Salut,
Bon cela fait presque un mois que j'ai des SRN aux pieds et que je souhaites affiner ma technique en descente.
Le surlendemain de mon achat, j'ai foncé au Snowhall a coté de chez moi: pas du tout écolo, c'est une piste en boite, comme on peut en voir a Dubai….
Bon ca m'évites tout de meme qq centaines de bornes en voiture pour m'initier…
La technique télémark, je ne dirais pas que je maitrise, mais ca commence a rentrer sur piste damé ou en poudreuse.
Par contre des que la neige devient un peu dure et que le large champ de neige rétréci pour ne devenir qu'un simple sentier bordé d'arbres, ca se complique. ( sans ajouter que muni d'un sac a dos de qq kgs , le centre de gravité devient vite tres haut…
Je ne vois mon salut que dans le chasse-neige, mais pas toujours faisable lorsque le sentier ne dépasse pas 1m de large. Difficile lorsqu'on navigue plus sur de la glace qu'autre chose.
Autre tentative, un ski sur la piste, un autre dans le semblant de neige moins tassé en bordure, on se freine comme on peut.
Vous me direz, il n'y a qu'a prendre des itinéraires 100% hors piste…. Mais plus facile a dire qu'a faire.
Avez vous des petites combines, autres que le déchaussage….
…Un sentier trés étroit , en glace , avec quelques cailloux , voire de jolis rochers …Miam,miam !
…Non, je blague : pas miam-miam ! Skieur prudent pose
ses skis délicatement sur son épaule et se tape la descente
à pied en se disant qu'il ne finira pas la saison avec
une guibole dans le platre !
Bienvenue en enfer topolino !
dans ce cas de figure, tu peut ajouter à ton chasse neige la technique de la sorcière, c'est à dire que tu te débrouille pour caller tes deus bâtons entre les jambes, une main posée sur les poignées, et le seconde en appui plus ou moins puissant sur le bas des bâtons, afin de créer du freinage.
t
estée la semaine passée, cela fonctionne plus ou moins bien, en revanche, cette technique à le mérite d'augmenter de manière significative l'équilibre du funambule, un peu à la manière de la descente avec une pulka callée entre les jambes.
A vos réponses, je vois qu'il n'y a pas de solutions de sioux pour contrer une descente un peu chaude!
A pied, j'ai tenté!!! Moins marrant mais évites pas mal de déboires!
Pour la sorcière, tenté mais avec qq frayeurs! A peaufiner !!
Néanmoins, meme sur une piste gelé large et sans arbre ( genre route forestiere), on prend vite de la vitesse. Et généralement, la piste étant utilisé par les raquetteurs, skieurs( en montée), la piste se rétrécit rapidement.
Seule la lecture de la carte me réconfortait: ok, c'est bon, je vais pas prendre 200m de D- sur 500m!! Ca va passer, ca va freiner!
Faut quand meme appuyer comme un bourrin pour ancrer les carres!!
autres piste : laisser les peaux sous les skis, ça freine pas mal.
si cela ne freine pas assez, pose-les à l'envers !
franchement, la descente à pied est quand même une solution intéressante dans ces situations.
encore une autre piste :
une paire de raquettes alu munie de bons crampons sur le sac à dos = descente difficile résolue dans pas mal de cas…
En ramenant la position de ton corps sur les talons, ca les plaquent aux skis et te permet de faire des petits virages serrés, par la ''godille''.
Ca sort de pas mal de situations délicates en passage technique…
Merci pour ces conseils supplémentaires:
Grand steak: je n'ai pas de peau sous mes skis, tant que je pourrais m'en passer je le ferais. Je veux garde rle plus possible mes skis " libres" de tout artifice.
Lynx18: raquettes… Avec une pulka, cela ne me dérangerais pas. Mais ca voudrait dire que j'ai mis des peaux.
Enlever les skis, accrocher les skis, mettre les raquettes, et l'inverse en bas de la pente, je trouve que l'on perd un gros interet du SRN. Autant garder mes skis de randos.
Pour les descentes un peu hard, j'ai pas hésité a dechaussé: mes chaussures Xadv8 ont une terrible accroche, donc pas de souci.
Pour La descente sur les talons, ca marche, mais engager un virage sur une courte distance n'est pas encore de mon niveau. surtout avec un sac a dos bien chargé.
Sur un chemin trop étroit pour faire des virages ou du chasse-neige…
En neige dure…
Suffisamment pentu pour prendre de la vitesse…
Dans une forêt trop dense pour skier en dehors du chemin…
(il y avait un passage un peu comme ça sur le circuit de la "free-rando Vercors" l'année dernière, pour ceux qui étaient là…), ou alors en dérapage.
Tu as déjà évoqué l'option de laisser trainer un ski dans le bourrelet de neige au bord du chemin pour contrôler la vitesse.
Finalement, déchausser est parfois la meilleure option.
"Anything goes" (tout est permis) te dirait Paul Parker…
Je n'ai pas honte de taper un bon vieux stem ou un chasse-neige dans les neiges pourrie, les croûtes infâmes et piègeuses ou les chemin étroits, et parfois, malgré des années de ski et une grosse expérience du tout-terrain, cela est un peu délicat.
En neige dure et lisse le virage parallèle est la meilleure des armes.
Dans les neiges douces et les larges espaces, le telemark est souverain.
Le dérapage en marche arrière est aussi une arme très efficace.
Anything goes - il faut s'adapter au terrain, à la situation et à ses moyens techniques.
Tu dis vouloir éviter "l'artifice" des peaux, mais dans les conditions décrites (une neige dure), les peaux semblent faire partie de la panoplie quasi obligatoire pour la montée. En tous cas, c'est ce que j'ai constaté lors de ma première sortie avec mes epoch tout neufs.
Pour ma première descente, dans des conditions de neige très similaires, je me suis empressé de remettre mes peaux sur le bas du parcours bien dur et étroit et ça soulage vraiment les guiboles de débutant.
Reste peut-être à trouver la largeur de peaux idéale pour rendre ton ski suffisamment polyvalent, suivant le type de parcours envisagé et ainsi éviter les manipulations multiples.
Enfin…content de voir que je ne suis pas seul à "bricoler" sur mes premières sorties
Même après des années de ski, je me mets toujours de belles "vautres" avec de la neige jusque dans les oreilles.
DenisB:
Franchement pour les peaux, je peux m'en passer. En tout cas j'espere que mes écailles vont tenir un petit bout de temps…
Les conversions font le reste quand le terrain le permet ou un canard ca marche bien aussi.
Je l'ai ai regretté le jour où je me suis volontairement chargé ( pour préparer la traversée des Vosges) a pas loin de 20kgs sur le dos… et en emprunter une montée de ski de rando. J'en ai super bavé ( 100m+/h….
Il est vrai aussi que lors de la traversée des vosges j'ai eu qq conversions délicates où il ne fallait vraiment pas se louper, la faute m'aurait envoyer qq dizaines/centaines de metres plus bas.
Mais c'est vrai que pour la descente , un peu de frein ca serait top avec des peaux ou des demi peaux.
Pour l'instant je prefere déchausser quand ca tend vers le pentu.
Mais peauter/repeauter, ca casserait pas mal de chose dans ma vision du SRN, en tout cas pour mes itinéraires.
Liberté du talon, chaussure légère, ski souple, facilité a la montée, plaisir la descente, c'est top.
Mais oui il faut savoir rester humble face a une descente un peu rapide hors des sentiers damés.
Talonlibre: Surtout avec un gros sac qu'on se prend dans la nuque!!
Et obligé de le décroché pour se remettre debout
talonlibre a écrit :
Même après des années de ski, je me mets toujours de belles "vautres" avec de la neige jusque dans les oreilles.
On ne le dit peut être pas assez, mais "savoir tomber" fait partie des techniques fondamentales du ski.
J'ai déjà remarqué qu'un skieur complétement débutant mais qui maitrise déjà le "savoir tomber", en raison d'un pratique d'un art martial de type judo, progresse plus vite.
"Savoir se relever" est aussi une technique à ne pas négliger.
Bon, ben à vous lire tous ça me réconforte un peu, lorsque je prendrai un don gadin je me sentirai moins seul.
C'est vrai que y'a guère de technique miracle. Dans les chemins creux, si la pente est raisonnable bien sûr, je fais une vingtaine de mètres puis je monte sur le talus pour freiner et repars en plusieurs fois.
Lorsque la neige est dure, comme je skie presque uniquement dans le Forez à 15 km de chez moi (enfin pas en ce moment ) je fais du ski de rando nordique avec des skis de skating, des Salomon équipe 10, montés avec des fixations de rando. Ca dépasse un peu du ski en largeur mais ça permet de pouvoir marcher si besoin, les godasses sont plus adaptées (et sur piste damée ça ne dérange pas, c'est un bon compromis pour faire les 2 avec les mêmes chaussures Salomon XADV).
Pour les bâtons se sont ceux de classique (environ 30 cm de moins que la taille c'est à dire en gros 10 cm sous les bâtons de skate) pour avoir des appuis plus bas et faire moins travailler les épaules, surtout avec un sac.
l'avantage de ces skis sur neige portante, c'est que l'on vire bien car ils ont un bon cambre, ce sont des skis nerveux. Et lorsque la pente est raide et que c'est assez large, je me laisse déraper en travers.
Et sur les hauts plateaux, c'est que du bonheur, ça file…
J'ai vu des skieurs en skis de rando alpine mais sur les plateaux ça ne vaut pas le coup, les descentes sont pas assez longues et ils n'arrêtent pas de poser les peaux et de les enlever.
En poudreuse j'utilise des Salomon de rando à écailles et carres, ils flottes bien en se tenant en arrière dans les descentes. Mais sur une neige dure ils ont moins de cambre, sont moins nerveux et accrochent moins que les skis de skate, et ce malgré les carres. Il faut dire que je les ai pris de ma taille (170) pour pouvoir aller dans les forêts où c'est dense et étroit.
A vous lire
C'est encore moi, j'en ai oublié un morceau comme l'on dit.
Lorsque les écailles n'accrochent pas assez dans une pente trop rude ou que l'on a du mal à monter en canard avec les skis de skate, il suffit d'avoir sur soit 2 sangles et de les enrouler sur le ski devant la fixation et ça permet d'accrocher.
En plus c'est vite enlevé.
Et franchement, c'est bien mieux qu'une pointe à travers le ski non ? :roll: :lol: