Central de devoir expliquer le ski de randonnée nordique qui est pourtant le plus simple dans sa pratique, mais coincé entre le ski de fond, le ski alpin et le désormais connu « ski de rando ».

Faut dire aussi que, je ne sais si c’est général, mais au moins par chez moi les centres de ski de fond qui ont pourtant diversifié leurs activités en mettant en avant le côté nature se gardent bien de l’intégrer à leur offre (par crainte de voir s’échapper leur clientèle ?), alors que paradoxalement partout désormais je pense les stations de ski alpin balisent des itinéraires de ski de rando alpine qui empruntent les pistes à la descente (et gratuitement j’imagine) ! :roll_eyes:

J’ai passé 2 jours dans le secteur du lac des Bouillouses à la frontière de la Cerdagne et du Capcir dans les P.O pendant les dernières vacances de Noël. J’ai croisé quelques skieurs sur SRN mais ils étaient peu nombreux. Le gros de l’effectif était constitué des randonneurs à raquettes et quelques rares skieurs en SRA. Avant de rejoindre la zone, j’avais fait un arrêt au Vieux Campeur de Toulouse à Ramonville. Eh bien, dans les rayons plus aucun SRN, quelques skis de fond en soldes et un commentaire du vendeur. « On va tout dégager. On ne va plus s’embêter pour vendre 2 paires de skis par saison » (il parlait du fond!)
Je suis le premier à regretter que le SRN soit devenu un sport de niche très étroite, mais je pense qu’il faut reconnaître que nos terrains et notre climat n’aident pas au développement de cette pratique, et ça n’est pas parti pour changer.
Par exemple, dans les P.O, ma femme et moi étions en SRN, 3 de nos compagnons en raquettes et notre fils en SRA.
Les conditions étaient défavorables au SRN. Neige très croutée et gelée. Parties très soufflées qui nécessitaient de déchausser car des pans entiers de prairies d’altitude étaient en herbe par « érosion éolienne ». Quelques passages étroits, caillouteux et raides qui obligeaient à déchausser. Il fallait un niveau de ski supérieur au niveau débutant pour passer. Un groupe mené par un pratiquant « expert » mais plusieurs jeunes avaient dû renoncer à leur plan initial à cause de la neige. Ils avaient passé une bonne journée sur leurs SRN mais reconnaissaient qu’il « fallait être motivé ». En clair, la barre d’accès au plaisir était assez élevée.
Au contraire, les novices qui m’accompagnaient en raquettes ont passé une excellente journée. Certes ils n’ont pas pu prendre de plaisir de glisse sur les quelques tronçons qui nous l’avait procuré, mais au bilan, je suis certain qu’ils auraient trouvé la journée très difficile avec des SRN alors que là, avec les raquettes, c’est passé. Et je ne parle même pas de la technique nécessaire pour passer en descente, même si la neige avait été excellente.
Comment en vouloir aux Offices du Tourisme de ne pas pousser notre discipline qui nécessite qu’un ensemble de paramètres soient réunis pour qu’elle apporte le surcroit de plaisir par rapport aux raquettes qui fasse que les pratiquants franchissent le pas?
Le « N » de SRN signifie « Nordique » Dans les pays nordiques le ski est un « no brainer » par rapport aux raquettes en raison du relief, de la qualité et quantité de neige etc. Le « grand public nordique » adopte naturellement le ski car c’est l’option plaisir et facile là-bas. Il nous faut être réaliste, ça n’est pas le cas ici en France en dehors de certains territoires bien identifiés. Je reconnais que dans ces territoires (Aubrac, et autres zones du Massif Central, Jura), plus rien n’est fait pour le SRN mais je ne jette pas la pierre aux professionnels qui rechignent à faire les efforts de communication et de vulgarisation que cela nécessiterait, sans compter les investissements pour équiper les centres de location du matos de qualité nécessaire pour proposer cette activité, en comparaison de ce qu’il faut pour la raquette.
Je pense qu’il est préférable de cibler le public des randonneurs à raquettes régulier et par ailleurs skieur (ou ancien skieur) pour « évangéliser » le SRN. Sur le plateau d’Ambel, on avait rencontré des gens qui étaient venus en raquettes et qui semblaient intéressés, en nous voyant, d’essayer le SRN car ils voyaient que sur les belles étendues neigeuses du plateau du Sud Vercors (et sur les pentes aussi), se priver de glisse était vraiment dommage. Mais cela ne concernait qu’une partie des personnes présentes, et les conditions étaient exceptionnelles.
Je ne pense pas que la confidentialité du SRN ne résulte que de la timidité des professionnels du tourisme à mettre en avant le SRN.

Bonjour,

Je suis globalement de ton avis sur ton constat et les avantages SRN vs raquettes. Même moi qui suit un convaincu du SRN (avec un piètre niveau de ski) lors de 4 jours dans la réserve des hauts plateaux du Vercors à tirer ma pulka, j’en suis arrivé à regretter les raquettes (avec la météo, la neige transformait vite dans la journée, après un timide regel nocturne, et je trainais 1,5 kg de neige sous chaque ski !)

Pour le Capcir que je connais un peu, j’imagine que tu parles de la zone entre le lac des Bouillouses et le refuge des Camporels. C’est peut-être la zone « sauvage » la plus facile d’accès et qui de surcroît présente un relief doux qui semble propice au SRN avec des paysages magnifiques (au pied des Péric) et variés (zone ouvertes, boisées, lacs). Mais cette zone est rarement en condition idéale : à cause du vent qui très rapidement rape les prairies comme tu le dis et aussi avec son côté cuvette, on se retrouve souvent sur des dévers (légers certes mais dévers quand même) très verglacés. C’est surprenant (si tu les as croisé dans cette zone) que ce pratiquant « expert » ne connaissait pas ces caractéristiques locales. Tu as souvent de meilleures conditions en remontant la vallée de la Têt ou en allant vers les lacs du Carlit. Mais oui, je suis aussi d’accord avec toi que les conditions dans nos montagnes méridionales sont délicates et ne vont certainement pas s’arranger… SNIF…

Je viens de publier la trace de mes 2 jours en Capcir.
Je suis d’accord avec ce que tu écris sur ce coin. On voit que tu connais.

Nous n’abordons pas tous les activités de pleine nature (neige pour ce qui nous concerne) avec les mêmes attentes et nous n’avons pas tous les mêmes expériences.
C’est en autre pourquoi je pense que comparer raquette et SRN revient à comparer marche et VTT : ce sont des activités différentes.
Si, nombreux sont ceux qui préfèrent la raquette ou ont eu peur d’essayer le SRN, je dirais tant-pis pour eux.
Ceci étant dit pour mon épouse et moi, si l’on devait comparer ces activités sur une échelle de 10, il y aurait un net avantage pour le SRN (9/10) vs raquettes (2/10).
Comme cet énoncé est un peu brutal, je vais expliciter mes propos :

  • Le seul avantage que je vois à un grand nombre d’adeptes du SRN, c’est que les équipementiers s’investiraient d’avantage dans le développement de matériel adapté, fiable et durable. Il leur faut un marché conséquent sinon, ils ne se creusent pas trop la tête et produisent de la daube comme Matshus avec ses chaussures Panorama (j’y reviendrai dans un autre post).
    En dehors de ça et j’admets que c’est égoïste, mais comme j’aime bien la neige vierge, je préfère qu’il n’y ait pas trop de pratiquant !

Nous avons pratiqué la raquette, avant de faire du SRN avec des skis de fond, et avant de découvrir le matériel plus adapté au SRN. Je pense donc pouvoir évoquer les points négatifs des raquettes qui sont souvent résolus par le SRN :

  • On marche les pieds écartés et on se les tord. (pas le cas en ski)
  • C’est la misère dans les dévers. (nettement mieux avec des skis à carres)
  • Une portance médiocre malgré que c’en soit le but ! Très fatigant dans la poudre à moins d’avoir des raquettes à très grand tamis ce qui accentue les inconvénients du dessus. (faire la trace à ski, l’est nettement moins compte tenu de la portance meilleure).
    Ex : impraticable dans les zones où il y a beaucoup de genêts (comme en Lozère) alors qu’avec des skis on arrive à passer. Idem pour le franchissement de pont de neige au-dessus de ruisseaux et évidemment les sources diffuses (narces).
  • Ça botte autant que des skis et là c’est très physique ! (plus que le ski)
  • Vitesse de déplacement très lente (même en descente !) d’où des étapes réduites en distance ou un rayon d’action limité.
  • Absence de plaisir de glisse et de sensations. (à ski, même en terrain légèrement montant l’on peut avoir cette sensation agréable de glisse à chaque pas).

Ceci n’empêche effectivement pas de passer une excellente journée en raquettes : on est au calme dans la nature, on a peu de chance de tomber et donc de se faire mal quelle que soit la pente et l’état de la neige (ce qui est un point positif).

Autre point positif : c’est mieux que le SRN en pente raide mais pour cela il y a le SRA.

Je dirais que la raquette est bien adaptée au débutant ou à ceux qui pratiquent peu. Mais au cours de la pratique, si ce n’est la forme physique, il n’y a aucune progression possible : c’est simplement de la marche ; qui de plus, pour la grande partie des pratiquants, se fait sur des parcours balisés (donc tassés) ou en file indienne derrière des accompagnateurs.

Cela correspond à un besoin, à une caractéristique de la société actuelle : aborder quelque chose de façon simple et rapide (comme par exemple la prise d’un renseignement sur google), sans chercher à creuser, à aller plus loin dans la démarche, à en savoir plus.

Effectivement, le SRN est moins facilement abordable car il demande une progression dans la pratique, ce que n’exige pas la raquette. C’est certainement une des raisons pour lesquelles le SRN est plus confidentiel et moins proposé par les organismes que la raquette (en plus du coût de l’équipement), mais ce n’est pas le seul.

En SRN, il faut effectivement persévérer comme l’a dit Régis dans le podcast. Mais nombreux sont les petits plaisirs dès que l’on prend de l’assurance et que notre éventail de technique s’améliore. Et ce panel de techniques est considérable : chasse neige, stem, pas tournant, dérapage, télémark, godille, chute maitrisée ; valables tant à la montée qu’à la descente : progression en escalier, utilisation de peaux, conversion, déchaussage, etc…
Peut-être parce que je suis aussi vététiste et kayakiste, je prends également beaucoup de plaisir à lire le relief et l’état du terrain (la neige). En raquettes cela présente peu d’intérêt (pour certains, cela peut être effectivement un avantage). :grinning:

Pour rebondir sur certaines remarques de Vincent que je connais aussi en dehors du forum :

Le « N » de SRN signifie « Nordique » Dans les pays nordiques le ski est un « no brainer » par rapport aux raquettes en raison du relief, de la qualité et quantité de neige etc. Le « grand public nordique » adopte naturellement le ski car c’est l’option plaisir et facile là-bas.

Pour avoir fait de nombreux séjours en Finlande (je connais nettement moins Suède et Norvège), je peux affirmer plusieurs choses : ils pratiquent majoritairement le ski « pas de prise de tête » sur des pistes de fond (gratuites et nombreuses mais pas régulièrement entretenues comme les nôtres). Ils sont nettement moins nombreux à sortir des sentiers battus (ce qui peut expliquer le défaut rencontré avec les Madshus explorer). D’ailleurs jusqu’à peu, ils n’avaient pas le matériel adapté pour passer partout : leurs grands skis traditionnels avec des fixations faites de lanières et leurs grandes bottes étaient adaptés aux forêts et fonds de vallée. Impossible de gravir et encore moins de descendre des tunturis avec cet équipement. (pour ceux qui ne connaissent pas : là-haut, à partir de 300m d’altitude les arbres disparaissent et à 350m vous attaquez la « haute montagne » (ronde toute de même mais avec une neige soufflée, dure et bosselée).
Maintenant, avec le réchauffement climatique, encore plus ressenti là-haut que chez nous, la neige se transforme et devient identique à la nôtre, même dans les vallées et forêts.
Il n’en reste pas moins que les avantages de ce pays vis-à-vis du SRN sont les vastes étendues avec une très faible densité de population, un relief modéré (peut-être même un peu trop !) et la présence de nombreuses cabanes refuges (libres, équipées, respectées et donc en très bon état).
L’enneigement en France est effectivement plus aléatoire mais quelques centimètres suffisent à la pratique du SRN : Entre le 9 décembre et le 5 janvier la Margeride était praticable et j’ai fait 10 sorties ; d’autres massifs l’étaient également. Sur 5 cm de neige, inutile de sortir les raquettes, on fait de la marche (au pire on met des crampons-clou sous ses chaussures de marche) ; à ski même avec 5cm on glisse.
Je me suis également rendu dans une de nos petites stations de ski de fond histoire de changer un peu de mouvement (skating). Eh bien j’ai regretté car il n’y avait plus assez de neige pour que la machine repasse (la neige était dure et pleine de traces) ; au lieu de tourner sur quelques pistes, j’aurais mieux fait d’aller enjamber les barbelés pour skier au milieu des gros blocs de granit, sur les genêts, les ruisseaux, aller observer les traces d’animaux, etc…

je ne jette pas la pierre aux professionnels qui rechignent à faire les efforts de communication et de vulgarisation que cela nécessiterait, sans compter les investissements pour équiper les centres de location du matos de qualité nécessaire pour proposer cette activité, en comparaison de ce qu’il faut pour la raquette.

Je pense que les professionnels devraient justement investir dans ces équipements pour diversifier leurs offres et ainsi remplir les nombreux hébergements vacants. Ils ont bien investi dans des dameuses qui servent de moins en moins souvent, parfois dans des canons à neige dont les possibilités de fonctionnement sont aléatoires et dont l’empreinte écologique est non négligeable.
Mais il y en a qui le font :

Pour conclure (ce long discours), je pense que ce qui pourrait pousser au développement du SRN (si tant est que cela soit réellement souhaitable) c’est, pour ne pas dire de la publicité, une grosse communication.
Je ne connais pas le contenu des formations d’accompagnateurs montagne ou moniteurs ski mais je suppose qu’il n’y a pas de module obligatoire SRN (peut-être même que certains ne connaissent pas) ; ce serait un minimum.
Après, il y a les grands organismes comme le CAF : ils proposent raquettes ou SRA mais à priori pas SRN.
Régis et sa petite équipe œuvrent pour porter haut et fort le flambeau (organisation de petits évènements, intervention dans des racines et des ailes (ou qqch comme ça) mais il doivent parfois se sentir bien seuls.
Quant à ce podcast, je ne sais pas comment on tombe dessus si on ne consulte pas le site SRN ou si on n’est pas passionné de ski de fond ?
Comme avec Vincent l’an dernier sur le plateau d’Ambel, nous avons souvent croisé (ou doublé) des raquetistes surpris de nous voir à cet endroit avec des skis de fond !!! Comme on n’est pas complétement sectaires :wink:, on leur parle et leur explique que ce ne sont pas tout à fait des skis de fond : ils découvrent alors que le SRN ça existe ! Ce qu’ils font de nos paroles ? Compte tenu de la pauvre offre de location, certainement pas grand-chose…

Bravo à ceux qui m’ont lu jusqu’au bout ! :hugs:

Bonjour,

Cela doit dépendre des sections car :

Encore en Auvergne !

Super, voilà de quoi être plus optimiste et montrer que je me suis trompé sur un point !
Des sections CAF sont actives vis à vis du SRN et c’était présent sur le site :

Et si sur le site on établissait une base de données recensant les lieux de location et les lieux où il est possible de prendre des cours ou de faire des sorties accompagnées ?

il suffit de demander :innocent:

Oups: j’avais pas vu désolé.
Par contre, il faudrait améliorer le filtrage. Par exemple la recherche par code postal ne fonctionne pas. Celle par « randonnée nordique » non plus.
Peut-être aussi ajouter la date à laquelle l’entrée dans l’annuaire a été réalisée ; ceci afin de prévenir de vielles infos plus d’actualité.

Je crois qu’on est tous ambivalents : nous désirons partager une pratique que nous aimons et dont nous connaissons les charmes (autant que les difficultés) et simultanément nous aimons qu’elle reste à l’écart des foules, nous craignons les conséquences des sur-pratiques donc le côté confidentiel nous convient bien.
La consultation de la liste des loueurs me semble confirmer le côté « niche » du SRN. Les principaux secteurs représentés ont une topographie et propice à la pratique : Vercors et Jura. Leur altitude assez élevée pour avoir des probabilités d’enneigement correctes jusqu’à présent est un facteur supplémentaire. Mais nous savons tous que ça change.
Cela me semble conforter mon analyse: besoin d’une certaine masse critique de clients permettant d’amortir les investissements. Comment atteindre cette masse critique ? Bien sûr, la communication est importante pour la faire connaitre au-delà du petit monde des initiés d’origine (en France) ; cependant, même si c’est une condition nécessaire, elle est malheureusement loin d’être suffisante. Impossible de ne pas prendre en compte le nombre de journées de pratique disponibles dans une saison avec un modèle économique reposant sur la location!
Pour le podcast, je ne crois pas qu’on « tombe dessus » par hasard. Nous ne sommes pas dans la cible. En effet, le principal canal ce sont les réseaux sociaux et nous n’y sommes pas présents. Une part du temps dédié au SRN est une bonne chose. Il existe une grande proximité entre le ski de fond et le trail. Les traileurs s’entraînent plusieurs fois par semaine et y consacrent du temps. Ma nièce, traileuse de haut niveau (et bonne fondeuse), coach de trail professionnelle participe à des podcasts qui durent 3 heures! Ça me semble irréel mais cela s’explique par le temps d’écoute disponible pour ceux qui courent oreillettes aux oreilles.
Ces canaux nous sont totalement étrangers car nous sommes « hors panel ». Mais je ne doute pas que le podcast trouve son public, au delà de ce site. En tous cas je l’espère!