Lifting à l'ANENA
Nouveau directeur, nouveau site web, nouvelles missions ?
Jeau Faure, est depuis quelques mois le nouveau président de l'ANENA. Il remplace François Sivardière.
Nouveau site web depuis quelques jours…
Au delà des nouveautés, il est important de se rafraîchir la mémoire :
Bilan provisoire des accidents d'avalanches
du 01 octobre 2007 au 30 septembre 2008 : ici
Vous pouvez consultez sur le site des informations sur :
- la nivologie,
- les risques d'avalanches,
- les prises de risques…
L'ANENA réalise, édite et diffuse (gratuitement ou à la vente) des documents d'information :
• Avalanche : attention danger !
• Guide Avalanche 2007/2008 de Météo-France
• ARVA mode d'emploi
• etc….
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Journées FORMATIONS & INFORMATIONS :
L’ANENA organise en novembre, décembre et janvier, de nouvelles Journées Avalanches dans les villes de Lyon (6 décembre), Annecy, Romans (10 janvier) et Nice.
Ces événements sont réalisés en collaboration avec la FFCAM, le SNGM, Météo-France, le PGHM, l’IUT GEA Annecy, l’INSA Lyon et le Conseil Général des Alpes-Maritimes.
Ces journées sont à nouveau l’occasion de profiter de l’expertise de professionnels dans le domaine de la neige et des avalanches.
Elles sont destinées à tous les randonneurs, free riders, alpinistes, glaciéristes désirant développer leurs connaissances et leur pratique de la montagne enneigée.
Le programme, renouvelé pour 2008, abordera toutes les thématiques nécessaires à une pratique sécuritaire en terrain avalancheux :
1- Connaissances de base Neige et Avalanche
2- Facteurs humains
3- Bulletin d’Estimation du Risque d’Avalanche
4- Itinéraire et trace
5- Accident et secours
A nouveau, l’équipe d’intervenants, guides, météorologues, formateurs, secouristes, a choisi de renforcer le côté pratique et interactif de ces journées. Il s’agit de délivrer non seulement des connaissances, mais également des outils et des méthodes à toute personne susceptible d’être confrontée au risque d’avalanche en montagne.
Informations et précisions sur les dates définitives :
*site web : www.anena.org
*tel : 04 76 51 39 39
*e-mail : frederic.jarry@anena.org
Bonsoir,
En parcourant le site de météo France au sujet des avalanches je suis arrivé au site de l'ANENA. Après avoir lu un témoignage et les commentaires de l'ANENA j'ai pris conscience que partir équipé d'un équipement de type ARVA, d'une sonde d'une pelle (et de savoir s'en servir) dès qu'on part, même seul, dans un endroit où il peut y avoir un risque d'avalanche c'est presque aussi nécessaire que de connaitre les bases du secourisme dans la vie de tous les jours. Pendant longtemps j'ai considéré que seul il suffisait de choisir le bon moment et le bon endroit et que le fait d'être rapide (pas l'inertie d'un groupe) était un gage d'efficacité et se sécurité, c'est vrai parfois, mais le jour où on tombe sur les lieux d'un accident sans pelles, sans sonde, on ne sert à rien et si on est la victime le fait de ne pas avoir d'ARVA peut exposer les témoins éventuels à de longues recherches, voire à des prises de risque….
Je ne sais pas ce que vous en pensez, je vous livre le fruit de ma modeste réflexion, il m'a fallu beaucoup de temps (des années) pour en arriver là. Je ne voudrai pas apparaître en donneur de leçons, je suis installé dans mon salon loin du premier champ de neige mais ce qui sortent souvent savent que chaque fois on a des choses à apprendre.
Joseph
Bonjour joeclim
Je randonne seul et à chaque saison, je me pose la question. Et je ne suis toujours pas passé à l'acte. Pourquoi ? Toujours les mêmes bonnes raisons :
Je skie principalement en Auvergne, où les pentes sont modestes et le risque est quasi-nul. Quand je vais dans les Alpes, principalement autour de Briançon, je choisi des itinéraires en fonction des pentes traversées et de celles qui le dominent. Et je suis de près la méteo, le BRA et je prends l'avis des locaux. La colorisation des pentes sur GeoPortail est vraiment un outil à utiliser pour préparer une sortie.
Et je me dis que l'investissement (ARVA) est trop important pour une utilisation quelques jours par ans, sachant de plus que je ne saurais pas l'utiliser efficacement.
Mais ce sont surement des mauvaises raisons, surtout quand je lis un article comme celui ci : Plaidoyer pour le ski hors-piste ou pire, celui la : Un accident mortel à quelques mètres des pistes, à Serre-Chevalier en 2013 , quand on voit la première photo : j'ai descendu cette pente dans les mélèzes quand je faisais du ski de pistes. Çà fait froid dans le dos !
Bonsoir,
DVA (avec pelle et sonde) ou pas ? Sujet aussi vaste que les terrains pratiqués en SRN.
- le DVA n'est qu'un des outils de sécurité du pratiquant de la montagne enneigée, (l'humilité en est un autre) mais pas une assurance "tout risque"
- son utilité est soumise à un minimum de pratique, même si les appareils récents sont très simples à utiliser.
- L'utilité du DVA: être rapidement localisé en cas d'ensevelissement, localisé rapidement ses compagnons ensevelis. Du coup, partir seul, pour peu qu'il n'y ai pas grand monde autour avec DVA, ça risque de ne servir qu'à retrouver le corps… car si l'autonomie de l'appareil est d'une dizaine de jours, les chances de survie sont minces après 2 heures.
- il est couramment admis que le terrain pratiqué en SRN, du fait de pentes faibles inférieures à 25°, est peu impacté par les risques d'avalanche. (ne pas oublier les pentes surplombantes et les zones de dépôt) Alors ? Comme dit jmc63, une bonne préparation de la sortie devrait permettre de faire du SRN sans DVA, d'en acheter un ou de rester dans son canapé !Mais, il ne faut pas confondre faire de la Randonnée Nordique à Skis et faire du ski de randonnée avec du matériel nordique… ou différence entre SRN et Telemark léger ! Le matériel actuel fait que la frontière n'est plus très nette et l'on sera facilement tenté par une belle pentes lors d'une sortie prévue "pépère". Prudence donc. Quand on sait que sur le même itinéraire, on va trouver des Skieurs de Rando Alpinisme avec DVA (et même casque) et des raquettistes sans rien, et en fin de saisons sur des itinéraires glaciaire, les même SRA, toujours avec DVA, mais pas encordés et des alpinistes encordés, mais sans DVA (même si ça évolue)… Le fait de s’entourer des services d'un professionnel local, notamment lors d'une pratique en dehors de son territoire habituel, peut permettre de profiter au mieux de sa sortie, même si l'actualité récente montre que, là non plus, ce n'est pas une assurance "tout risque", le risque zéro n'existant pas plus en montagne que sur la route.Il serait instructif d'avoir l'avis des encadrants pro et des SRNeurs plus "alpins".Bon skis !
Bonsoir,
pratiquant la randonnée alpine et nordique depuis plus de 20 ans je n'ai pas pour le moment investi dans un DVA ni dans un sac avec airbag. J'ai par contre souvent piolet, crampon pelle et casque.L Pratiquant le plus souvent seul j'estime que cela est inutile sauf à servir à retrouver ma dépouille. Je me pose quand même la question, surtout depuis que je fait des randonnée avec mes enfants. Pour le moment je privilégie la prudence dans le choix du lieu de randonnée pour limiter les risques (tout en étant conscient que le risque zéro n'existe pas). On peut néanmoins toujours trouver des coins où le risque est limité même après de fortes chutes de neige (plateau, crêtes…) lors de mes ballades. La plupart s'en tire (hélas pas tous) je pense surtout parce que les cumuls de neige sont souvent peu conséquents (merci au réchauffement climatique).
Après il n'y a pas que les avalanches comme risques : les risques de chute sont également très courants, sans parler des fractures et autres….
donc prudence, études des cartes, de la météo et bonne préparation physique sont indispensable, sans parler de l'évaluation sur place de la situation.
Je lance un autre sujet : un ami m'a parlé dernièrement d'études liées au réchauffement climatique qui laisseraient penser que le risque d'avalanche serait accru car les qualités de neige changeraient et serait moins stables ….
Bonjour,
Merci pour vos retours d'expérience. Je partage entièrement vos avis mais ce qui a 'bousculé' ma façon de voir les choses c'est en lisant un témoignage qui a donné lieux à une étude de cas. Il s'agit de la randonnée qui passe au pied su Sulens, massif des Aravis. J'ai déjà fait cette 'balade'. Si on suppose qu'on arrive seul sur les lieux où une personne sans DVA vient d'être ensevelie et qu'on a ni pelle, ni sonde et que quelques personnes sont déjà en train de sonder on doit regretter amèrement d'être parti léger. Le DVA pour moi c'est avant tout un auxiliaire pour retrouver quelqu'un car partant seul j'ai conscience qu'il faut avant tout compter sur ma carte, la météo, mes propres ressources, mon expérience (modeste forcément modeste), ma lucidité, etc. D'autant plus que je vis en région parisienne.
En ce qui concerne les conséquences du réchauffement j'ai lu un article dans le journal La Croix : http://www.la-croix.com/Sciences/Sciences-et-ethique/Les-effets-complexes-rechauffement-climatique-avalanches-2017-02-07-1200822958
En particulier : Avec le réchauffement climatique, plus d’avalanches « humides »
Que tout ceci ne vous empêche pas de profiter pleinement de ce sport extraordinaire et de l'émerveillement de pouvoir se 'balader' dans des paysages inouïs.
Bonjour,
merci pour le lien pour l'article.
En ce qui concerne le sujet des avalanches, il ne faut pas négliger le risque, en plus d'être enseveli, même pour de petites plaques, de tomber, dévisser et se faire mal Je tiens compte dans mes prises de risques de ce qu'il y a en dessous de mon itinéraire. En cas de rochers, falaises, je m'abstiens de tenter le coup. Si on a une joli combe je tente le coup avec le risque de décrochage d'une petite plaque. Cela m'ait arrivé quelque fois de glisser sur 10 ou 15 m sans gravité.
En ce qui concerne le cas de figure sont parle Joeclim, j'avoue ne m'être jamais posé la question jusqu'à présent. Et après réflexion, je ne pense pas investir et me trimballer tout le matos uniquement pour le cas assez improbable où je rencontrerais un accident, qui en plus sera lié au manque de prudence des randonneurs. J'aurais au moins ma pelle (que je trimballe assez souvent, mais pas toujours…).