Voilà, j'aimerai avoir votre avis sur la manière d'estimer la difficulté d'une randonnée nordique :
- Il peut y avoir un paramètre de résistance, de distance à couvrir… mais ne suffit-il pas d'indiquer des informations chiffrées sur le kilométrage (en développé) et la dénivellation.
- Il peut y avoir des difficultés techniques à la descente, forêt, pente raide, chemin étroit, souvent glacé.
- Il peut y avoir un engagement : secours lointains, bivouac, risque de chute (passage au-dessus de barres rocheuses).
- Il peut y avoir des difficultés d'orientation (peu de point de repères….
Pensez-vous qu'il faille développer une cotation SRN spécifique ou bien adopter des cotations ski de randonnée classiques (échelle Traynard : S1 à S7 - échelle Blachère: MS, BS, TBS ou l'échelle Toponeige ou Shahshahani : 1.2 E1 R).
Pour plus d'informations sur ces échelles, voir les liens suivants:
–> http://www.montagneinfo.net/index.php3?sid=0&gid=0&NoIDTexte=9&et=7
–> http://www.ffme.fr/ski-montagne/cotation/echelle-volo.htm
N'hésitez pas à me faire part de votre avis.
Hello Talonlibre,
C'est un sujet intéressant. A l'origine du site, nous avions évoqué la problématique de la cotation.
Sujet 1
Je ne crois pas qu'il soit utile de réinventer un système de cotation. Il en existe des performants.
Dans le cadre des topos sur www.skirandonnenordique.com j'avais opté par le fait d'annoncer les difficultés éventuelles. C'est plus facile que de donner une cotation. Le risque de la cotation est d'en faire trop. A mon avis, il n'y a pas plus de 3 niveaux en randonnée nordique.
A suivre….
je pense qu'une cotation mème très détaillée a un interèt certain en ski alpinisme dans la mesure ou les courses comportent un certain nombre de passages obligés .
Or en Srn on n'est pas tout a fait dans la mème configuration et il est souvent possible de choisir son itinéraire
Autrement dit en ski alpinisme il est important de coter
pour prévenir le skieur des difficultés techniques qu'il
devra nécessairement aborder .
En Srn la cotation devrait simplement faire référence à l'expérience du skieur ( débutant, experiementé ou très experimenté ) sachant que cette expérience lui permettra le cas échéant de contourner les difficultés ….
C'est pour cela que personnellement j'aurais penché pour une échelle inspirée de l'échelle Blachère en ajoutant un niveau au départ, celui de skieur débutant, celui qui vient de mettre des skis aux pieds (en venant de la raquette ou de la marche par exemple) et qui peut néanmoins découvrir certains itinéraires faciles et assez plats.
La difficulté du ski s'entend avec le talon libre, bien sûr.
Les difficultés particulières (orientation, passage scabreux ou exposé à la montée ou à la descente, crampons utiles, orientation, éloignement des secours, bivouac obligatoire… seraient indiquées dans le texte.
Cela donnerait :
–> SD : skieur débutant, terrain assez plat avec de courtes descentes, larges et sans difficultés techniques où un simple chasse neige permet de s'arrêter très facilement. En cas de neige abondante, il faut pousser sur les bâtons à la descente.
Exemple : Le pas du Golet par la route depuis ND des Millières - Grande Lanche - Massif du Grand Arc.
–> SM : skieur moyen (pas forcément amateur de cuir :-D), maîtrise le chasse neige et le stem, sait s'arrêter et déraper. Est peu à l'aise dans des pentes raides ou dans les neiges difficile.
–> BS : bon skieur, passe sur presque tous les terrains et maîtrise dérapages et virages parallèles…
–> TBS : très bon skieur, maîtrise toutes les techniques du ski talon libre, adapte son choix de virage aux conditions de neige, peut descendre en talon libre des pentes raides dans toutes les conditions de neiges.
Régis, Jean-Christophe,
Vous connaissez la classification à 4 degrés des itinéraires que j'ai proposée (il y a quelques mois déjà).
Elle ressemble beaucoup à la dernière proposition de Jean-Christophe dans ce fil (et pour cause - nous l'avons élaborée en collaboration).
Même si elles reviennent finalement au même, je préfère ma présentation, par type d'itinéraire, à celle de Jean-Christophe, par niveau technique du skieur.
Il faudrait peut-être que je poste ma proposition ici.
Nicolas,
J'avoue qu'aboutir à une cotation ouverte vers le haut (il n'y a pas vraiment de limites dans l'utilisation du matériel moderne de SRN - on peut faire beaucoup de choses avec une seule paire de skis), simple à lire et prenant en compte tous les terrains serait utile.
Peut-être faudrait-il reprendre nos idées de cet été, mais il faut aboutir à quelque chose de très simple : c'est pour cela que je me basais sur l'échelle Blachère.
Cela doit être clair pour des non-spécialistes et je serai ravi que tu nous fasses part de ton avis éclairé.
Pourquoi je me base sur le niveau technique du skieur, c'est parce qu'un seul passage peut rendre un itinéraire plus difficile (s'il est court, on peut annoncer dans le descriptif que l'itinéraire est accessible en déchaussant sur un court passage).