Vous n’êtes pas sans savoir que Mikael et moi-même sommes allés en terra incognita, nous frotter aux sucs ardéchois, pour vous rapporter de croustillants reportages… Vous avez du dévorez le récit de notre traversée ardéchoise en 4 épisodes, entrecoupée de pauses gustatives et de rencontres enrichissantes. Dit comme cela, sur le papier, ça fait rêver, mais il existe une autre réalité de notre itinérance nordique… Un ski sauvage moins sérieux, plus débridé, plus fougueux….
Bonjour
J’ai plusieurs fois traversé le Vivarais et aussi longé la belle crête des Gerbier, Mezenc, Pal et Cie; ce n’a pas toujours été facile; parfois avec des conditions météo digne du grand nord lapon, d’autres fois avec la burle très épuisante; une fois les congères étaient tellement hautes que l’on sautait les lignes du téléphone à ski. Et puis des beaux panoramas et un sentiment de grand éloignement. Dans les années 80-90, les locaux n’étaient pas particulièrement … avenants mais ‹ ‹ en ce temps-là › › le plateau ardéchois etait peu fréquenté et on y trouvait des fermes isolées tout l’hiver. C’était une époque où on accompagnait des groupes en ski nordique avec le sac à dos, ce qui paraît aujourd’hui invraisemblable; payer pour 6 à 8 jours de rando nordique dans le massif Central en hiver… La Montagne n’a pas changé, les gens oui; je traîne toujours par là-bas, j’adore.
J’attends une bonne sous couche pour la Haute Route du Jura et ensuite quand les conditions seront OK, je pars du Pilat vers la Lozère par les crêtes…et retour au début de la réponse.
Cordialement. Thy. Masderouet