C’est bon signe non ? Euh, finalement pas tant que ça…

Un dimanche, aller faire du SRN au départ Corrençon-en-Vercors, c’est un peu comme aller dans une grande surface, la veille de noël. Mais pour plusieurs raisons, et notamment, les conditions de neige, j’ai quand même voulu pousser les pas glissants sur le GR91…

Lors d’une rêverie, mes yeux ont croisés l’étiquette qui figure ci-dessous. Je me suis dit que c’était une bonne nouvelle pour le Skirandonneenordique, parce que cela signifiait qu’il y avait une augmentation du nombre de pratiquants, ce qui corrobore avec plusieurs indicateurs et des informations de ce début de saison fournies pas un des gardes de la réserve naturelle des hauts-plateaux du Vercors… Il y a donc plus de traces de ski sur le Vercors…



L’étiquette mentionne des Skis Rossignol BC 90 Positrack, en 169 cm, fabriqués en Ukraine. Pas besoin de pousser l’enquête très loin pour s’avoir qu’il s’agit d’un SRN tout beau tout neuf !

Je me suis dit « c’est bien » et puis finalement, en voyant l’étiquette, je me suis demandé comment cette dernière pouvait se retrouver là. Ces étiquettes sont toujours collées sur les semelles des skis. Etonnant de ne pas enlever une étiquette, cela signifie que tu ne regardes pas comment est ta semelle, que tu n’inspectes pas la structure des écailles, c’est comme si tu sors de ton magasin de prêt à porter et que tu mets ton pullover avec le cintre…

Mais au fond, je ne suis pas étonné… qui dit augmentation de la fréquentation, dit élargissement au grand public avec tout ce que cela comporte…

Et puis quelques mètres plus loin, j’ai avec amusement et horreur lu ces quelques (maux) sur une pancarte directionnelle… et même si c’est de l’humour, cela en dit long sur l’état de forme, d’ambition et de possibilité de certains de nos congénères… et il suffit de lever les yeux pour observer le niveau général… des promeneurs (et pas que physique).



La prochaine fois, j’irai me perdre dans mes forêts pour ne plus subir cela…

A lire avec humour, amusement, détachement et sévérité.

Avec la raquette, la randonnée alpine… L'explosion de la pratique hivernale par des pratiquants étrangers à la sensibilité du milieu naturel hivernal à souvent conduit à la création de zones de protection restreignant la libre pratique de nos activités préférées.