un sujet qui emmène le ski de randonnée nordique a ça limite
Dans les neiges de printemps trop chaudes, la présence d'écailles, freinent brutalement la descente .
Il faut être réactif pour ne pas piquer du nez , ce qui est la chute la pire pour les cervicales!
Faisant quelquefois de la piste, c'est assez pénalisant sur les parties plates ou il faut ramer pour avancer, quand les copains en ski lisses, passent pleine balle.
Du coup quand je sort du domaine nordique ,pour rechercher la pente ( Sancy, Cantal) , je reprends bien volontiers mes télémark/peaux pour profiter beaucoup mieux de la glisse.
Peut être une solution serais de farter les écailles. Histoire de rependre des hydrocarbures dans la montagne
Je suis aussi limite dans mes T4, qui ne sont pas assez rigides pour une journée complète de télémark ( le pied y est très sollicité par manque de maintien tibial) Je vais essayer les Garmont Kenai prochainement.
En espérant que cette pluie se cristallise
Gervais,
Un matériel de ski de rando nordique peut tout à fait être comparé à un matériel de TK alpin.
C'est une évidence qu'une T4 est bien plus légère qu'une T1 pour attaquer fort en descente, sinon personne n'aurait intérêt à acheter une T1 (vu la différence de prix) pour manger de la piste en utilisant les remontées mécaniques. L'intérêt d'une T4 par rapport à une T1 c'est dans les montées qu'on le trouve.
C'est une évidence que les écailles sont un frein à la glisse: dans 45° de pente c'est pas gênant comme freinage, dans les plats descendants c'est sûr que ça fait une belle différence avec un ski lisse. Mais l'intérêt des écailles c'est de pouvoir éviter l'utilisation des peaux dans les montées. Les peaux c'est fastidieux à mettre, et ça glisse autrement moins que des écailles dans les successions de plats descendants et plats montants.
L'intérêt d'un matos de rando nordique réside dans le fait de pouvoir enchainer des montées et des descentes sans manip de matériel: ça ne se fait pas sans sacrifice: perte d'efficacité en descente.
Un matériel de rando nordique peut s'utiliser sur des pistes d'alpin, mais ce n'est pas là qu'il exprime au mieux son potentiel. De même en dehors des pistes, si c'est pour faire des profils de rando alpine, autant utiliser un matos de rando TK ou de rando alpine.
exactement , mais avec la diversité de matos et de profils , le choix n'est pas simple.
et puis je suis peut être frustré de skier en neige lourde, au moi de janvier.
Vivement la poudre pour que les voilé retrouve leur gloire!
Idée saugrenue à l'image de cet hiver, mais qui m'avait traversé l'esprit pour mes antiques Tua de TK rando :
remplacer les écailles par du fart de retenu sans prise de tête et que j'avais testé à une époque
http://www.croque-montagne.fr/fart-fartage-farteur-classique-classic__p1660.html
Et comme ça ne doit pas faire très bon ménage avec les peaux, supprimer la colle à l'emplacement du fart (çà doit bien le faire, non ?)
Le fart sans fluor est compatible avec la colle des peaux. Mais en neige chaude, les écailles offrent une excellente retenue.
Le pire pour la glisse en SRN : les faux plats descendants.
La polyvalence a parfois ses petits inconvénients.
Cela dit, je n'échangerais pas mes actuels skis à écailles contre mes anciens avec fart.
Sinon, c'est à nouveau blanc à 1000 m. dans le Jura.
Vive les écailles (vécu ce matin) :
Après cela :
il faut remonter ce joli petit vallon : sans les écailles, la galère !
encore une fois sur piste et hors piste au Lioran cantalien
Je sais mes vector bc n'avaient rien a faire là car je n'ai point monté
mais je voulais profiter de leur largeur car il avait bien 20 a 30cm cm de poudreuse
Une poudreuse fine et plus ou moins compressée, cachant quelques choux de glace
les écailles freinent dans cette poudreuse là, gâchant du plaisir. Le ski surf bien mais il est contraint . de plus, il est balloté dans la trafolée.
et bé j'ai encore été les reposer pour reprendre mes vieux K2 65patin
Il sont longs et coupent la neige forte , sans parasitage. Beaucoup plus agréable
96 au patin ça fait large dans nos neiges difficile d' Auvergne surtout cette année
Bonjour Gervais,
Même expérience hier en montant au Puy de Beaudet à partir du lac de Servières. Les Vectors sont fatiguant à la montée. Par contre ce fut un régal à la descente, surtout dans 30 cm de poudreuse sur la pente un peu raide (pour moi) de Combe Perret.
aujourd'hui neige de rêve tant attendue
neige froide, belle poudre : les écailles sont limite en montée ce qui rend la descente plus agréable , sans freinage intempestif
Donc j'ai profité a fond de ces belles planches qui sont très joueuses dès que c'est souple et froid
je suis réconcilié, mais reste persuadé que 80, 85 au patin est plus polyvalent, dans nos massifs volcaniques humides et venteux
Salut Gervais
gervais
et bé j'ai encore été les reposer pour reprendre mes vieux K2 65patin Il sont longs et coupent la neige forte , sans parasitage. Beaucoup plus agréable 96 au patin ça fait large dans nos neiges difficile d' Auvergne surtout cette année
gervaisJe suppose que tu causes de SRN en terrain qui penche !
je suis réconcilié, mais reste persuadé que 80, 85 au patin est plus polyvalent, dans nos massifs volcaniques humides et venteux
Tu veux dire que tu en es presque à regretter pour plus de polyvalence un format de ski semblable à tes Annum ou SB 112, mais peut-être avec une structure made in USA, le tarif bien supérieur de Voilé justifiant peut-être quelque chose de plus abouti que ses concurrents européens.
Pour ma pratique, en terrain pentu toute neige: 80 Patin, 120 spatule avec rockeur, chaussé de T4
je vais tester des K2 backup 124/82/105, je vous tiens au courant
Et si la neige est transformée en béton, ça passera quand même "honnêtement" ?
Parce que là tu causes d'une ligne de cotes creusées de 40mm en gros, et qu'avec nos SRN habituels, la ligne de cotes n'est creusée que de 30mm en gros (25 mm pour le Vector). Et sur neige très dure, c'est galère (je ne connais pas le Vector) !
Peut-être là la limite des chaussures cuir comme la Svartisen ? Ou peut-être la construction de nos SRN qui est trop souple afin de prendre en compte l'accroche des écailles ?
Quand tout est gélé-glacé, mes antiques Fischer E99 sont bien plus agréable que mes S-Bound, même s'ils ne sont pas très dociles à faire virer (tu les avais essayés :O) , et je ne suis pas le seul à le dire dans le coin.
J'avoue avoir du mal à analyser ce problème des SRN "modernes" sur neige dure, alors qu'en ski alpin, même si je ne connais pas, il me semble pas que cela en pose …au prix aussi de coques plastique et de talons bloqués !
testé les K2 backup 124/82/105 monté avec targa et T4
ça n'est plus du SRN. Entre Super Besse et le Montdore on trouve toute les neiges si on cherche a passer dans les recoins
mème lorsque le damage est parfait ,il y a toujours de la glace dans les hors piste
c'est un ski qui me semble excellent pour mon programme; un cambre prononcé qui le rend incisif .on est toujours en contact avec la spatule et le talon ,pour un très bon et précis, touché de neige
en pente raide dure c’est fin ,le rockeur est très efficace ,le ski tourne court. Des que l'on envoie de la vitesse il reste très stable et carve a merveille
Dans la neige de printemps ramollie c'est un régal
Ce ski me fait penser au Ficher snowbound 112 , un ski dynamique ( la rainure centrale et les écailles bruyantes, si intéressante a la montée, perturbent trop la glisse )
Tour du Guery par les crêtes : les écailles des Vector accrochent bien sur cette neige de printemps, même quand c'est un peu raide (montée au Puy Loup et Puy Gros).
Dans les descentes pentues en bonne neige froide tassé, c'est un régal, dommage que le technique telemark ne soit pas encore au point.
Par contre, dans les longues descentes en pente faible, les écailles font vibrer le ski et en plus font un bruit désagréable.