Le SRN, ça casse les genoux?

Dis papa, si je descend vite en SRN et que je tombe, je me fais un genoux ?

C'est un sujet que l'on aborde pas souvent. Avez-vous des retours sur des chûtes qui vous ont posés des soucis de santé ?

>> Sur nos fixations, il n'y a pas de système de sécurité de déchaussage.
>> La vitesse en rando nordique est-elle suffisante pour se faire un gros bobo ?

Le sujet mérite réflexion. On me pose régulièrement la question, et j'aimerais avoir votre avis sur le sujet !

Est-ce que les soucis ne vont pas augmenter avec le matériel de SRN moderne ?

Qu'en pensez-vous ?

Hello,

J'ai connaissance d'une personne qui s'est fait un tassement de vertèbre en se prenant un trop. La vitesse y était pour quelque chose mais pas vraiment le matos (quoique on ose aller plus vitre avec un matos adapté). Et j'ai une amie qui s'est fait une entorse du genou suite à une chute en SRN. Rien au ligament.

Bonne soirée,

SoL

Je trouve au contraire que le talon libre limite vraiment la casse en cas de chute.
Pour en avoir subi pas mal l'hiver dernier, à grande vitesse, dans de la bonne pente, sur de la neige béton… systématiquement, le fait d'avoir le talon libre a permis une plus grande tolérance dans le mouvement de la chute. Clairement ,j'aurais fait les mêmes chutes en ski alpin ou snowboard (que je pratiquais beaucoup jusque 2 ans en arrière), j'aurais eu beaucoup de casse. Je me souviens de petites chutes pas méchantes en snowboard, mais qui ont bien tiré sur les genoux, avec de bonnes douleurs et gênes pendant des semaines.

Certes, je vais beaucoup moins vite en srn/telemark, mais j'ai beaucoup plus confiance. Et puis à la vitesse des pistes je préfère les courbes tranquilles et élégantes entre sapins :smiley:

Pour le système de déchaussage, j'ai un collègue grand pratiquant de telemark depuis + de 30 ans qui a testé. Il a tout de suite abandonné et est repassé aux fixes classiques, avec lesquelles il n'a pas eu beaucoup de problèmes !

Pour l'augmentation avec le matériel moderne, je me pose la question de la pratique. Même si les skis permettent d'élargir l'horizon de pratique en se rapprochant de la rando alpine (j'ai d'ailleurs comparé mes rossi BC110 avec des Trab de rando alpine tout récent : même ligne de côte, pratiquement même poids etc.), permettent d'aller + vite, d'envoyer + etc. est-ce que les pratiquants vont suivre vers l’extrême des possibilités ? Je pense que celui qui se tourne vers le srn le fait pour des raisons bien précises (en tout cas pour les personnes que j'arrive à convertir, et les personnes que je rencontre sur le terrain). Pour caricaturer, je ne pense que ça vienne à l'idée de grand monde de se taper un couloir de ski de pente extrême avec des Epoch. Certes on peu aller + vite etc., mais ça reste sûrement dans le cadre d'une pratique "srn" où exploser le compteur en slalomant à vitesse grand V dans une pente à 45 est loin des préoccupation non ?

Bref, juste une réflexion en passant, où j'ai écrit en réfléchissant ! Ca n'aura peut-être plus de sens à la relecture demain :smiley:

Ps : je suis coutumier des douleurs et problèmes de genou, donc je parle au regard de cette "caractéristique" !

Ps² : je trouve que ce fil rejoint un peu l'autre ouvert par Régis concernant la fragilité des srn (avancée par un vendeur très futé&#8230smile. Derrière tout ça on sent les questions soulevées par l'évolution du matos - et c'est bien !

Je suis d'accord avec Geoff, c'est rare qu'e ski nordique on se fasse mal aux genoux.

En alpin, la cheville étant bloquée, on joue plus sur les genoux et les hanches. En fond, il y a la cheville en plus qui vient "travailler" en amortissant les torsions.

Malgré tout le ski de rando est bien plus hard que le ski de fond sur piste.

Je m'en aperçois à chaque fois ! 15 bornes en rando c'est autre chose que 30 sur piste. La vitesse n'est pas la même alors c'est rare voire même jamais que l'on se retrouve essoufflé comme sur piste, le cœur monte moins, mais parfois on sent des moments où ça cale …
Pour obtenir le même résultat sur piste, il faut se donner.

C'est un peu comme le vélo de route et la course à pied.

Tu peux faire 50 ou 70 km en route sans trop forcer, alors qu'à pied, même sans vouloir forcer, tu portes le poids de ton corps …

Mais c'est vrai qu'il ne faut pas vouloir avec des skis de rando nordique, faire de la rando alpine, il faut adapter le matériel au relief.

En ski de rando nordique, même sur une faible pente lorsque la neige est bonne, on prend un grand plaisir à tracer des courbes, même à une vitesse peu élevée.

Je connais une personne qui n'est pas un bon skieur et qui s'est démoli un genou en ski de fond, dans une descente anodine.

Je suis d'accord que ce post rejoint celui sur la fragilité des SRN.

Mon epouse a fait une chute sans gravité ,le week end dernier,elle a cepandant mal a un genou et pas de ski ce week end.
Avec des voilé hardwire et des chaussure rigides ou semi rigide,il serait preferable d'avoir une securité .
Voilé ne commerciallise plus son système,je pense me diriger vers ca:
http://www.telebry.com/shop.html
Regis si tu peux te procurer un système de ce type je suis preneur.
Ceci dit je ne pense pas qu'on risque un rupture des ligaments croisés,ou une fracture de l'epine tibiale ,mais j'applique le fameux principe de precaution.

Salut,
En débutant le télémark je me suis acheté les fix 7tm qui déchaussent. Sur piste, c'est pour l'instant resté inutile. En rando au contraire, je dirai que déchausser m'a sauvé quelques genoux (surpris par le terrain ou branche recouverte de neige).
En SRN, je n'ai jamais eu de pb lors de chutes, généralement vers l'avant avec un matériel assez souple. En revanche quand la neige se fait carton ou croûtée,
et que le ski "arrière" veut se faire la malle dans une direction qui n'est pas la bonne, il m'est arrivé de forcer pour rentrer un virage et de me rendre compte que je n'aurais pas du.
Au final rien de méchant, mais une alerte suffisante pour me dire qu'il était possible de se faire un genoux avec ce matériel.
Vu qu'une bonne gamelle est largement préférable à une saison sans glisse, si une solution légère existe je ferai parti des intéressés.

Hello,
Je crois que l'évolution du matériel de SRN, va de paire avec une évolution de la pratique et des pratiquants.
Les skis fins alliés à des chaussures et fix, de type xadv ou nnnbc avaient tendance à cantonner les pratiquants dans des terrains très faiblement accidentés. A l'exclusion de quelques farfelus du genre Barnett, les pratiquants ne cherchaient pas spécialement la pente.
A mon sens, l'essence du SRN était et restera, le plaisir de se déplacer dans une nature belle et préservée. L'apparition d'un matériel plus large, plus stable en descente, permet avant tout à un randonneur d'étendre le champ des possibles dans les balades: certaines pentes où on ne serait pas allé parce que cela aurait été trop galère avec du matériel fin, deviennent accessibles aux pratiquants de la première heure.
Parallèlement il me semble que ces évolutions matérielles, attirent l'oeil de nouveaux pratiquants qui cherchent une pratique orientée nature, mais qui n'étaient pas prêts à faire trop de concessions sur les plaisirs d'une glisse un peu plus sportive en descente.
Je considère le nouveau matériel de SRN un peu comme un trait d'union entre le SRN fin et le ski de rando alpin.
Dès lors qu'on en vient à une pratique un peu plus sportive en descente, on s'expose forcément à des risques d'accidents qu'il faut quand même bien relativiser.
Beaucoup de gens qui viennent du ski alpin ou de la rando alpine, posent cette question de la fix qui ne déchausse pas. Tant qu'on a le talon qui décolle, un ski léger et une chaussure souple, on ne peut pas se permettre le même engagement qu'avec un matériel plus rigide. Il y a certes du plaisir a récupérer en descente, mais à des degrés de pente et de vitesse qui resteront inférieur.
Ensuite cette souplesse du matériel limite considérablement le risque de traumas dans les chutes. A vitesse identique, quand on aime pas l’hôpital, on a 15 fois meilleur temps de chuter avec du matos de SRN, qu'avec du matos alpin qui serait mal régler et qui ne déchausserait pas.
Après dès lors qu'on éteint TF1 et qu'on sort de son canap, on s'expose forcément à d'autres risques que l'accumulation de cholestérol.
Mais il me semble que le SRN est encore loin de rivaliser avec l'alpin en terme de risque traumatologique.
En plus de 10 ans de boulot, je compte 5 traumas relativement conséquents:
- 2 entorses genou, une entorse poignet sur des chutes avec une vitesse inférieure à 15-20 km/h .
- un tassement de vertèbre et une fracture malléole sur des chutes à l'arrêt

Sur le volume de sorties que cela représente, j'aurais tendance à dire que pour mercredi prochain c'est moins dangereux d'aller en SRN, que de rester à la maison pour ouvrir des huîtres :smiley: .

Pour ma part je pense que les deux genoux, la vertèbre et la malléole sont liés à une crispation et un refus de la chute. Le refus de la chute est un réflexe, on peut difficilement lutter contre, mais la crainte de tomber reste à mon sens le principal risque de trauma en SRN.
Les deux genoux auraient sans doute pu être évités avec des fixations qui déchaussent.
A chacun de prendre en considération, le surcoût, le surpoids, le risque et de faire son choix en fonction de sa pratique. Pour ma part je dirais que plus on s'oriente vers du matériel lourd et rigide (coque plastique) plus la fix qui déchausse devient pertinente.
Ces fix qui déchaussent sont très bien avec une réserve pour les quelques déglingués de mon genre qui sont capable de débrancher le cerveau dans le cadre d'une pratique perso: passer un certain seuil de vitesse ça fait chi… de déchausser sans raison sur un appuis bien marqué, une réception de saut ou autre.
La dernière fois que je suis allé à l’hôpital à cause du ski, c'était il y a près de 15 ans, pour une 7 tm qui m'avait fait comprendre qu'elle n'était pas faite pour une pratique du TK un peu engagée. Le déchaussage intempestif m'avait coûté un gros mois de coupure, un pantalon tranché par une carre, une bonne série de points en surface et quelques autres pour refermer la capsule articulaire du genou. :-?

Chouette témoignage comme d'hab Sancho !

A propos des réflexions des personnes venant de l'alpin, c'est exactement ce que j'entends autour de moi, quand on s'intéresse à cette drôle de pratique qui m'occupe les week-end, et qui m'éloigne des potes partis en rando alpine :

"C'est pas trop dur de tourner avec le talon détaché ?"
"T'es obligé de tourner en télémark ?"
"Tu peux faire du virage alpin ?"
"Tu peux faire elle ou telle sortie alpine avec ce matos ?"

Et surtout, très souvent, les raisons de l'intérêt porté au srn, et ce qui fait qu'on me demande des initiations est :

"Les raquettes ça me gonfle, sur le plat c'est bruyant et pénible, et absence de fun à la descente"
"L'alpin c'est trop engagé, et quand je veux aller sur des terrains + pépère le matériel ne convient pas"
"J'ai envie de faire des sorties dans l'esprit raquette, 4*4 en nature mais en conservant la glisse".

Bref, je reste persuadé qu'il y a une notion de choix de pratique et, surtout, des raisons de s'adonner au srn à prendre en compte dans ces débats. Comme tu dis Sancho, le nouveau matériel représente le rait d'union entre le srn et la rando alpine, et ça je le sens bien également.

Personnellement, c'est comme ça que je conçoit ma pratique.

Je suis plus col que sommet, plus fond de vallée que crête, plus petite combe parsemée de sapins que pente de glacier. J'aime descendre, mais je préfère la tranquillité d'un beau virage telemark élégant dans une belle neige, afin de franchir un petit obstacle dans l'itinéraire de la journée, à une montée et descente toute blinde en faisant la queue parce que les conditions font que l'itinéraire rando alpine est noir de monde (je caricature ok :smiley: ). Du coup l'équipement (voilé 3pin hardwire, rossi bc110 et scarpa t4) me semble parfait pour ça. Ma limite pour l'instant est mon piètre niveau technique, mais je m'éclate et c'est ce qui compte (je ne m'éclate pas en rando alpine, ou rando snowboard comme je faisais). Si un jour j'ai un désire de vitesse, espaces de pratique différents etc. qui dépasse les limites de mon matos large de srn, j'investirais dans du matos de rando telemark "alpin" (voilé switchback, chaussure de 10kilos, ski fat etc.).

Ps : sinon, un bon moyen pour se renforcer un peu les jambes : le skating :smiley: Je m'y suis mis depuis 15jours (pour l'entretien physique et pour pouvoir tirer une pulka plus efficacement dans 50cm de poudreuse !), et "pétard" comme ça travail :-o

( HS @Geoff
Tu dis que le skating ça travaille, mais c'est peut-être bien parce que tu ne t'y es mis que depuis 15 jours.
Pour en avoir pas mal fait quand j'étais plus jeune, je ne trouvais pas ça plus dur que du vélo ou VTT que je pratiquais également à l'époque, avec la possibilité en plat ou faux plat montant de jouer uniquement sur la glisse.
Après, pour viser un marathon en 2 heures (ce qui n'est pas ton cas je suppose), bien sûr ça travaille ! )

Mais pour en revenir à nos genoux cassés suite à la pratique de libérer le talon, la réponse ne pourrait-elle pas se trouver du côté du "Telemark pur".
Je ne suis plus au courant de ce qui s'y fait côté matos de nos jours, mais il y a au moins une demie génération qui a dévalé les pentes aux côtés des skieurs alpins et des "snowboardeurs", avec des coques rigides et des fixations sans sécurité.
Et le pourcentage de flinguages de genoux était-il supérieur chez les Talons Libres ?
Désolé de ne pas avoir la réponse !

Quelques études ont été réalisées par nos amis d'outre-atlantique :

http://faculty.washington.edu/mtuggy/telepag1.htm

http://www.ski-injury.com/prevention/nordic_prevention

http://www.ski-injury.com/specific-sports/nordic

Sinon, la seule fois où je me suis blessé en plus de 40 années de ski, c'est en telemark à cause d'un rocher caché sous la poudreuse (pendant mon monitorat fédéral).

Je skiais sur des skis aux mêmes côtes que les SRN larges actuel, avec une fixation à câbles du genre des Chilis, et des scarpa T1 à 3 crochets.

Le rocher a bloqué le ski amont, et comme j'attaquai un peu la cheville cheville a tourné… ce qui a préservé le genou. Résultat, une bonne entorse avec arrachement osseux, mais pas les croisés.

Comme Sancho, je pense que même avec des coques de telemark légères, le risque est quasiment (pas totalement) nul pour les genoux. Sur des chaussures souples, ce sera la cheville qui dégustera.

Et encore, j'ai souvent vu des fixations N75 de telemark s'ouvrir en cas de grosse gamelle, ce qui pose la question du leash ou d'une sangle pour ne pas perdre le ski.

Le risque pour se faire mal, c'est la branche vicieuse ou le rocher qui coince un ski, ou encore la chute sur un manteau neigeux trop faible. Avec un peu de lecture de terrain et de la prudence, cela peu s'éviter.

On prend moins de risques en srn que sur la route.

Joyeux Noël à tous et à toutes :lol:

Il n'y a pas que les genoux …
Il y a 15 jours, chute sur une neige très gelée, vitesse moyenne : entorse du pouce gauche par la dragonne.

Pas mal sur le coup, mais douleurs en sollicitant l'articulation quelques jours après.

Je porte une attelle mais aucune amélioration depuis.

Bonne trace

Le coup du pouce de Ducky est un grand classique qui prête rarement à conséquence. Ce n'est pas souvent qu'il y ait besoin d'une atèle ou même d'un strap, mais c'est le genre de petit trauma qu'on retrouve souvent chez les skieurs qui commencent un peu à attaquer.

Enlever la dragonne pour les descentes limite bien le problème.
Talon libre et mains libres !

N_75 a écrit :
( HS @Geoff
Tu dis que le skating ça travaille, mais c'est peut-être bien parce que tu ne t'y es mis que depuis 15 jours.
Pour en avoir pas mal fait quand j'étais plus jeune, je ne trouvais pas ça plus dur que du vélo ou VTT que je pratiquais également à l'époque, avec la possibilité en plat ou faux plat montant de jouer uniquement sur la glisse.
Après, pour viser un marathon en 2 heures (ce qui n'est pas ton cas je suppose), bien sûr ça travaille ! )

(Réponse HS : effectivement, au début c'était bien dû à mon apprentissage, où je forçais plus qu'autre chose !! Maintenant que j'ai bien assimilé les choses, le travail physique n'est plus du tout le même et moins fatiguant. Par contre, je travaille plus qu'à vélo, vtt ou tout autre sport que j'ai pratiqué - mais c’est sûrement dû à la manière dont je pratique tout ça. Je sens que c'est l'ensemble du corps qui travail, et bien souvent des muscles que je n'ai pas souvent utilisés :-D Bon après, on y va fort, puisque l'on skie minimum 3h de manière très intense).

J'aime me lancer en télémark dans les pentes digne de ce nom avec mes SRN. j'ai mis 2 ans à apprendre sur le tas, donc Je suis tombé très souvent.

de mon point de vu, ou j'ai de la chance, ou c'est que le SRN ne présente pas de risque majeur.

seul cas posant problème c'est quand le ski reste bloquer…
- branche, tronc,
- neige très très lourde
-
là ça tire et peu faire mal…

Fisher 875/ski large à écailles type annum

Mon avis de débutant (1an de pratique) lourd (103 kg) et mauvais skieur de piste mais pratiquant le nordique skating et gros marcheur nordique :
Côté risques pour les rotules, hanches et chevilles , le srn est bien moins risqué que le ski nordique sportif, tant que la pratique est celle historiquement définie, à savoir un ski de déplacement sur des reliefs moyens tant en montée qu'en descente, au delà rien ne vaut les équipements sra. Le skieur progresse en glissant ce qui fait qu'il n'y a pas de chocs sur les articulations. Une mauvaise technique bâtons est à considérer aussi, la rotation dorsale peut entrainer des traumas lorsque les efforts ne sont pas correctement appliqués (merci aux tech. Marche rando nord).
Côté charge physique, à moins d'un niveau technique exceptionnel en ski nordique, le srn demande bien moin de capacité que le ski skating. L'image que je me donne est la suivante : 1heure de ski skating = 3 h srn = 5h mn = 3h vtt avec 500 m d+

Passez une bonne bascule d'an

POL a écrit :
tant que la pratique est celle historiquement définie, à savoir un ski de déplacement sur des reliefs moyens tant en montée qu'en descente, au delà rien ne vaut les équipements sra.

C'est à mon avis restreindre considérablement les possibilités offertes par le srn…

Peut etre.
En realité seul le skieur decide de son itineraire.Mais si une pratique plus alpine que celle dont parle Pol venait a se generaliser il ne faudrait pas s'etonner a ce que les loueurs fassent signer des decharges.
Le srn s'adresse au plus grand nombre le seul prérequis est le chasse neige.
Il faudrait un fil specifique sur ce point ,désolé pour le hors sujet.

Je ne vois pas trop en quoi la maîtrise du chasse-neige devrait être un pré-requis pour pratiquer le SRN.
Si j'avais mon mot à dire dans les programmes péda de l'ENSA ou du CNSNMM, je dirais qu'une à deux heures de SRN devrait être un pré-requis avant de débuter en ski alpin ou en ski de fond.
Le matériel de SRN est d'un point de vue équilibration: deux fois moins exigeant que le ski de fond.
Le matos de SRN permet à un débutant qui veut évoluer vers le ski alpin: de découvrir les premières sensations de glisse sans être perturbé par un pack matériel qui le prive de tout ses repères liés à sa motricité naturelle.

Mais le chasse-neige, c'est super exigeant physiquement : ça casse les pattes :lol: