Premieres impression

Je me suis peut-être avancé, il n'est fait mention nulle part de carres mais sur une des photos, celle que tu as posté Robert, on en voit sur le dessous (je pense).

Aux vues de la vidéo, ca a l'air 100% fun en descente par contre glisse laborieuse sur le plat, même dans des traces existantes. Je dirais qu'il donne une plus grande impression d'agilité en descente que sur les premiers passages smile
C'est peut être un peu "too much" des skis aussi large, c'est peut être pour éviter aux gens d'avoir à apprendre le télémark, un ski plus démocratique. C'est d'ailleurs ce qu'ils avancent.

Dans tous les cas, bonne chance pour les trouver en France ceux-là aussi. Altai ne livre qu'aux US et Canada.

Pour Robert, Panoramix, c'est pas mal mais pour le côté Géo Trouvetou de notre respectable ami, j'aurais penché pour Cetautomatix. :lol:

Un ski large et court peut aider à rendre le SRN accessible au plus grand nombre. Skier en toute-neige avec des chaussures basses et souples n'est pas évident.

Des skis de ce type ont à mon avis un bel avenir.

Dès que j'en aurais les moyens, je m'offrirai une paire de Voilé Vector BC, capables de tout faire.

J'adore le telemark, mais c'est un virage technique… il ne faudrait pas effrayer les non-skieurs. Un bon chasse neige est souvent très efficace, j'avoue continuer à utiliser parfois cette arme ainsi que toute la palette des moyens de tourner : conversion, virage sauté, stem glissé, parrallèle, pas tournant et telemark.

Plus on en a dans la besace, plus on s'amuse.

Le ski talon libre, ce n'est pas que le telemark.

Une plateforme large stabilise le skieur et l'aide beaucoup, pas les baguettes chinoises qui sont dépassées et bonnes à jeter. :smiley:

talonlibre a écrit :
Le ski talon libre, ce n'est pas que le telemark.

tu fais bien de le mentionner, Talon libre.
Je pense souvent à des gens qui liraient le forum, et se diraient : "on sait pas faire le Telemark, donc le SRN, c'est pas pour nous !".
Alors qu'il y a des SRNistes, avec 35 ans de ski sur leur CV, qui n'ont jamais fait un pas de Telemark.

Oui vous avez raison ; on peut s'en sortir avec moins de technique que je ne l'imaginais.
Au passage car j'avais oublié : merci aussi à Robert d'avoir mentionné qu'il y a un ski droit et un gauche, car ce n'est pas évident autrement (heureusement Talonlibre et le magasin me l'avaient aussi signalé).

la carre de guerre n'est pas enterrée

regardez ça ,dommage que la musique soit pourrie, parce que la neige, elle, est très bonne .


http://www.youtube.com/watch?v=OcOSZU6XJlc

Belle video qui a du déjà ètre mentionnée sur ce site
( mais une piqure de rappel c'est toujours bon ! )
Moralité : Y a de la place dans la maison du père .
Approchez mes fils , vous qui skiez sur des couvercles de lessiveuses , et vous aussi , mes autres fils , vous qui vous obstinez à virer en tlk sur des allumettes …Vous ètes chez vous dans la maisons du père ….

Elle est très belle cette vidéo, mais dans la maison du père, si grande soit elle, ils ne sont pas nombreux les élus qui ont le potentiel pour atteindre un tel niveau de prouesses. Les anges glisseurs de cette vidéo, ne s’astreignent pas qu'à une messe blanche dominicale occasionnelle.
En matière de vidéo j'aime aussi beaucoup celle ci, qui me semble beaucoup plus proche du commun des mortels: http://www.dailymotion.com/video/xxyrcr_vasaloppet-crashs-en-ski-de-fond_sport
La loi de la gravité est dure, mais c'est la loi, pour se préparer à terminer avec bravoure 90 km de course en classique, faut déjà faire des bornes d'entrainement. Ces skieurs, ont tous bien du mérite. Mais sur des skis fins pour passer du "mérite" à l'élégance et au plaisir qui peut en découler, il ne faut à mon sens pas que du "mérite", mais du "métier".
Les anagrammes c'est comme les différents skis de randonnée nordique, si on se contente de regarder trop vite, on prend le risque de se tromper complètement sur le sens. :lol:

Allez je ressort encore une fois la carre de guerre, sinon je sens que je ne vais pas pouvoir dormir, et j'en ai besoin avant de partir 3 jours dans le calme du parc jurassien vaudois.
Faut avoir à l'esprit que je suis très loin d'être classable dans la catégorie des sportifs maniacomatérialistes.
J'ai pratiqué du SRN pendant plus de 10 ans sur des skis de fond que j'achetais à 10 francs du kilo dans les bourses aux ski, pour ne pas avoir de scrupules quand je transformais une paire en 4 demi paires (des classiques à farter tous rayés, des écailles décaillées, même des skate)
Ma première traversée de la haute route des crêtes du jura en autonomie, j'avais un ski bleu et un violet, qui n'étaient pas de la même taille. C'était des skates, que je fartais et défartais pour skater avec 20kg sur le dos quand ça portait.
J'ai acheter ma première paire de SRN en promo de fin de saison, après plus de 3 hivers à encadrer l'activité sur des skis de fond.
C'était des Fischer nordic cruiser à 60mm en spatule. Pour moi c'était révolutionnaire, je me suis régalé avec ses planches, même si avant je m'amusais déjà pas mal sur des skis de fond.
Après j'ai eu l'opportunité de tester des produits pour Salomon: les premiers XADV orange, puis les verts.
Quand ils sont arrivés dans les premières location de ski, j'ai eu vite fait de comprendre comment ces skis transcendaient les qualités techniques de mes clients.
Quand j'ai adopté le nom commercial évasions nordiques pour développer du SRN autour de chez moi, il me fallait du matériel. Je venais de tester les époch, qui m'ont très vite convaincus. A défaut de trouver un loueur qui veuille bien en acheter, j'ai commander 15 paires d'époch et on m'a offert un annum.
Depuis que j'ai ce matériel à dispo pour mes clients, mon quotidien de moniteur qui encadre du SRN a radicalement changé. Avant je ne me promenais qu'avec des gens qui avaient une certaine expérience de l'activité. Maintenant j'emmène des débutants qui n'ont jamais fait de ski, dans mes terrains de pratique d'avant. Et pour les clients qui ont déjà un vécu de ski, le champ des possibles dans les balades praticables sans galères sur le Jura, me semble avoir été plus que décuplé.
Pour moi il n'y a pas de mauvais skis, il n'y a que des mauvais skieurs. Elle est un peu trop péjorative cette phrase, mais concrètement pour la traduire, un annum ou un époch, une svartisen et des HW, me semblent donner à un client lambda la confiance, dont il a besoin pour s'engager de façon appropriée dans la pente. Confiance qu'il aurait bien trop de mal à avoir avec un matériel plus fin et plus léger dans le même terrain. Ce que la majeure partie de mes clients arrivent à faire en descente avec des annum, je pourrait le faire avec des skis de fond. Mais quand je vois ce que j'arrive à faire en poussant un peu mes annum, je me dis que c'est pas demain que j'aurai suffisamment de confiance pour tenter de le reproduire avec des skis fins.
La notion de performance là dedans, je m'en fou autant que de ma première paire de skis cailloux.
Ce qui m'intéresse vraiment dans ce type de matos:
- c'est la perspective de pouvoir se balader avec des clients qui ne sont pas tétanisés par de la crispation.
- c'est la diversité des terrains de balades que le matériel m'ouvre dans mon travail.
- et c'est surtout pour moi, un changement radical de l'approche de cette activité. Avant je partageais de la randonnée, pour faire découvrir des paysages, des ambiances… il y avait presque une pertinence à quantifier les randonnées en Km et en M de déniv. Aujourd'hui les paysages accessibles, les ambiances… se sont diversifiés, mais c'est surtout la possibilité de pouvoir partager de l'envie de jouer avec le terrain qui est devenu possible. Avant je faisais passer les gens par où ils pouvaient et surtout comme ils pouvaient. J'avais toujours la liberté de pouvoir jouer pour moi avec les creux et les bosses du terrain, mais j'avais que trop rarement la liberté de pouvoir partager ça avec les gens. Aujourd'hui les balades que j'accompagne en SRN ne se compte plus en km dans du paysage, mais en temps de jeu et le paysage n'a rien perdu de sa superbe, car on a encore plus le temps de l'apprécier.

Sinon en 20 ans de pratique du SRN , en mode fashion victime et cible commerciale, l'an passé je me suis offert ma deuxième paire de skis de SRN personnelle: les vectors.
C'est pas le graal car sur neige béton ils ne valent pas grand chose, mais dans toutes les autres neiges, ils surclassent toutes les paires que j'ai pu skier.
Mais j'ai un ski qui représente le graal pour moi dans mes rayons à destination des clients, un ski que je trouve franchement bon partout, dans tous les terrains et toutes les neiges avec mon bagage technique, c'est un ski qui a été conçu par un hippie libertaire dans le monde la glisse, un hippie qui en a vécu et écrit long sur des skis fins, Steeve Barnett l'avait nommé Karhu guide, aujourd'hui ils ont juste changé la sérigraphie pour l'appeler annum.
De ce que je perçois dans les qualités sur les skis de mes clients en général, j'aurais tendance à dire que trop large c'est trop, et pas assez large c'est pas assez.
Pour moi un sbound 98 ou un époch, ça flirte avec le graal pour pas mal de gens.