Après un petit coupe de fil à Pecoud Sport (mouthe) le 1/12/2009, le domaine du Pré-poncet (secteur chapelle des Bois - mouthe) a été tracé et il y a eu le passage de la dameuse.
Le magasin (http://www.pecoudsport.com) est ouvert ce week-end pour la location du matériel de ski de randonnée
hauteur de l'enneigement >40 cm
Plusieurs sorties du côté de la Dôle au départ de la Greffière et du côté du col de la Faucille.
Le manteau est mince dans les secteurs ventés et il faut déchausser 5 à 10 mn sous le sommet de la Dôle.
Le vent du sud et le redoux font leur oeuvre, de nombreux cailloux et des mottes d'herbe apparaissent, tout comme de belles plaques de glace.
Mais on arrive encore à skier notamment sous couvert forestier où la neige résiste.
Hier, il pleuvait l'après-midi au sommet.
J'ai utilisé du fart Swix VR75 Soft Yellow Klisterwax avec beaucoup de satisfaction.
Et j'ai skié sous la pluie, un grand merci à mon équipement Haglofs.
J'espère qu'il restera quelque chose ce week-end. Drôle d'hiver!
Bonjour à tous,
Hier, rapide sortie de décrassage dans le Jura sous une pluie fine puis plus drue.
Départ du parking skis aux pieds (UTM 5144335 N - 274191 E)
Passage dans la forêt jusqu'à la Greffière (5144239 - 274600)
Passage au Sonnailley au Prince (5144900 - 275560)puis montée vers la Vuliette (5144859 - 276331) puis vers le sommet de la Dôle que je n'ai pas atteint car la pluie est devenue très pénible. J'ai dépassé de peu le point 5145166 - 276810 situé à 1560 mètres d'altitude puis je suis descendu vers mon point de départ en sens inverse.
La neige était très mouillée et assez lourdes, il a fallu être vigilant avec les cailloux planqués sous la neige. mais c'était skiable (mais pour combien de temps sans nouvelle chute ?).
L'itinéraire décrit est à réserver aux skieurs habiles à la descente et différent de celui choisi par Régis pour son topo.
J'ai utilisé avec beaucoup de bonheur du fart rouge Swix V60 RED/SILVER, très efficace malgré la température chaude (je n'ai pas mis les peaux, même non loin du sommet).
Voici quelques photos qui témoignent de l'enneigement (prises à la Vuliette).
Vendredi 14/01
En panne de clients à même de croire à la neige, je suis allé faire un peu de photos sur le secteur du Marchairuz.
Toute la combe du couchant est belle blanche.
Entre 20 et 50 cm sur le bois de la rolla, le bois du milieu, les secteurs des Cunay, ça redescend jusque vers la glacière de saint livre, tout le secteur de Roch dessus est bon également, sur le crêt de la Neuve il faut louvoyer finemment mais c'est bon aussi.
Je propose des sorties journée accompagnées à partir de 30€ avec votre matos, et 40€ en fournissant époch et bcx875.
Pour les skieurs autonomes qui veulent plus d'infos sur des tracés, n'hésitez pas à me téléphoner.
Privilégiez les routes dans les secteurs forestier pour la paix des tétras du quartier.
Petite sortie a la Dole ce matin depuis la Greffiere. Je suis passe sans dechausser, il y a assez de neige pour s'aerer mais la descente se fait principalement dans une infame croute.
Beau soleil et belle mer de nuages.
Je suis monte par la vuillette puis directement a la Dole. je mettrai les photos après car je n'y arrive pas avec mon téléphone. J'ai aussi testé l'application my track sur le motorola defy.
Et voici les photos et un lien vers le fichier gpx de la sortie.
2 panoramiques en cours de montage suivront.
Vous pouvez afficher le gpx(après l'avoir téléchargé) sur fond IGN ici.
Un petit panoramique depuis la Dole pour pouvoir observer les conditions de neige dans ce secteur adapté au SRN.
La vallée des Sonnailley n'est pas aussi enneigé que l'on pourrait le croire, le fichier gpx envoyé dans le post précédent indique où passer pour rester sur la précieuse matière blanche.
Ce début d'hiver est peu propice aux belles descentes dans la poudreuse mais permet de réviser ses bases de virages "façon survivor" dans la croûtée.
La neige est enfin là!
Depuis le 27/02, il y a matière à libérer dans le jura le randonneur nordique qui sommeillait en vous.
Entre 20 et 30cm à 1000m, pour se lacher en forêt il est préférable de monter au dessus de 1100 à 1200 m.
Les meilleurs secteurs du parc jurassien Vaudois ont enfin passé le mètre d'or blanc: 130cm dans les creux d'enfers sur le Mont Tendre.
Méfiance sur les plaques à vent dans le Jura pour ce début février.
Je rentre d'une semaine sur les crêtes du sud: secteur grand colombier, haute chaine et Chalam, beaucoup de secteur ce sont purgés naturellement. Certaines coulées sont relativement impressionnantes.
Un départ de plaque sous le reculet, versant Léman sur près de 100m de largeur, avec une épaisseur au départ de près de 3m, ça fait vite de la masse, les pentes jurassiennes sont rarement suffisamment continues pour que ça aille très loin, mais il y a tout de même matière à se faire surprendre dans pas mal d'endroits.
Méfiez vous des plaques à vent, dans les alpes on est vite attentif, ici ça ne craint pas souvent, on fait moins gaffe, mais en ce moment la vigilance en rando nordique dans le jura est de rigueur.
Le Ross qui avait fait un post sur les époch, s'est fait prendre au Nord sur le Chasseron, il s'est arrêté dans des arbres avec un genou bien en vrac, et ne serait pas sorti de la coulée sans assistance.
C'est pourtant un sacré loup de couloir en ski de rando dans les alpes.
Par les froids qui courent, mieux vaut ne pas se faire mal, surtout si on se balade seul.
Salut Sancho,
Je suis étonné par ta description de la situation avalancheuse. Le SLF ne publie rien sur son site. Alors qu'il doit y avoir un bulletin pour le jura à partir d'un risque 3.
Est-ce d'après toi le risque est très localisé? Je te demande ça parce que j'avais prévu de partir la semaine prochaine sur les crêtes au sud et que étant seul, je ne veux pas prendre le risque de me faire prendre par une coulée, même de faible importance. Est-ce que tu aurais des idées de coin moins exposés?
A+
Arluk
bonjour,
en effet dans je jura comme ailleurs, dès que ça dépasse 25° de pente ça peut partir, cela dit ça reste très localisé à des pentes connues des locaux, en évitant les coins raides ça devrait bien se passer mais attention au froid+vent (c'est vite redoutable la haut), les crêtes coté reculet sont vites en glace;si ma connaissance des lieux peut aider c'était quoi tes projets ? je ne peux pas indiquer les conditions récentes car pas de ski pour moi cette année
Comme le dit oggy, les coins qui craignent vraiment dans le jura sont très localisés.
J'ai été volontairement un brin alarmiste car par chez nous on a souvent tendance à se dire qu'on peut aller skier partout sans trop se poser de questions. Et en l'occurrence en ce moment il y a quelques secteurs où il peut être judicieux d'être un brin observateur.(liste non exhaustive des sommets qui présentent quelques pentes à risque en ce moment: grand colombier, grand crêt d'eau, haute chaine, chalam, dôle, creux du croue, chasseron… pour cet hiver, ailleurs au nord ça manque souvent de neige pour avoir à craindre quelque chose)
J'ai vu de nombreuses failles dans le manteau, voir de nombreux petits départs, dans des coins où je n'y aurais pas songé. C'est bien car ce sont des secteurs où la pente n'est pas assez continue pour que cela présente un risque, et du coup ça aiguise ta vigilance pour les quelques secteurs qui pourraient être un peu expo.
Sur une traversée de la haute chaine, la réglementation t'impose de suivre le GR. En dehors de la descente du reculet en direction du gralet, il n'y a pas grand chose à craindre. Quand celle ci ne présente pas de risque au niveau avalanche, il faut se méfier de la glace en srn.
Sur le risque de coulée: une plaque à vent jurassienne ressemble souvent à une plaque à vent alpine, en plus petit et plus facilement contournable.
Ca se voit d'assez loin, dans la mesure où le temps est clair.
Qu'il y ai un risque de coulée ou pas, la haute chaine n'est pas un secteur de balade bien sympa à parcourir dans le jour blanc ou la tempête.
Jura vient du celte Jhor qui voulait dire forêt, c'est un bel abri pour prendre du bon ski, quand la météo n'est pas clémente.
Salut et merci pour vos réponses.
si ma connaissance des lieux peut aider c'était quoi tes projets ?
Je comptais partir de Menthières et suivre plus ou moins le trajet de la hrj (à peu près le même que l’itinéraire décrit par Breuil), aussi loin que possible. Je ne vois pas vraiment sur ce trajet des pentes supérieures à 25° (ce que semble confirmer le bouquin sur lequel je me suis basé). Je me trompe? Par contre, il passe régulièrement sous des pentes qui, elles, font sensiblement plus. On en revient au déclenchement à distance, dont on a parlé dans un autre sujet.
Sancho, tu me confirmes que tu as été un peu alarmiste. Ça me rassure (juste) un peu.
Sur le risque de coulée: une plaque à vent jurassienne ressemble souvent à une plaque à vent alpine, en plus petit et plus facilement contournable.
Ca se voit d'assez loin, dans la mesure où le temps est clair.
Ah ah !!! Alors là, il faudra que tu m’expliques comment on repère des plaques à vent par beau temps ! A mon avis, ça tient plus de la croyance ancienne qu’une plaque à vent c’est dur, ça sonne creux, etc… Choses qui ont été fortement remises en cause depuis.
http://www.anena.org/savoir/chroniques/chroniques_idees_fausses.html
Si par là, tu voulais dire que par beau temps, on peut mieux repérer les « indices » qui peuvent conduire à une situation avalancheuse (direction du vent les jours précédents, zones de dépôts…), observer l'activité sur des pentes similaires… alors on est d’accord.
A+
Arluk
sancho a écrit :
Et en l'occurrence en ce moment il y a quelques secteurs où il peut être judicieux d'être un brin observateur.(liste non exhaustive des sommets qui présentent quelques pentes à risque en ce moment: grand colombier, grand crêt d'eau, haute chaine, chalam, dôle, creux du croue, chasseron… pour cet hiver, ailleurs au nord ça manque souvent de neige pour avoir à craindre quelque chose)
J'ai vu de nombreuses failles dans le manteau, voir de nombreux petits départs, dans des coins où je n'y aurais pas songé.
je confirme le risque ; il s'est meme avéré en voulant monter en haut du Cret au Merle vers la borne au lion (la Pesse) le 4 fevrier ; petit mais suffisant pour mettre en alerte
http://i43.servimg.com/u/f43/14/83/52/81/p2040310.jpg
je n'ai pas eu le reflexe de mesurer la pente mais visuellement c'etait fort
avec le redoux actuel, j'imagine que les couches vont tendre a mieux s'agglomerer entre elles
la veille avec -17° et 110 km/h en rafale de bise, on a pas pu faire le passage La Loge-le Gralet par les cretes (pourtant on a essayé !), ni atteindre le Reculet pour resdecendre en bas en vallée de la Valserine ; d'ailleurs le gardien nous disait qu'il y avait un passage délicat du coté de la roche franche ; je me rends pas compte de la difficulté de ce passage meme si je sais ce qu'il y a derriere (cf photo Roche Franche vue depuis Chezery ) :
http://i43.servimg.com/u/f43/14/83/52/81/p2030310.jpg
la montée de Chezery à la Pesse fut parfois délicate avec des passages ou des petites avalanches avaient eu lieu
bonjour,
pour ton parcours sur la haute chaine, fait attention en cas de brouillard au passage de la crête avant le reculet (entre les points 1686 et 1654)c'est large et peu pentu mais ça plonge méchamment de chaque coté,si jamais tu redescend coté valserine aux alentours du reculet, évites la cassure de pente au dessus des chalets de lachat (entre 1450 et les chalets c'est souvent une zone d'accumulation),mieux vaut le chemin qui part à droite à ce niveau ou carrément le chemin d'été (cabane 1591 après le reculet, trace de raquettes, ski de rando), tu as prévu quelques étapes ?
oggy a écrit :
bonjour,
pour ton parcours sur la haute chaine, fait attention en cas de brouillard au passage de la crête avant le reculet (entre les points 1686 et 1654)c'est large et peu pentu mais ça plonge méchamment de chaque coté,si jamais tu redescend coté valserine aux alentours du reculet, évites la cassure de pente au dessus des chalets de lachat (entre 1450 et les chalets c'est souvent une zone d'accumulation),mieux vaut le chemin qui part à droite à ce niveau ou carrément le chemin d'été (cabane 1591 après le reculet, trace de raquettes, ski de rando), tu as prévu quelques étapes ?
merci de tes précisions oggy
en fait le raid est deja terminé ; je faisais un petit bilan des conditions rencontrées
au départ on voulait passer la haut par les cretes mais les conditions météo nous on fait renoncer
j'avais aussi noté en repli la descente a la cabane 1591 (derriere Thoiry ) mais on a jamais pu l'atteindre (on allait du nord au sud)
ce sera pour une autre fois quand il n'y aura pas de vent
c'est vrai que la descente par la cabane 1591 semble idéal visuellement pour atteindre Chezery assez rapidement alors qu'on a perdu du temps dans le petit chemin rive droite qui longe la Valserine mais on pouvait pas faire autrement
ps : pendant la meme période, dans le secteur, des raquetteurs ont été hélitreuillés la nuit en hypothermie ; tu as plus de précisions ? pourquoi voyant la nuit arriver n'ont ils pas tenté une descente immédiate dans la vallée ?
la descente etait trop raide à leur position ?
copie de la tribune de geneve :
"Une opération de sauvetage extrême a nécessité le concours de la base Rega-HUG dans la nuit de vendredi à samedi en France voisine. Egarés dans un froid glacial (-18°), cinq randonneurs alertent les secours. Le GPS de leur téléphone portable permet de les localiser au-dessus de Farges, dans le Jura Francais. Le SAMU français demandent l'intervention de l'hélicoptère de la base Rega-HUG. A bord, un spécialiste du sauvetage héliporté du Service d'incendie et de secours.
L'intervention est délicate. Des rafales de plus de 100 km/h et un lieu difficile d'accès empêchent tout atterrissage. L'hélitreuillage s'impose. L'équipage ramène à bord un premier homme en état d'hypothermie, puis un second, avant que le vent ne rende la manoeuvre impraticable, relate la Rega dans un communiqué.
Les trois autres randonneurs sont secourus au sol par les sauveteurs du Groupe d'intervention en milieu périlleux (GRIMP) français. Malgré une température extérieure de -18 degrés, tous sont sains et saufs."
ne n'ai pas plus d'infos (farges= secteur menthieres / poutouille versant rhone)
Bonjour à vous
et par avance toutes mes excuses si vous estimez que je pollue ce sujet avec ma question.
Mais ayant une "bande" de Jurassiens dans mon écran, j'ai envie d'en profiter…surtout qu'à vous lire vous me faîtes saliver (vous allez me coûter une serpillère !).
Celà va bientôt faire deux décennies que je rêve de réaliser une traversée du Jura Suisse passant par le Chasseral, le Chasseron, le Mont Tendre pour finir au col de la Givrine (en fait l'itinéraire de crêtes décrit par Marc Breuil dans un bouquin cité parfois sur le forum).
Bien que possédant (je pense !) un assez bon bagage technique en rando nordique, un grain de sable s'est toujours coincé dans le déroulement mes hivers …
Alors l'idée m'est venu dernièrement de réaliser cet itinéraire à pied, sur quelques jours entre juin et septembre, avec bivouacs,auberges,gîtes… (je m'adapterai sur le terrain), et j'imagine bien que c'est également votre terrain de jeu :
>je suppose que le ravitaillement en nourriture n'est pas un problème
>mais qu'en est-il de l'eau pour bivouaquer un peu en hauteur ?
>existe-il sur cet itinéraire un GR ou GR de pays avec topo-guide et balises sur le terrain à l'image de ce qu'il y a côté français ?
>existe-il des sentiers parcourant ces crêtes, faciles à repérer sur l'équivalent suisse de nos splendides cartes IGN, et bien visibles sur le terrain ? Je ne désire pas me compliquer la ballade avec l'orientation.
L'itinéraire n'est pas figé, et peu m'importe s'il me faut dévier du cheminement décrit dans un livre.
Pour être concis, et ne pas remplir une page du forum avec une question hors sujet
>faut-il prévoir de porter 4 ou 5 litres d'eau en fin d'après-midi pour bivouaquer sur une crête
>existe-il un sentier balisé ou bien repérable sur le terrain qui parcourt les crêtes du Jura Suisse (ou à proximité)
J'aurais pu m'adresser à des offices de tourisme,mais à vous lire je suis persuadé de pouvoir prendre vos réponses pour "argent comptant",plutôt que de m'embarquer dans une galère résultante d'une réponse évasive.
Merci d'avance pour des réponses.
On est dans le jura, pas dans l'hymalaya, globalement par temps clair, si tu ouvres les yeux sur les accumulations suspectes le long de ton tracé et que tu prends soin de les éviter ou d'éviter de faire une sieste en dessous: tu élimines de très loin la quasi totalité des risques.
Sur la haute chaine des pentes supérieures à 25° tu vas en trouver.
Elles ne craignent pas toutes, ne serait ce que par l'absence de continuité de la pente.
Tu ne verras jamais dans le Jura des centaines de milliers de mètres cube descendre de la montagne.
Mais ya pas besoin de prendre 10000 m3 sur le bout des spatules pour se retrouver dans la mouise.
Sur la traversée jusqu'à la Faucille, par temps clair tu peux largement trouver des lignes pour ne pas t'exposer ni sur du déclenchement à distance, ni sur du déclenchement que tu provoquerais en amenant la surcharge, et ce à mon sens partout sans prendre aucun risque, sauf peut être entre le gralet et le reculet.
Il a dû passé du monde tous les jours de soleil depuis 15 jours sur ce passage, personne ne s'est fait coffrer à ma connaissance, ce qui ne veut pas dire, qu'il n'y a aucun risque sur cette portion en ce moment. Un risque minime est un risque quand même.
Je devais y passer la semaine dernière avec un groupe, j'ai renoncé surtout à cause du vent, et aussi car j'aime bien mon métier et que mes clients n'avaient pas d'Arva.
Si j'avais eu à y passer seul, ou avec certains potes, je ne me serais sans doute pas posé tant de questions.
Quand tu vas en haute montagne, il y a des séracs, des chutes de pierres, des crevasses, des précautions à prendre pour limiter les risques, mais le risque reste présent. Pourtant ya des dizaines de milliers de personnes qui font le mont blanc tous les ans, juste entre amis, ou accompagnés par des guides, parce que la montagne est belle.
Prendre un guide de haute montagne pour aller au Mont blanc ça ne t'autorise aucune certitudes sur le fait que tu vas pouvoir discuter le lundi matin à la machine à café avec tes collègues, de la course que tu as faite en montagne. C'est entre autre une façon d'optimiser tes chances de rentrer sans encombre, en ayant peut être passé un bon moment.
Ne pas avoir conscience du risque c'est une chose.
En avoir conscience, et l'accepter pour soi, en est une autre.
En avoir conscience, et accepter de porter la responsabilité pour les autres c'est encore autre chose.
Sinon en hiver, on peut aussi rester en caleçon dans son canapé, ouvrir la fenêtre, s'injecter un cocktail de morphine et d'adrénaline et visionner un dvd de Patrick Berhault, mais c'est pas pareil.