De retour d'un périple dans le Sarek pendant 10 jours. Départ de Ritsem et retour à Salto en zigzaguant dans les différentes vallées. Dès le début nous avons du revoir un peu à la baisse nos projet car 25 cm de neige humide freinait notre progression mais de beaux moments et de belles rencontres avec entre autres un renard intéressé par le trous de nos toilettes… et puis une journée restera gravée pour qq temps dans nos mémoires c'est ce dimanche 19 où des vents violents à plus de 100 km/h ont couché notre tente, nous ont obligé à partir et à quitter nos skis devenus incontrôlables sous les assauts de ses bourrasques et à progresser mètre par mètre s'enfonçant dans une neige ramollie pour trouver une vallée un peu abritée après 12 h d'efforts continus. OUF sauvés… une congère, tente remontable mais avec un aspect tordu… une nuit réparatrice et plus qu'une journée de ski vent dans le dos pour atteindre le but de notre périple.
Allez on vient de ragarder les marchands de tente "conditions extrême" pour la prochaine fois 'si vous avez des tuyaux on est preneur
Deacute et Catherine
et puis qq photos
https://picasaweb.google.com/106867299463113594454/Sarek2015?authuser=0&authkey=Gv1sRgCM3P5IfryM-_Uw&feat=directlink
Quelle saison!
Nous avons aussi subi cette météo difficile dans le Kebnekaise début avril: impossible d'avancer dans cette neige collante et épaisse, tempêtes de vent…mais quelle belle région!
Bon courage pour le retour
E
Moi aussi j'étais dans le Kebnekaise et Sarek au mois de mars. Et on peut dire que la première semaine n'a vraiment pas été terrible. Mais ensuite j'ai eu le droit à des belles journées ensoleillés suivi à de belles journées venteuses… Mais dans l'ensemble, il a fait plutôt très doux (dans les zéro degrés).
Pour les tentes dites d'expédition, il faut se méfier. J'avais une EV2 de Mountain Hardwear et j'ai cassé un arceau sur les crêtes de Sancy…Donc je l'ai revendu!
Nous nous sommes rencontrés, jeudi 16 mars dans l'Alggavagge (2 beaufortains et une vertacomicorienne!) et avons campé le soir près les uns des autres dans le haut de la Rahpa. Nous avons bien pensé à vous car nous avions cru comprendre que vous deviez rejoindre Saltoluokta pour le dimanche. Pour notre part, nous étions le samedi soir près du lac de Sitojaure à 1 km des maisons de Rinim au pied du Namadis et comme nous avions prévu d'y rester deux jours nous n'avons eu qu'à nous relever pour attacher les pulkas aux bouleaux et remonter un peu les murs de neige qui fondaient sous les coups de boutoir du vent chaud. Nous comptions faire une boucle à la journée en remontant la rivière Sijddoädno avec retour à l'est de Sjuodji : lagopèdes, rennes , renard garantis! et toujours l'espoir de voir un glouton dans les chaos de blocs, mais cela a été impossible.
Je suis intéressé pour savoir :
1) quel a été votre emplacement de camp entre la Rappaddalen et salto , car il est vrai que de l'embouchure nord du Bierikjavvre en allant vers l'ENE le vent a tendance à chasser la neige. Notre emplacement à cet endroit était RTM90 : N 7477923 E 1592332. Nous avons squatté un emplacement avec murs utilisé la veille vraisemblablement.
2) Quel a été votre itinéraire pour rejoindre le lac Pietsaure car il y a là à l'est du Slugga une zone de gros blocs assez désagréables à passer? Il y a dans ce secteur une petite Renvaktarstuga N 7481953 E 1597608 qui est peut-être encore ouverte et peut servir d'abri en cas de nécessité.
Je suis bien sur prêt à renseigner sur les deux - trois choses que je sais de ce massif.
Cordialement
Édouard Emprin
ha oui! je me souviens bien, j'étais juste dernière vous pendant un moment dans la Rappa. .
A vrai dire, je ne savais pas où aller à ce moment là. J'ai vu cette belle montagne du Bierik et j'y suis allé la voir de plus près. Ça a été un bon choix car le lieu était chouette et la nuit magnifique. Mais l'aurore était de très faible intensité
Ensuite, j'ai repris la Rappadalen jusqu'à Aske et j'ai suivi la Kungsleden pour aller Saltoluokta. J'ai juste pris une journée pour monter sur le Låddebákte.
De Saltoluokta, j'ai fait demi tour direction Ritsem en passant à l'est de la Rappadalen.
Je n'ai pas eu de souci vers Slugga. Une trace de motoneige m'a bien guidé et je suis passé prés de cette montagne. J'avais prévu de passer plus bas et cela aurait été plus difficile…
Je n'ai pas vu cette petite hut car je suis passé plus haut mais sinon j'ai dormi vers là: http://guillaume-hermant.piwigo.com/picture?/3955/category/102-suede&map
Au plaisir.
Guillaume.
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Salut Edouard
En effet nous nous sommes bien rencontrés dans l'Alggavagge, on avait laissé nos pulkas pour skier en liberté. Après notre bivouac proche de toit dans la Rahpa on a encore fait une ballade sans pulkas puis direction Pielas et nous avons dormi à l'entrée de la Basstavagge. Nous avons évité de peu une chute du haut d'une congère à peine discernable en raison du "jour blanc"…. congère qui nous a fait un superbe abri pour la nuit !! Le samedi on a remonté la Bastavagge et nous sommes descendus avec une superbe glisse jusqu'à la Gabdajavrjagasi où la chance nous a permis de photographier des lagopèdes et de trouver deux bois de rennes. nous nous sommes dirigés nord est en direction du Liehtjijavre. Absence de vent, baromètre au beau fixe nous ont incité à planter la tenteà proximité du Gabddajavre (N 7477083 E 1595864) avec vue imprenable sur le Sarektjahkka. Et puis dans la nuit le vent (la tempête plutot) s'est invitée… impossible de fermer l'oeil, je suis sorti plusieurs fois pour retendre, pour consolider le mur de neige mais les assauts du vent ont eu raison des arceaux de la tente qui ont plié. On est reparti vers 6 H du matin en ne sachant pas très bien si on prenait la bonne décision !! vent venant du Nord est donc galère de face et encore plus pour reprendree la vallée direction nord ouest pour contourner le Stugga. Le vent nous a empéché de skier et contraint de marcher et de s'enfoncer dans la neige, nous a dévié peu à peu de notre trajectoire et nous a poussé peu à peu sur ce terrain parsemé de gros blocs. J'avais en tête le Renvvaktarstugan dans la vallée mais impossible de le rejoindre… la pulka de ma femme plus légère et offrant plus de prise au vent a du chavirer plusieurs centaines de fois. Ce n'est qu'après avoir contourné le Stugga et fait une descente un peu merdique car on était trop haut (à cause du vent encore) que nous avons retrouvé calme, congère et repos…. Bref une journée galère et je ne sais toujours pas si on a pris la bonne décision que de partir au matin ce dimanche 19. On aurait peut être du regagner une congère à proximité du bivouac du samedi soir pour se mettre en sécurité… en même temps la tente avait une sale gueule donc trou dans la neige obligatoire et il fallait qu'on soit mardi 10 H à Salto pour le bus… à 35 km et ne sachant pas si le vent voudrait bien cesse dans les heures suivantes.
Dans notre journée Catherine m'a demandé plusieurs fois de la "laisser" pour aller chercher des secours mais à aucun moment nous n'avons trouvé de quoi faire un abri digne de ce nom et ce n'est que le dimanche à 17 H qu'on a pu souffler…. ne restait plus que le retour pour le lundi qui s'est fait sans encombre.
En espérant avoir été clair
Deacute
Récit de notre séjour du Sarek au printemps 2015