Vous l’avez sans doute remarqué, l’illustration est fortement inspiré du best seller de Kathleen Meyer. A l’inverse, le contenu de l’article est tiré de nos réflexions et de nos expériences vécues sur le terrain !
Étant entendu que les déjections sont le seul déchet qu’il nous est impossible d’emporter avec nous, voici quelques idées pour réduire quand même leur impact.
J’ai reçu ce message d’Eric Charron, accompagnateur Moyenne Montagne, spécialiste du ski de randonnée nordique…
Ils nous fait part de quelques éléments intéressants :
« Dans les parc nationaux de l’arctique canadien, les Rangers fournissent un sac poubelle pour tout ramener, dans le même état d’esprit que développe l’auteur de « comment chier dans les bois », qui vante surtout les mérites des contenant transportables des fabricants américains (je n’en ai jamais trouvé en France). Le problème de l’hiver et de l’arctique étant le même que dans les déserts, à savoir, l’aridité et l’absence de décomposeurs biologiques naturels (qui sont présents dans le sol des forêts par exemple).
Elle décrit aussi la pratique du « Criping » qui consiste à étaler son œuvre sur une pierre pour donner plus de prise aux UV qui dans ce cas sont les agents décomposeurs les plus efficaces.
Comme je passe beaucoup de temps dans les cabanes avec mes clients, je leur donne des conseils qui ressemblent aux tiens, mais je leur demande d’envelopper leur PQ utilisé dans une feuille propre (de PQ) et de la ramener pour le brûler dans le poêle de la cabane. »
Eric C.
Il a d’ailleurs développé l’article « Du bon usage des Cabanes » consultable sur l’itinéraire de la GTV - Grande Traversée du Vercors : ICI
en ce qui concerne le PQ, une petite remarque :
que ce soit dans le désert ou dans le grand nord, dans un groupe, il y en a toujours un ou deux , qui quémandent d’un air penaud, quelques feuilles aux autres en fin de raid , pensant s’alléger un peu au départ sans doute…
En fait, en raid nordique, on mange beaucoup, on marche beaucoup ( la marche est le meilleur traitement de la constipation ), …donc …on chie beaucoup !! et certains n’y pensent pas forcément en préparant leur sac ou leur pulka .
Je trouve un peu navrant de rogner sur la quantité de PQ au départ quand on tracte une pulka, d’autant que du PQ en trop peut trouver une autre utilisation en chemin.
Je suis tout à fait pour le zip lock contenant les feuilles usagées, à bruler lorsque l’occasion se présente .