fourinas
En rentrant de colleigne, j'ai bien vu en skieur avec des guêtres rouge, vers les barrières de la base millitaire qui repartait dans la direction 63, c'était peut-être toi Forez?…ou pas…Il y avait tellement de monde en rando ski sur ce secteur,d'ailleurs le fait d'avoir fermer les remontées n'a t-il pas eu pour effet d'avoir envoyé des gens en HP peu formé, heureusement que le risque nivologique est limité par chez nous…
Eh non je n'ai pas de guêtres rouges, j'étais tout en noir avec une visière et un tour de cou bleu pour faire bonnet et un sac à dos Arva bleu de 30 L, alors que celui que j'utilise à la demi-journée en SRN est un Deuter de 20 L. Pour les gens hors piste et non formés, c'est de pire en pire et même de plus en plus de marcheur sans bâton, qui s'enfoncent parfois de 30 cm, de la folie. Et que dire des snowkiters avec de simples skis alpins voire en surf, sans raquettes. heureusement les "vrais" ont des skis de rando alpine avec les grosse fixations dites d'approches, celles avec une plaque qui se soulèvent comme sur les raquettes à neige. Les 5 que j'ai vus mardi au-dessus de la Richarde étaient ainsi équipés avec les bâtons télescopiques dans le sac. Il y a quelques années j'avais rencontré sur le sommet de mont Thiallier un homme d'environ 65 ans, les mains dans les poches de sa parka, la casquette vissée sur la tête… Je l'ai salué et il m'a répondu très ostentatoirement juste d'un signe de tête. J'ai alors eu l'impression que j'étais l'intru et pourtant ce jour-là, c'était totalement tollé…
fourinas
Stopper par les barbelés:
Les barbelés c'est toujours le problème, encore qu'en ce moment il y a pas mal de neige. Sinon l'intérêt que je trouve dans les nouvelles clôtures en simple fil inox par rapport aux barbelés, c'est que les bergers peuvent les tomber pour l'hiver et sinon on les franchit plus facilement par dessous ou dessous sans risque de s'accrocher les pantalons. Par contre lorsqu'ils ont été tombés puis pris dans la neige et que la couche fond, ils se retrouvent à ras de la neige et là, face au soleil on ne les voit pas, d'où l'intérêt en descente de s'arrêter lorsque l'on voit des piquets.
pat42
Le talon libre sur le ski, c'est bien, mais dans la chaussure, c'est douloureux (ampoule après une heure…
Les ampoules au talon je connais, alors en début de saison, je mets toujours un bout de bande fine collante de "prévention". Même si l'on a l'habitude de marcher ou courir, le ski SRN (rando nordique) ou la raquette, ça n'a rien à voir car on soulève à chaque pas, même si ça glisse, un poids supérieur et le pied a tendance à glisser légèrement dans la chaussure. Surtout en neige mouillée où par capillarité (ou chaussure usée donc plus imperméable ce qui arrive déjà la seconde saison, il ne faut pas rêver sur le marketing. Les seules chaussures étanches que je connaisse comme je le dis souvent, ce sont les bottes en caoutchouc) la chaussette finit par être mouillée, donc le pied glisse encore plus. Et s'il fait chaud, la transpiration finit d'amener son lot d'humidité, donc de poids au pied et de ramollissement de la peau au talon. En SRA (rando alpine), ce n'est pas l'humidité mais la transpiration qui ne s'évacue pas à cause de la coque plastique et du coup les ampoules arrivent. Il n'y a rien de parfait mais par neige sèche et temps frais on n'a pas ces problèmes.
Sinon pour le matériel je me suis amusé à le peser :
Pour le SRN : Skis Rossignol Positrack 90, lignes de cote
90/70/75, avec la fixation la plus légère de la rando nordique
une Rottefella NNNBC =
1,310 kgChaussures Fischer BCX 6 Waterproof = 0,830 kgPour le SRA :Skis Hagan 76, lignes de cote
110/75/100, avec une fixation
Dynafit très légère sans cale de montée, juste une mini cale qui recouvre les deux "picots" de blocage pour la descente. =
1,140 kg Avec les peaux un ski pèse alors
1,290 kgChaussures La Sportiva Sytron = 0,950 kgDonc pour résumer j'ai à chaque pied :
en
SRN = 2,140 kg en
SRA = 2,240 kgSoit une très faible différence de
+ 0,100 kg en SRACi-dessous des photos. Pour ceux qui ne connaissent pas le SRA et le fonctionnement du matériel.
On voit le grand débattement de la fixation de SRA où la chaussure pivote totalement, ci qui permet d'avoir un grand angle entre le pied et le ski dans les fortes pentes en montée. Impossible en SRN et lorsque l'on a un bon coup de cul on se rend compte que l'on est gêné, même en pliant au maximum les orteils. D'où déjà SRA = pentes alpines, SRN = pentes nordiques
Le levier à l'arrière s'abaisse automatiquement lorsque l'on passe en position descente en fermant la boucle sur le tibia et en donnant un léger coup de mollet sur l'arrière. Idem pour repasser en mode "marche", on donne un coup de tibia sur l'avant après avoir desserré la boucle et le levier se relève. Il y a également une fermeture sur le coup de pied à deux "étages", position montée et descente.
Sur une photo on voit les deux chaussures côte à côte de derrière. Celle de SRA est en position marche ou montée avec le levier relevé et la semelle au niveau du talon repose sur une petite cale bleue. En position descente ou ski sur une autre photo on voit que la petite cale bleue est relevée et que la chaussure est enclenchée dans la fixation grâce aux deux picots situés sur cette dernière, qui s'insèrent dans le talon de la semelle.
En cas de chute la fixation déclenche par l'avant c'est pourquoi là aussi il y a deux positions. Le levier noir tout à l'avant est relevé en position marche et rabaissé en position descente. Si on appuie sur ce levier on libère la chaussure mais à l'avant contrairement aux fixations d'alpins où ce serait plutôt sur l'arrière même si l'avant s'ouvre. Le câble rouge ou "lyche" avec un petit mousqueton au bout est là pour accrocher le ski à la chaussure, car en cas de chute et de déclenchement de la fixation, le ski ferait comme dans "les Bronzés" :D. Il faut donc être très prudent lorsque, arrivé en haut, on enlève les peaux. J'ai vu deux skis partir, heureusement que le haut était "plat", pas sur une arête …