Conditions de neige Massif du Forez

Sortie sur le nord des Pradeaux pour changer un peu. Il faisait assez chaud avec un vent de ouest sud ouest. Une neige transformée mais pas trop molle, ça enfonçait peu mis à part quelques endroits.

Départ derrière l'auberge par le vallon. Le ruisseau est énorme. Il a fallu traverser des nerses sur 5 m là où habituellement il y a de la neige. Les 2 tôles qui forment un pont étaient déneigées, pourtant l'enneigement est bien correct puisque à cet endroit ça faisait une marche de 30 à 40 cm entre la neige et les tôles. :-o

Après une montée dans le bois, j'ai ensuite pris le retour des pistes sur 300 m puis juste après le nez du barrage je suis parti sur la gauche afin de le longer et monter ensuite le grand pré de Fayevie jusqu'au carrefour des pistes du même nom.

Ensuite à travers le bois sur la bosse qui domine le pont de la Fayolle sur lequel je suis redescendu. J'y ai trouvé mes seuls skieurs de fond, un groupe de 4 qui discutaient. Puis le vallon qui remonte vers l'angle de la plantation des Allebasses juste au-dessus du haut des pistes d'alpin de Prabouré. Mais avant, j'ai coupé par la plantation et trois fois les pistes, où j'ai rencontré 4 rackettistes.

Il a commencé à neiger légèrement alors que je filais par une légère combe sur le bois Balayoux et plongeais dessous pour rejoindre le chemin qui mène à la jasserie du Clos.

Au loin, sur les pentes qui sont sous les jasseries de Champclose, il n'y a guère de neige, ainsi que sur Braveix et la bosse de Sichard. Mais c'est normal on est dans des orientations sud.

Sur le haut la neige était plus "poudreuse", mais une poudreuse humide, pas loin de la fraîche transformée, mais un peu plus sur le second terme.

Là ça neigeait plus fort. La glisse était un peu ralentie par cette "poudreuse", mais pour les fortes descentes ce n'était pas plus mal et en montée il y avait une très bonne accroche. Donc globalement une bonne neige à randonner.
Ensuite mais skis m'ont emmené sur les jasseries du Grand Genevrier, là où il y a celle du Coq Noir, en bordure de la route des Supeyres côté Saint-Anthème.

De là, je suis retombé sur le retour du sentier du colporteur en direction des jasseries des Jassoux. Puis avant celle de Jarmont je suis remonté un peu par les pistes de l'ancienne station de Haute Vallée, démantelée en juin 2007.

Ca ne neigeait plus et quelques lambeaux de ciel bleu se voyaient à travers des pans de nuages déchirés. La visibilité était bonne côté Loire sur l'est, mais les nuées accrochaient toujours la plantation des Allebasses et la montagne côté des jasseries de Pégrol.

Ensuite je suis passé au loin des jasseries de Viallevieille alors que le brouillard revenait, puis j'ai pris le vallon qui descend sur la Fayolle afin d'être à l'abri du vent, après j'ai frôlé la ruine du Château pour rentrer sur le barrage par le petit pont, et par le chemin très encombré d'arbres qui est sous la piste montant au barrage, je suis rentré aux Pradeaux.

L'enneigement est encore de bonne qualité mais vu l'eau qui ressort par endroit, le temps plus doux doit nous "bouffer" de la neige par dessous.

Voilà pour les nouvelles fraîches du front … de neige … :smiley:

Benbois a écrit :
si la neige est au RDV début Mars, pour les vacances, peut-être une traversée sur 3 jours.
J'avais prévu la même chose sur une partie plate du Massif central, comme Laubert, le Cézalier, l'Aubrac. On peut essayer de faire trace commune si tu me supportes. Dans tous les cas , je serai autonome. Laisses moi un mail pour communiquer en direct.
Demain je pars à la journée depuis le col des Supyères.

A bientôt, jacou4242@hotmail.com

Ce matin départ des Pradeaux sur le sud. Il a neigé durant la nuit, mais juste un coup de sucre glace qui a à peine poudré les arbres.
Dans la vallée, ce sont juste les voitures et les endroits froids des routes qui ont été saupoudrés.
Neige croûtée gelée mais pas tôlée, avec aux endroits à l'abri du vent, la petite couche de poudre qui s'est calée dans les moindres creux.
Par contre elle était assez humide et freinait la glisse, donc il fallait faire attention en descente et virer là où il n'y avait que la glace, de peur que le ski accroche trop et reste "derrière".
Une alternance nuages, soleil voilé, léger vent frais, un temps plus hivernal.

Donc le pré de la luge des Pradeaux, puis Chougoirand, un petit tour sur les berges de la Ligonne pour revenir et traverser la route au niveau de la maison du Gat et reprendre le chemin en face afin de revenir sur le pylône.

Mais 100 m avant, tout à droite, pour descendre sur la vallée de l'Enfer et son ruisseau. Le passage par la coupe de bois assez récente n'est pas à essayer tous les jours :-? : une pente très raide digne d'une noire d'alpin, mais en plus, avec des tas de branches mortes empilés en endins sur 2 m de haut, plus des plants repiqués avec deux liteaux pour les protéger des chevreuils, le tout en allés "droit dans la pente" de moins de 3 m de large. Et cerise sur le gâteau, le tout bien bosselé et gelé … :frowning:

Oups !!! :-? Heureusement il y a un chemin de débardage qui coupe un peu la pente et qui permet d'en retrouver un autre dans le bois et de revenir sur la coupe pour finir au ruisseau de l'Enfer tant bien que mal. :-?

La traversé du ruisseau s'est avérée aléatoire? Beaucoup d'eau qui court et pas de pont. Il a fallu balancer les skis de l'autre côté et sur les branches d'un groupe de fayard/favilloux qui avait daigné s'abaisser dans l'eau, passer sans se mouiller les pieds.

Puis j'ai Traversé la route des Pradeaux à Saint-Anthème et suis remonté sur celle de la Frétisse, que j'ai coupée pour remonter sur la jasserie entre la bosse des Ronzières et le creux du ru des Mortes.

Donc une légère descente puis une remonté sur les ruines des jasseries des Mortes, en laissant celles debout sur la gauche.

Enfin le rocher Y par le côté sud/est et la descente par le côté sud/ouest en technique alpine. C'était excellent d'ailleurs. :slight_smile:
Et le retour en allant rechercher le chemin entre le réservoir au-dessus des Pradeaux et la Tuile, puis à gauche par la bosse des Ronzières pour replonger sur le parking. La bosse était gelée mais là également excellente en technique alpine. :slight_smile:

Je me suis accordé une journée de SRN a partir de la station alpine de Prabouré.
1ere montée avec mes peaux de phoque "maison". Je les enlève, une rafale et un ski qui part dans la pente, comme avec Régis l'an passé. Mais là le domaine est bien plus petit. En redescendant, un skieur alpin m'indique où est mon ski. C'est de bonne heure, peu de monde sur la piste mais une bonne leçon sur ce qui faut vraiment éviter.
Puis direction le col des Supeyres,
Toute la journée : Neige croutée, glacée, difficile à skier sans peaux de phoque, des rares flaques de poudreuse reposantes et beaucoup de vent assez froid, des traces de ski mais j'ai vu personne, sauf un renard au loin à découvert .
Passage aux Jasseries du Grand Genévrier, traversée de la route St Antheme-col des Supeyres.
Je descends le long de la route jusqu'au pont. Montée agreable sur la face sud qui mène aux Jasseries de Champclose.
Puis la ruine de Goutte Noire.
Jasseries de Pegrol où j'ai repéré un abri pour bivouaquer sans tente ou manger, mais je me pose la question de la solidité du toit dont la charpente est faite de troncs de sapin assemblés par des tiges filetées. Qu'en pense les connaisseurs de lieux ?
Joli coin pour se retrouver avec ceux qui n'ont pas de tente.l
Puis direction col des Supeyres. Peu de kites malgré de bonnes conditions.
Le long de la plantation, retour au calme a l'abri du vent et de la bonne neige facile à skier. Cap sur le haut du site alpin via la cote 1409, puis sur la voiture.
Météo favorable en milieu de semaine …

Il existe des sangles pour relier les skis au mollet en cas de déchaussage, et sur le Forez, il faudrait inventer les sangles pour les dépeautages, reliées aux bras !

Sinon, un arbre non scié est bien plus résistant qu'une poutre rectangulaire…et vu le vent là-haut, le toit n'a guère le temps de se charger de neige…

Un bivouac tranquille dans le vent ce samedi 8 février. Voir images

Une sortie nocturne pour mon anniversaire avec deux belle filles en SRN mardi soir, elle est pas belle la vie.
Départ du béal direction l'est pause au chalet gauchon et retour en lisière de forêt sous la tempête de neige.
Pour la balade de ce mercredi c'était la sortie à ne pas manquer, j'ai d’ailleurs croisé N75 sur le parking de départ, mais j'en reparlerais plus tard.

demain je prend aussi le temps de répondre à Jaccou.


Après régularisation, il se trouve que j'ai donc 27 ans de RTT à récupérer et donc le beau temps de ce matin m'a décidé à monter au col du Béal cet après-midi, où je rencontre la silhouette longiligne de Benbois.
Il m'explique vouloir encaper P/H, Colleigne, la vallée de Chorsin, etc, etc…Ne voulant pas être un boulet pour lui, et ne voulant pas me faire péter une artère, je préfère le laisser à son étreinte avec la montagne…ou, ou ,ou…. voir photo ci-dessus !

Je suis partie en lisière ouest, par-dessous la route militaire, avec une belle vue sur l'Auvergne enneigée qui portait jusqu'au éoliennes du col de la Fageolle, puis la Lozère plus à l'Est.
Dommage que je n'emporte pas d'appareil photo, car le chaos rocheux entre la jasserie de Reclavet et P/H était splendide à voir, tout crépis de blanc, et où la neige ne collait pas, c'était la mousse qui complétait le tableau.
J'ai continué en direction de la Richarde, mais dans cette partie je n'en pouvais plus de résister à l'appel de la pente dans la meilleure neige de la saison . Et donc, pendant un moment, mon cheminement se résuma à des va et vient entre le haut et le début de la forêt en bas, puis redevint un peu plus direct à l'approche des burons.
Entre parenthèse, la vallée du Fossat vu d'en haut est magnifique !

J'avais décidé d'atteindre la Croix du Fossat, mais ça faisait déjà un moment que je luttais contre un vent de ¾ face, qui forcissait au fur et à mesure que j'avançais. Si je continuais, je le prenais pleine face, et je crois que sans peaux de phoque pour descendre, j'aurais reculé en marche arrière.
Donc demi-tour, tant pis, et direction P/H via l'épaule qui monte de Colleigne. J'avais le vent dans le dos, mais au fur et à mesure que je montais, le vent se durcissait et déplaçait toute la merveilleuse poudreuse à un mètre du sol.
Là j'ai eu une pensée pour la famille Chalopin qui n'aurait probablement pas hésité à monter la canadienne à cette endroit. Je suis à peu près sûr que le matin ça n'aurait pas senti les pieds dans la tente !
Somptueux tableau sur les Alpes enneigées + le Jura à Docteur Sancho et Maître Talon Libre.
J'ai franchi la crête en quasi chasse-neige et j'ai basculé dans le vallon qui mène aux pistes de Chameziau.J'ai traversé tout le haut de la station pour me retrouver au pied de Procher, toujours vent de dos.
J'aurais eu des notions de voile, j'aurais peut-être pu me débrouiller pour utiliser le vent comme remonte-pente. Mais comme ce n'est pas le cas, j'ai attaqué en traversées conversions, et j'ai fini la montée en chasse-neige. Je crois que le vent en avait remis une couche depuis mon passage au sommet. En plus, avec la neige qui volait la visibilité était un peu réduite, et j'ai manqué me vautrer dans les vagues qui se dessinaient au sol.
J'ai voulu passer vers la maison de Jean de la Lune, mais là-haut c'était l'Atlantique Nord, le Spizberg ou je sais pas quoi !

Et voilà, ne restait plus qu'à descendre ! Mais la belle poudreuse du début d'après-midi, s'était (à mon avis!) chargée d'humidité avec ce vent du Sud, et elle était bien moins délicieuse à manoeuvrer. Bah, tant pis, c'est la nature !
J'ai donc rejoint le chemin qui du col conduit au chalet Gauchon, et en bas, dans le vallon, à l'abris du vent, purée là c'était bon !
Et puis 2 ou 3 zigzags, et la voiture où ne restaient plus que celle de Benbois et la mienne.

Plus de quatre heures de ski, dans un moment je suis près du poêle à bois, puis sauna, la soupe, et maintenant je m'enquille un verre de genépi, cadeau d'un copain savoyard. Et sans oublier le petit air de Jazz qui va bien !
Manque plus que de magnifiques chaussures italiennes en cuir pour que le tableau soit parfait !

N_75 a écrit :

Plus de quatre heures de ski, dans un moment je suis près du poêle à bois, puis sauna, la soupe, et maintenant je m'enquille un verre de genépi, cadeau d'un copain savoyard. Et sans oublier le petit air de Jazz qui va bien !
Manque plus que de magnifiques chaussures italiennes en cuir pour que le tableau soit parfait !

Tu chausses du combien ?

Nous étions plus bas et plus au sud avec "Forez", sur la partie sud des Pradeaux.
C’était extra, comme vous avec une neige facile à skier, mais pas de vent.
Une journée à ne pas rater, car la météo n'est pas très favorable pour les jours à venir.
Grosse sortie de près de 4h, merci à mon guide.

Robert a écrit :

Tu chausses du combien ?

???
je suis fidèle à mon département jusqu"au bout des pieds (42), mais comme j'aime bien la Haute-Loire, j'ai parfois un pied entre les deux (42,5)

??? , parce que tu rêvais de belles pompes cuir en t'enquillant un verre de génépy et que j'ai de belles
Garmont qui s'ennuient un peu dans mon garage : bien qu'elles affichent du 42 , elles sont un poil trop petites
pour moi . Je ne les mets pas en vente sur le site parce que je ne les cèderais qu'à un grand vénérable chaussant du 41 voire 41,5 et sachant aimer les bonnes choses ( sauna, génépy , jazz etc ) :smiley:

Pas de merci, tout le plaisir est à chaque fois et avec chacun de vous pour le « guide ». :smiley:

Ben ouais … comme le dit ce bon N 75, c’était un jour à ne pas louper. Vue ouest sur le Puy-de-Dôme, le Sancy, le Cézallier, sud/ouest le Cantal et plus au sud-sud/est sur le Mézenc, tous panachés de blanc. Grand beau au départ, vent frais.

On a donc fait le sud avec Jacou, Chougoirand et la descente sur Rouffix qui était moins bonne que l’autre dimanche, neige moins poudreuse et plus rapide. Au soleil la neige déchargeait des arbres et formait de la glace pillée dessous. Gare pour le lendemain.

Après, pour remonter sur Molhac des passages étaient déneigés, il fallait « contourner ». Les nuages commençaient à envahir le ciel.

Puis le réservoir, les berges de la Ligonne, le Gat, le sentier du Chevreuil juste en face et que j’oublie à chaque fois de nommer « nommément » … et les sources de la Ligonne.

Puis pour finir on est reparti côté nord juste histoire de se faire la descente des Ronzières, au-dessus de l’auberge des Pradeaux, avec un coucher de soleil entre la couche de nuages et le Sancy, avec une luminosité superbe dans les pins guirlandés de neige. A l’abri du soleil, les arbres n’avaient pas perdu la neige, même des arbustes en avaient assez pour scintiller. :slight_smile:

100 m de dénivelé, c’est pas mal. La neige était très bonne côté montée, orienté nord/est mais la descente un peu moins avec cette poudreuse qui s’humidifiait par-dessous et par-dessus avec le soleil. Une neige, donc, parfois « cartonnée ».

Mais c’était quand même une journée extra à skier. :smiley:

PS : Bon, Robert, tu as l’écriture d’un bon gars apte à faire un tour sur le sud des Pradeaux, avè l’esprit … :lol:




Robert, ton attention me touche profondément !


forez a écrit :

PS : Bon, Robert, tu as l’écriture d’un bon gars apte à faire un tour sur le sud des Pradeaux, avè l’esprit … :lol:

Ouaip, il a raison Forez…t'aurais pas une bricole à venir faire dans le coin ?

De passage dans le Forez pour quatre jours en raquette avec un groupe de Breton. Je n'ai pas eu le temps de chausser les skis, mais croisé les traces de certains d'entre vous (notamment celles de Forez aux Pradeaux). Neige pourrie et lourde ce WE, très bien en raquettes, puis fantastique neige fraiche ce mardi du coté de l'Enfer et des sources de la Ligonne, tant aimées de Forez.
La prochaine fois j'essaye de vous attraper au vol pour une petite virée.

Portez vous bien

Damien

Si j'avais su … :frowning:

C'était donc toi avec tous ces Bretons (vu les immatriculations) et ces raquettes posées devant le foyer (enfin l'ex foyer de fond).

C'est pas mal le sud en raquettes, comme à skis …

Porte-toi bien Damien ! :smiley: :smiley:

Des volontaires pour rando sur les Crêtes du Forez ce dimanche ?

En altitude ?
Au départ du Béal ?
Au départ du col des Supeyres ? A éviter pour se garer facilement car je crois qu'il y a un championnat de France de kite, mais ça peut être beau à voir si on part du Béal
http://www.kitenews.fr/event/championnat-de-france-de-snowkite-2014/


Météo pas pire …
Je ne suis pas dispo dans la semaine suivante.

PS on a du se croiser Damien, car mercredi a midi, je suis aller remplir mon camel au foyer et je suis tombé sur des bretons …

Temps pas engageant du tout cette après-midi :frowning: et pourtant, au final, une sortie à ne pas rater !!! :-o

Départ sous la Grosse Font à 1160 m où il pleut avec 1 ou 2 flocons égarés au milieu.

Essai très concluant des demi peaux achetées cette saison pour justement, permettre de gravir moins physiquement les 400 m de dénivelé jusqu'au mont Thiallier. :slight_smile:

Un bon achat également à moins de 11 €, des gants fourrés enduit PVC, qui servent à travailler en milieu froid. Mais avec cette humidité c'est ce qu'il faut. Qu'importe l'orange qui flashe pourvu qu'on ait les doigts au sec. :slight_smile:

Au-dessus du col de Chansert, la pluie s'épaissit puis Vers 1350 m environ, enfin c'est la neige. Je tombe les peaux au sommet du bois et surtout à l'abri, car en haut ça ventile un peu. La neige humide accroche bien.

Descente très bonne sur les jasseries du Fossat, mais surtout dans la pente du mont Thiallier, car sur le bas la neige a tendance à enfoncer. La faute je pense aux nombreux rus qui serpentent et doivent bouffer la neige par dessous avec la douceur.

La descente avant de franchir le ruisseau et le verrou des Reblats est bonne également. Il faut juste faire attention aux rus et autres levées, très marqués. Les spatules enfoncent et ne veulent pas ressortir. Encore une fois la faute à l'eau qui doit courir dessous.Les bâtons font parfois de même, traversant la couche pour aller presque "chatouiller les petits chinois" :lol: dans des trous qui paraissent sans fond.

La descente du mur avant la vallée est très bonne dans cette neige. L'enneigement est très conséquent. Il ne neige presque plus. Passage à la cave paternel (attention juste avant, un arbre en travers au niveau du carrefour avec le chemin venant du mont THiallier, mais pour l'instant ça passe dessus) et remonté sur le Recurady puis le chemin de la croix des 2 bergères (foudoyées comme nous l'a expliqué Damien63).

Je file sous le suc de Pégrol où je pensais voir des voiles de snowkite :frowning: car il y a normalement ce week-end une manche du championnat de France. Mais rien à l'horizon, juste quelques vieilles traces.

Il ne fait pas froid. Je pensais filer sur les jasseries de Pégrol et rester à l'abri dans le vallon sous le suc côté nord/est jusqu'au carrefour de Pradoux, mais finalement j'opte pour la montée directe.

La visibilité est bonne, on voit bien le mont Thiallier, pierre Bazanne et Roche Gourgon. Sur la croix de Barras, c'est pas mal déneigé. Pour aller par là-bas, il faut mieux éviter en ce moment un temps de brouillard, si l'on veut tracer sa route par rapport à la neige.

Puis à mi chemin du haut du suc de Pégrol, les nuages accrochés sur Pierre-sur-Haute descendent et ça se met à neiger à gros flocons avec un bon vent d'ouest.

Du haut du suc, je bascule sur les ruines des jasseries de Pradoux pour chercher un peu d'abri. Le sommet du mont Thiallier est caché mais on distingue ses pentes et la lisière de forêt des Reblats.

La croix du Fossat a de la neige à 10 cm environ sous le socle. Pour remonter sur les rochers de la Pause, je reste dans la pente pour être à l'abri. j'ai eu la bonne idée de prendre mon masque de brouillard d'alpin et il sert vraiment.

La descente des rochers et bonne puis celle ensuite dans le bois extra. Juste ce qu'il faut pour glisser assez sans aller trop vite, ce qui permet de passer d'un tertre à l'autre. C'est la première fois que je la fais dans d'aussi bonnes conditions de neige. :sunglasses:

Demain la météo est meilleure alors tous au ski avec cette belle neige. :smiley:

Ca neige fin jusqu'au carrefour de Domas mais la descente du pré de la Grosse Font ne glisse rien. Le peu de neige fraîche s'est transformée au contact de l'autre.


Demain matin Jacou, je monte au plus près aux Pradeaux mais juste pour la matinée. :slight_smile:

Merci Forez pour tes infos précieuses.
Je pense me faire un petit plaisir sur le milieu de journée.

Je pense me garer au col des Supeyes après un arrêt à la boulangerie de St Antheme.
J'irai faire un pèlerinage en direction des radars puis a la croix de Fossat et retour par la cave paternelle.
Je n'y suis pas encore aller de la saison

Aux Pradeaux la neige y a bien ramassé depuis mercredi dernier. En montant, j'ai vu la bosse à 1188 m, côté sud vers le puy de Loir, elle est bien déneigée. :-?

On va dire que 1200 m c'est bien la "limite" … A partir de 1300/1400, suivant les expositions, enneigement très correct. :slight_smile:

Départ côté barrage en montant de suite sur le réservoir. Temps voilé, ça avait légèrement gelé, neige gros grains recouverte d'une infime pellicule de fraîche.

Puis 50 m plus haut en altitude, la couche de fraîche s'épaississait et c'est devenu franchement bon à skier, avec une bonne accroche.

Un passage dans le vallon des jasseries des Mortes puis vers les ruines et ensuite celles du Piroux avec une vue sur les Limites de l'autre côté de la vallée de l'Ance et Saint-Anthème. Mais ça paraissait bien déneigé.

Ensuite passage côté est du rocher Y pour traverser la route de la Tuile et faire le vallon qui redescend dans le bois de Naufrange, via des jasseries sans nom, jusqu'à la route de Prabouré, là où il y a une barrière à neige DDE verte. Orientation nord, donc descente extra bonne. Il faut juste ralentir au milieu quand on se retrouve dans les favilloux et les rus, où il faut chercher son passage.

Puis une remonté en coupant la piste de fond de Prabouré, directe sur le plateau, afin d'aller titiller le haut du vallon qui part de l'angle est de la plantation des Allebasses sur le pont de la Fayolle.

Une remontée sur le haut du plateau qui domine les jasseries de la Fayolle. C'est une courbe à 1400 m (elle culmine à 1409 m) très caractéristique sur la carte. En effet, on dirait un peu la botte italienne, avec beaucoup moins d'élégance, plutôt un genre de sur-chaussure. :lol:

De là, plongée dans la combe sous la liaison haute de ski de fond entre la tête des téléskis de Prabouré et le bois du Coin. Extra à skier mais avec une visibilité bonne pour voir le paysage mais mauvaise pour distinguer le relief, alors ça surprend un peu les variations de terrain.

Puis une légère remontée sur la piste de fond histoire de faire la descente des 4 Rochers, juste à côté de la piste, le long du bois, là où la poudre s'est accumulée, et jusqu'au bois du Coin (croisé une quinzaine de fondeurs et autant de rackettistes).

Et enfin une dernière plongée sur la gauche de la ruine du Château puis sur le haut du barrage, avant de rentrer par le petit pont puis le long du barrage directe.

Donc encore une bonne sortie, moins humide que hier, sans vent et avec un temps pas froid, mais ça, on ne peut que s'en douter.

Tant que le temps tient (belle formule non ?) ça ira, mais si ça veut "redoucer" (comme le dit un ancien) ça ira plus … ou vraiment plus haut … :slight_smile:

Et chez nous, haut on connaît, plus haut aussi mais plus haut que haut, alors là, ça ne va plus, il manque des mètres … :lol: :lol:

Bon, et bien à mon tour !
Un peu honte de raconter tellement ça frise l'indécence !
Pour pas changer, Béalland, mais je me gare dans le dernier virage.

Déjà, depuis mercredi, la neige a bien dégusté, et la bruyère commence à apparaître. Le bas des pistes de Chameziau, ça doit être bien limite, et ils vont certainement lâcher les chevaux des compteurs électriques et ouvrir les vannes pour fabriquer de la neige afin de fonctionner pendant les vacances.
J'ai envie de dire que c'est mort en-dessous de 1200m !
Mais au-dessus, si l'on fait abstraction de quelques plaques de glace, c'est du caviar à la louche !

Je suis monté direct un peu à droite du Pas de la Croix afin de gagner la butte qui domine le retour des pistes de fond. Et là, azimut le bas, les aulnes servant de piquets de slalom, et ce fût Sotchi en Forez !
Une fois en bas, demi-tour pour gagner le Puy Gros, et là, deuxième manche du slalom, qui m'a embarqué dans la petite Laponie chère à Benbois. J'ai donc errer au milieu des pins à crochet et des bouleaux, un peu comme dans un labyrinthe dont les murs auraient été les ruisseaux qui sillonnent le bois. Une fois trouvé la sortie, j'ai gagné la lisière nord de la[d] taïga[/d] forêt, que j'ai ensuite suivie jusqu'au Fossat (de la Loire, pas de jaloux, chacun le sien avec les Auvergnats).

Retour au beau milieu[d] de [/d][d]la[/d][d] toundra[/d] du plateau, traversée du[d] canyon [/d]ruisseau, toujours aussi fantastique et azimut un peu à droite du Pas de la Croix où j'ai croisé mes traces.

Puis plein Ouest pour voir si l'Auvergne est toujours à la même place, et direction la route de Saint Pierre en croisant au-dessus du chapelet de jasseries.

Puis montée en haut la butte qui domine le col, serrages des lacets, et séances le big toe et de little toe jusqu'à la voiture.
Un dernier petit mur de neige crée par le vent à négocier, traversée du ruisseau dont un pont avait cédé lors de mon passage il y a quelques semaines, et la voiture.

En rangeant les skis, je me suis fait la réflexion, que si les psys montaient leur cabinet jusqu'aux champs de neige, à la fin d'une saison, leur clients seraient guéris, et les salles d'attente vides !

Temps tout grisaillou au départ, qui c'est illuminé au fil de ma périgrination. Mais bizarrement, c'était bien bouché tout autour, sauf au-dessus de cette petite Laponie.