[Modération] Le titre initial du sujet débuté par Mikael était "Nouvelle chaussure Rossignol 2012-2013", mais la conversation a basculé sur les freins et les possibilités du développement de la pratique du ski de randonnée nordique qui est aussi lié à l'offre de matériel[Modération]
En me baladant sur le site de Rossignol, je viens de m'apercevoir de l'apparition d'un nouveau modèle de chaussure norme 75 pour l'hiver 2012-2013, la BC X 12, apparemment la remplaçante de la BC X 11. C'est par ici : http://www.rossignol.com/FR/FR/bc-x-12_RI2WA91_product_nordic-men-boots-outdoor.html
Pour le moment, pas trop d'infos sur leur site… restera à voir en action cet hiver ce qu'elle vaut par rapport au Cripsi
Salut Mikael,
Merci pour l'infos ! Voici le texte de présentation et les caractéristiques fournies par Rossignol :
"Une chaussure pour une pratique sportive du Back Country. Les technologies Rossignol sont réunies pour optimiser le serrage, une excellent maintien, et un grand confort, sans oublier le couvre-lacet. Semelle Norme 75."
Marque : Rossignol
Modèle : BCX12
Référence : RI2WA91
Tailles disponibles : 36,37,38,39,40,41,42,43,44,45,46,47,48
Poids : 2240 g
Talon : External 3D plastic reinforcement bi-injection
Partie supérieure : 3D Injection + Soft Touch protection
Partie inférieure : PVC
Couvre-lacets : Cordura
Garniture : Polyester Thermo Adjustable Fit THINSULATE®
Système de fermeture : Double micrometric system / Gaiter
Sistème de laçage : Speed Lace Lock
Semelle :BC 75
Elle est belle ! Je ne savais pas que rossignol faisait du ski de randonnée nordique C'est nouveau ?
En tout cas, ce qui est sûr c'est qu'elle est belle sur le site internet, dommage que personne puisse l'utiliser en France… Rossignol c'est quand tu veux que tu te mets à vendre du ski de randonnée nordique en France !!
Elle est effectivement dans la même gamme que les Crispi Svartisen, les BCX8 de Ficher ou les Alpina BC575.
L'intérêt de Rossignol pour le SRN n'est pas nouveau !
Il y a plus de 20 ans ils distribuaient déjà en France des skis similaires aux Fisher E99, et il y a quelques années déjà, je me souviens avoir vu sur leur site internet des chaussures en norme 75 (mais qui elles,n'étaient peut-être pas distribuer en France !).
Peut-être en ont-ils marre de voir les italiens se tailler devant leur nez la meilleure part du gateau sur les godasses, et veulent réagir !
Mais j'aimerais savoir si cette chaussure est née dans leur bureau d'étude ou s'ils se sont contentés de coller leur étiquette sur un modèle existant du marché ou un modèle à apparaître dans les catalogues d'une autre marque dans quelques temps ?
Le marché mondial étant limité à ce qu'il est, les marques sont certainement assez frileuses à engager des études pour développer de nouveaux modèles. Une chance pour nous qu'il y ait les utilisateurs américains et scandinaves qui permettent de créer un marché digne d'interesser les fabricants ! Mais un professionnel dans l'hébergement m'a appris dernièrement que la raquette en France marquait le pas au profit du SRN…
Et je ne peux m'empêcher de penser que les chaussures de skating ont bien fait avancer les choses dans le domaine de la randonnée nordique,en limitant les coûts d'étude.
N_75 a écrit :Ah je croyais que c'était des fabricants de vêtements… j'ai du rêver, il s'interessent à la randonnée nordique ?
L'intérêt de Rossignol pour le SRN n'est pas nouveau !
Il y a plus de 20 ans ils distribuaient déjà en France des skis similaires aux Fisher E99, et il y a quelques années déjà, je me souviens avoir vu sur leur site internet des chaussures en norme 75 (mais qui elles,n'étaient peut-être pas distribuer en France !).
Ah si tu as raison sur internet… et oui et y'à 20 ans à l'époque de feu le ski de fond. (humour)
Peut-être en ont-ils marre de voir les italiens se tailler devant leur nez la meilleure part du gateau sur les godasses, et veulent réagir !Une réaction de Rossignol… non y a mieux à faire… Les italiens ? Ils sont inexistants au niveau SRN. Il suffirait que Rossignol ait envie…
En fait, je t'annonce que la randonnée nordique n'intéresse ni les français, ni les italiens, à part toi, vous et moi.
Et c'est pour ça que je tire à boulet rouge sur toutes ces marques comme Rossignol qui ignore la randonnée nordique.
Mais j'aimerais savoir si cette chaussure est née dans leur bureau d'étude ou s'ils se sont contentés de coller leur étiquette sur un modèle existant du marché ou un modèle à apparaître dans les catalogues d'une autre marque dans quelques temps ?Elle doit avoir la même étiquette que la Fischer, l'Alpina, l'Alfa. Sans doute la même usine à Taiwan.
Je met ma spatule à couper que Rossignol n'a pas usée 1 heure du bureau d'étude pour ce modèle qui est quasi identique à celui de l'année dernière. Circulez y'a pas de nouveauté !
Le marché mondial étant limité à ce qu'il est, les marques sont certainement assez frileuses à engager des études pour développer de nouveaux modèles. Une chance pour nous qu'il y ait les américains et les scandinaves !
Une chance pourquoi, pour qui ? Rossignol vend ses chaussures en amérique du Nord et peu ou quasi pas en France, donc ça sert à rien pour toi. Si aucun magasin en France ne propose à la vente ce modèle, je vois pas l'intérêt pour nous.
Mais je ne peux m'empêcher de penser que les chaussures de skating ont bien fait avancer les choses dans le domaine de la randonnée nordique,en limitant les coûts d'étude.
Tout à fait d'accord, et je pense que le ski de randonnée alpin de compétition sera la nouvelle source de créativité pour la randonnée nordique. A ce jour si le SRN décolle c'est plus grâce à la randonnée alpine que le ski de fond. Et l'amélioration des matériaux viendra des autres diciplines que par un pur développement sur le SRN qui n'a pas d'intérêt pour un fabricant.
Bonsoir Régis
Quand je parle de "chance pour nous qu'il y ait les utilisateurs américains ou scandinaves", je ne pense pas du tout à Rossignol mais à l'ensemble des fabricants mondiaux qui proposent leur modèles chez les distributeurs français.
N_75 a écrit :
Bonsoir Régis
Quand je parle de "chance pour nous qu'il y ait les utilisateurs américains ou scandinaves", je ne pense pas du tout à Rossignol mais à l'ensemble des fabricants mondiaux qui nous font l'honneur de proposer leur modèles chez les distributeurs français.
On est bien d'accord…
Je suis un peu taquin, mais ce serait tellement bien que ces marques qui normalement ont la connaissance du ski s'investissent un peu plus dans le ski de randonnée nordique.
Tout est lié en fonction de la demande…
skieurs >> Magasins >> distributeur >> fabricants… et actuellement pour certaines marques, la chaîne est cassée…
Et des marques connues en SRN il y en a plein et elles sont quasi invisibles (sans causer des jolis petits fabricants à la Robert) : Atomic, Rossignol, Sporten, Alpina…
En tout cas, on ne lachera pas l'affaire comme ça !
Bof …Rien a attendre du progrès en matière de godasses…
Les seules innovations valables depuis que l'homme ne marche plus pieds nus, c'est la semelle vibram et pour le ski la norme 75 …
Tout le reste, c'est du plastoc et de la poudre aux yeux .
Faites une expérience : Rendez vous dans un champs ou broutent des vaches et essayez de leur proposer d'échanger
une de leurs peaux contre de super vestes gore-tex …
Elles vous enverront paitre ailleur, les vaches …Pas folles ces bestioles !
Je me souviens qu'une fois l'oie de mon voisin avait franchi le talus qui se trouve en limite de propriété et était rentrée chez moi; et quand elle a vu ma polaire au porte-manteau, elle a bien rigolé.
Maintenant il a deux canards, et quand je mets cette polaire à sécher sur l'étendage, ils ne tournent même pas le bec. Pas folles les bêtes, c'est sûr…!
Là un truc me vient à l'esprit ! Ne pourrait-on pas trouver dans le règne animal une sorte d'appendice qu'on pourrait assimiler aux normes 75; je pense aux sabots de rennes. Quelqu'un a-t-il vu des sabots de rennes ?
Parce que cette appendice ne pourrait constituer en fait que le reliquat d'une sorte de phalange hypertrophiée qu'on pourrait assimiler à un ski. Un peu comme la trompe d'un éléphant qui (je crois) est la lèvre supérieure,ou notre coccyx qui (je crois là aussi) est ce qu'il reste d'une queue ancestrale (la vraie…la queue, celle qui nous faciliterait bien l'équilibre antéro-postérieur sur les neiges croûtées.)
Ce qui tenderait à démontrer que l'expression "né avec des skis aux pieds" ne sort pas de l'imaginaire, mais est issue d'une lointaine branche d'Hominidés qui existaient au temps des glaciations…et que les paléo-anthropologues n'auraient pas découvert, car pas adeptes de la norme 75. Bref ils sont passé à côté.
De quoi mettre le site sous les feux de l'actualité, et ainsi avoir les grosses firmes du ski à nos bottes…des bureaux d'étude rien que pour nous, et ce sont les autres qui nous copieront…hein Régis ?
Une sieste, c'est propice à la réflexion, et j'ai ressassé les écrits de Régis qui dégainait contre les grosses firmes du ski. Mais pourquoi donc nous ignorent-elles ?
Une question est sans réponse pour moi depuis des années; je n'ai jamais pratiqué le ski de randonnée alpine (que j'ai quand même cotoyé à une époque en Telemark-rando) mais est-ce qu'à l'échelle mondiale le nombre de pratiquants est tellement supérieur à celui des randonneurs nordiques, au point de susciter l'évolution qu'à connu cette discipline ces dernières années ?
Je pense à l'allègement du matériel,il y a 20 ans nous étions plus légers qu'eux…et nous continuons à traîner le même poids aux pieds alors que même sans tomber dans le domaine compet', leur équipement s'est bien alléger (je l'ai constaté en farfouillant en magasins).
Un autre domaine, toujours en montagne, mais l'été.
Beaucoup de gens courrent à pied sur les sentiers, et celui ou celle qui n'a pas un équipement étiquetté Salomon a râté sa vie. A croire que Salomon est seul dans cette discipline, c'est du moins ce que je ressents.
Je ne crois pas qu'on puisse dire que ce soit une activité de masse, et pourtant Salomon, une grosse marque du ski est présent sur ce marché,me semble seul (mais je n'y connais rien, c'est ce que je vois )et a donc développé une gamme spécifique.
Je cite donc deux disciplines de montagne, qui à mon avis (mais je conçois de me tromper, je n'habite pas en montagne et ne la fréquente donc que ponctuellement) ne comportent pas beaucoup plus de pratiquants que la nôtre. Et quand j'écris beaucoup, c'est au point de générer un marché capable de faire grimper l'action de la marque (là on raisonne en Dollars !)
A ces questions, (moi pas dans le milieu du tout), je vois peut-être un bout de réponse.
Les deux disciplines que je cite possèdent des évènements qui font parler d'eux dans le domaine de la montagne. D'un côté la Pierra Menta dans le Beaufortain, une course de ski-alpinisme de niveau mondial et de l'autre l'Ultra-Trail du Mont-Blanc (toute mes excuses si j'écorche le nom) pour ce qui est de la France. Et ces évènements génèrent probablement énorméments d'affiches sur lesquelles apparaîssent les marques, énormément de banderolles et peut-être même y a-t-il des magazines dédiés à ces disciplines, et dans lesquelles les marques collent leur pub. Même les médias régionaux en cause et les banderolles sont là pour çà. Tout s'enchaîne ! Et surtout toutes ces marques vendent autre chose à côté, et ce n'est peut-être pas la discipline en question qui est ciblée. Un cadre en marketing par là ?
Et nous : la Journée de la Randonnée Nordique, l'Aventure Nordique, c'est bien, (bravo Régis pour l'investissement)c'est un début. L'Ancef et son magazine annuel cause régulièrement de rando nordique.
Ben oui, moi comme vous je recherche des coins pênards pour m'éclater, mais çà fait pas causer. A si ! si un jour je me flingue un genou en skiant sur les Monts du Forez et que je gèle sur place si Philippe (alias Forez) ne passe pas à proximité, là j'aurais mon nom dans le journal et on vous tapera dessus (moi je ne serais plus là)comme sur ceux qui se font prendre dans des avalanches. Mais çà fera pas évoluer le matériel.
Voilà, un délire de plus, ceux que j'ai saoûlé ne sont pas allé au bout, et ceux qui y sont allé ont peut-être des arguments à apporter ?
Mais paradoxalement à mon délire, personnellement, je n'ai pas envie que le SRN devienne un truc de masse. Mais si les bureaux d'étude pouvait plancher un peu sur notre discipline et faire évoluer le matos…dans le bon sens je précise…
Et si un cadre de Rossignol s'emmerde pendant ses vacances pluvieuses et passe son temps devant un ordi et nous rencontre, moi je mets ce que je rechercherais: un allègement du matos pour soulager mes muscles vieillissants tout en conservant la même maniabilité, un système anti-recul sous les skis qui permette une glisse comme des skis de fond de compet' et qui possède une retenue auto-modulable en fonction de la pente, et des chaussures aussi comfortable que mes Crispi en cuir, mais plus légère M'sieur Rossignol .
Un dernier point : qui a une réponse à çà ?
le jour où j'ai vu pour la première fois des chaussures de Telemark à coque plastique avec le soufflet permettant la génuflexion, j'en suis tombé sur le cul.
quelqu'un connaît-il la génèse de cette invention ?
N_75 a écrit :
le ski de randonnée alpine (que j'ai quand même cotoyé à une époque en Telemark-rando) mais est-ce qu'à l'échelle mondiale le nombre de pratiquants est tellement supérieur à celui des randonneurs nordiques, au point de susciter l'évolution qu'à connu cette discipline ces dernières années ?
Je pense à l'allègement du matériel,il y a 20 ans nous étions plus légers qu'eux…et nous continuons à traîner le même poids aux pieds alors que même sans tomber dans le domaine compet', leur équipement s'est bien alléger (je l'ai constaté en farfouillant en magasins).
Je ne crois pas qu'on puisse dire que ce soit une activité de masse, et pourtant Salomon, une grosse marque du ski est présent sur ce marché,me semble seul (mais je n'y connais rien, c'est ce que je vois )et a donc développé une gamme spécifique.
En faite c'est tout le contraire, en moins de 10 ans, 5 ans même ces deux disciples sont devenues des disciplines de masses. Le nombre de pratiquants en ski de rando ''alpin'', comme en trail, est devenu énorme. Y'a qu'a voir l'évolution de la fréquentation de certaines combes autour de Grenoble ou Annecy… idem pour le trail, regardes le nombre de nouvelles courses chaque année, et l'engouement de UTMB à Chamonix.
C'est pour cela que beaucoup de marques se lancent dans la course et la surenchère du matos en ski de rando ou en trail… beaucoup de pratiquants, beaucoup d'argent, beaucoup d'innovation… et des prix toujours plus élevés pour le pratiquant final…
La meilleure preuve est une marque comme Dynafit qui ne valait rien y'a 5 an (qui n'était pas à la mode plutôt), et qui aujourd'hui est leader du marché, top tendance en ski de rando… et qui se lance dans une gamme de trail !!! la boucle est bouclée!
N_75 a écrit :
Parce que cette appendice ne pourrait constituer en fait que le reliquat d'une sorte de phalange hypertrophiée qu'on pourrait assimiler à un ski. Un peu comme la trompe d'un éléphant qui (je crois) est la lèvre supérieure,ou notre coccyx qui (je crois là aussi) est ce qu'il reste d'une queue ancestrale (la vraie…la queue, celle qui nous faciliterait bien l'équilibre antéro-postérieur sur les neiges croûtées.)
Non, non …Notre coccyx est ce qui reste du brancard de
pulka dont l'homo sapiens était équipé à l'origine …
Régis Cahn a écrit :
Je suis un peu taquin, mais ce serait tellement bien que ces marques qui normalement ont la connaissance du ski s'investissent un peu plus dans le ski de randonnée nordique.
Tout est lié en fonction de la demande…
skieurs >> Magasins >> distributeur >> fabricants… et actuellement pour certaines marques, la chaîne est cassée…
Et des marques connues en SRN il y en a plein et elles sont quasi invisibles (sans causer des jolis petits fabricants à la Robert) : Atomic, Rossignol, Sporten, Alpina…
En tout cas, on ne lachera pas l'affaire comme ça !
Bonjour
Justement, à quel maillon la chaîne est-elle cassée ?
Un petit exemple
Il y a dix jours, dans le village de vanoise où je séjourne très régulièrement, je vais faire une rando avec un accompagnateur en montagne que je connais un peu, histoire de photographier des bouquetins qui d'ailleurs ce jour là n'étaient pas là, bref…
Pendant la saison d'hiver il tient un magasin de vente et location de ski situé en plein centre de la station et sa femme est monitrice de ski alpin.
Le soir au refuge au cours de la conversation je parle de ski de randonnée nordique, et là je vois tout de suite à son regard qu'il se demande pourquoi j'ai rajouté "nordique" à ski de randonnée :-o… Au final, il n'avait pas réellement idée du matériel en question..
Goti, dans ta recherche du maillon cassé, tu as certainement trouvé au moins un maillon faible : Je crois que l'enseignement du ski et l'accompagnement de groupes
en montagne a ski est réservé aux seuls guides et moniteurs ( je simplifie ) …et pas aux accompagnateurs de montagne,
c'est sans doute la raison du manque d'interèt du garçon que tu as rencontré . Ajoute à cela que la Vanoise ne se prète pas autant que d'autres massifs a cette pratique : les rares espaces qui s'y prètent sont donc bien occupés par les pistes de fond .
Bonjour à tous,
je vous trouve bien dur avec nos fabriquants!
J'ai l'impression qu'on trouve pas mal de matos pouvant correspondre aux différentes pratiques du ski nordique, que les progrès techniques faits dans le domaine du ski de rando, du télémark ou de l'alpinisme nous profitent pour les planches, les chaussures et les vêtements.
Quand je compares les skis et fix de rando de mon père, ou ses skis de rando nordique avec le matos dont on dispose aujourd'hui, j'y vois autant d'évolution. (en fait même plus d'évolution coté ski nordique vu que mon matos de rando a 10 ans…
Mais surtout, préservons cet esprit sans compétition, ni compétition sur le matériel. Aujourd'hui que le VTT ou la Rando alpine sont devenus des activités en pleine exposition médiatique, je passes pour un plouc aussi bien avec mon vélo qui roule très bien sans freins à disques qu'avec mes vieux skis qui ne font pas 120 au patin.
Et que dire de mon tube cathodique et des réflexions "heu… elle marche encore la télé?" auxquels je répond "oui, depuis 1990, et elle marchera encore quand la tienne aura dépassé sa date de péremption programmée :p" mais là je m'égare…
Bref, pour vivre heureux vivons cachés, ou du moins loin de la dictature consommatrice des grandes marques!
Bonjour à vous
Je voudrais revenir sur ce que Goti a écrit.
Je suis tout à fait d'accord avec la réponse de Robert et je voudrais ajouter qu'un jour j'ai eu une petite discussion avec un moniteur de ski de fond à qui je demandais pourquoi ils n'accompagnaient pas plus souvent des clients hors des traces ou des pistes dammées.
Sa réponse fut que quand les clients viennent prendre des cours, ils ont déjà loué le matériel de ski de fond pour la semaine, et si on leur demande de louer à nouveau un autre matériel, çà coince côté budget.
Mais les loueurs proposent-ils du matériel permettant d'évoluer (facilement) hors des traces (même sans tomber dans l'extrême) ?
c'est aussi la réponse d'un moniteur de ski de fond qui n'a pas envie de faire la démarche. ça me fait penser au dicton "lorsque l'on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage".
d'autres moniteurs (très rare, j'en connaît au moins un), fait le pari du srn, et les gens semblent bien mordre à l'ameçon.
soit la mode prend et les moniteurs se mettront de fait au srn, en réponse à la demande des clients, soit elle ne prend pas et ce sont les rares illuminés qui proposeront le srn à leur clients.
ToneTroope a écrit :
Bref, pour vivre heureux vivons cachés, ou du moins loin de la dictature consommatrice des grandes marques!
C'est incompatible avec une évolution durable et positive du matériel. Je sais que de nombreux randonneurs nordiques veulent se garder la discipline juste pour eux, mais c'est une des raisons pour laquelle, il est (était) difficile de trouver du matos de SRN, d'être accompagné par de vrais professionnels de la rando nordique et d'avoir du matos répondant à nos besoins.
Pour être plus précis dans mes propos, je ne suis pas dur avec les fabricants. Certains se bougent réellement (Fischer, Crispi, Madhus), d'autres suivent… mais c'est surtout le reste du chaînon professionnel qui bloque le développement :
- par méconnaissance,
- par peur de faire un flop commercial.
Ce qui est important dans notre pratique, c'est de conserver l'esprit du SRN : la gratuité dans les déplacements, la liberté, l'esprit montagnard, le hors traces.
Et là aussi, certains massifs ou institutionnels s'imaginent qu'ils pourront développer l'activité en la rendant payante… Mais j'en reparlerais cet hiver dans une chronique.
N 75 a écrit :
Bonjour à vous
Je voudrais revenir sur ce que Goti a écrit.
Je suis tout à fait d'accord avec la réponse de Robert et je voudrais ajouter qu'un jour j'ai eu une petite discussion avec un moniteur de ski de fond à qui je demandais pourquoi ils n'accompagnaient pas plus souvent des clients hors des traces ou des pistes dammées.
Sa réponse fut que quand les clients viennent prendre des cours, ils ont déjà loué le matériel de ski de fond pour la semaine, et si on leur demande de louer à nouveau un autre matériel, çà coince côté budget.
Mais les loueurs proposent-ils du matériel permettant d'évoluer (facilement) hors des traces (même sans tomber dans l'extrême) ?
Tu parles, c'est surtout que ton moniteur de ski de fond n'a pas proposé à ses clients du SRN (au lieu / En complément du fond)… C'est facile de dire, c'est les clients… Les clients si tu proposes, ils disposent…
C'est un peu le même raisonnement que "on balise des pistes pour les raquetistes autour de la station parce qu'ils veulent de la sécurité et ne pas faire d'efforts"… La solution de facilité pour garder près de la station la clientèle et tenter de refourger un forfait….
grandsteak a écrit :ils sont rares, mais ils se multiplient… et ça marche tout l'hiver ! Mais ça demande de la volonté, de l'investissement, mais ça fonctionne !
c'est aussi la réponse d'un moniteur de ski de fond qui n'a pas envie de faire la démarche. ça me fait penser au dicton "lorsque l'on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage".
d'autres moniteurs (très rare, j'en connaît au moins un), fait le pari du srn, et les gens semblent bien mordre à l'ameçon.
soit la mode prend et les moniteurs se mettront de fait au srn, en réponse à la demande des clients, soit elle ne prend pas et ce sont les rares illuminés qui proposeront le srn à leur clients.
Salut
N'allez pas croire que j'ai franchi la barrière, le moniteur de fond avec lequel j'ai un peu causé faisait des travaux accrobatiques un automne à côté de chez moi.
Je reviens sur les loueurs:
Le VTT aurait-il connu l'ampleur qu'on lui connaît aujourd'hui si au départ de nombreux vélocistes n'avaient pas eu un parc en location permettant sa découverte à moindre frais…et n'en avaient pas vendu dans la foulée tellement cette discipline était fabuleuse ?
Et pourtant existaient les vélos de cyclo-cross et des pneus pour vélo de route permettant de s'aventurer sur des pistes carrossables, voir des sentiers. Réservé aux initiés !
De même qu'il est quand même possible de quitter les traces avec des ski de fond, mais on est vite limité. Réservé aux initiés !
Et pour aller plus loin, il faut un matos adhoc, et est-il facile de louer du matos SRN permettant de découvrir la discipline à moindre frais, comme pour les VTT à leur temps ?
Là ne manque-t-il pas un maillon ? ou ce maillon n'est-il pas en cours de construction mais encore un peu maigrichon .
(Mais moi je vois çà de mon Massif Central, bien éloigné du monde où se font nos affaires).
Et pour le parrallèle ski alpin / rando alpine, il me semble (mais je ne connais pas l'alpin, désolé pour cette lacune) qu'en skiant à côté des pistes des stations, les gens ont déjà un aperçu de comment çà se passe quand ce n'est plus dammé.
Pour rebondir sur les loueurs, il y a deux ans (peut-être trois) un loueur à la Feclaz, dans les Bauges, c'était équipé d'un parc de locations de ski de randonnée nordique (BC 70 avec des chaussures alpina)… et ça n'a tellement pas fonctionné (il les louait quasiment jamais) qu'il a revendu tout son matos à la fin de la saison !
J'implore humblement votre pardon mais je ne vais guère sur le site et même sur un ordi, l'été, aussi, sans N 75 qui m'a sorti de mon "hibernation estivale", je serais encore à l'état léthargique de base du skieur en goguette.
J'ai lu tout les post avec intérêt.
En début de saison dernière, j'avais vu avec étonnement sur le site du Vieux Campeur, que Rossignol sortait un ski de rando et également sur celui de Salomon, qu'il multipliait son offre de skis rando avec 6 modèles dont des paires à farter.
Preuve peut-être que si le ski de rando nordique est encore confidentiel, il commence à intéresser des marques qui, et on peut aisément le concevoir, ne font pas dans la philanthropie mais dans le commerce.
Donc, il se développe un tant soit peu.
Et comme toutes pratiques qui se développent, il perdra obligatoirement un peu de son âme et de son esprit du début, ce que le ski de fond a fait déjà.
Mais je crois qu'à la base le ski de rando existait sans vraiment exister, car lorsque l'on prenait un sac à dos avec les mêmes skis que pour aller skier sur une piste "battue" plus que damée à une certaine époque, on disait : "je vais faire de la randonnée".
C'est ce que je faisais avec les mêmes skis que ceux qui me servaient en compétition. 2,10 m et à farter, pas top dans les descentes et en portance mais ça "débarrassait" et l'essentiel n'est-il pas dans l'esprit avec lequel on va pratiquer ? Ceci dit cette pratique était reservée en neige transformée, pas en poudreuse à brasser.
A présent on a tellement fait du ski de fond un ski de fond de piste, qu'il y a réellement eu une différenciation des 2 pratiques et même si il y a 30 ans les skis de rando existaient.
Sur les domaines, il était prévu des itinéraires de randonnée balisés, qui devaient être "battus" un nombre de fois très limité dans l'hiver juste pour permettre en neige poudreuse profonde, une pratique plus adapté et également permettre à ceux qui étaient moins aguerris de pouvoir randonner dans un certain "confort".
Malheureusement, et je l'avais déjà signalé, sous la pression des ultras skieurs qui n'ont jamais assez de pistes damées sous les spatules, ces itinéraires ont été transformés en pistes régulièrement entretenues.
Pour faire de la ballade sur piste "battue", il suffit à présent de suivre les traces de raquettes, pas trop large, juste ce qu'il faut et l'on retrouve alors une pratique disparue avec l'arrivée du skating et des pistes ultras larges.
Quant au développement de la pratique par les moniteurs, je crois que déjà, il suffit qu'ils commencent à amener leurs clients qui le désirent en ballade, lorsque la neige porte mais sans être trop dur, disons une neige de printemps à farter au rouge en tube, le ski enfonce ce qu'il faut pour ne pas décrocher.
Pour le VTT c'est encore différent car on peut dire que le vélo sur route correspond au ski de fond sur piste et le VTT au hors piste mais avec un bémol : le VTT tu le pratiques dans des chemins, pas dans de l'herbe ou de la bruyère jusqu'au genoux, d'où la différence entre ski de ballade sur piste battue occasionnellement et ski de rando "hauturier".
Mais le VTT ne s'envole pas quand même en terme de pratiquants, car très physique à la moindre montée, avec des chemins souvent en très mauvais état. Beaucoup ont acheté un VTT au début et qui leur sert uniquement à aller chercher le pain.
Pour ce qui est de la course en montagne, appeler trail, là on entre dans une autre dimension, car à côté des grandes courses citées par N 75, il y en a une multitude d'autres aussi importantes tel les Templiers ou moins connues mais dont le nombre d'inscrits et impressionnant.
Et même mieux !
Les trails hivernaux dans le Sancy et le Pilat au-dessus de Saint-Etienne ont plus d'inscrits qu'une longue distance à ski de fond ! :-o
Il faudrait me payer cher pour aller courir dans la neige …
Je crois que la course à pied se développe à cause de notre société où il faut tout conjuguer : sport, travail, famille, loisir …
C'est le sport qui prend le moins de temps, qui se pratique partout toute l'année en partant de chez soi et qui demande le moins de technique avec une prise de risques minimes (je ne parle pas du trail en montagne mais du simple footing).
Celui qui ne dispose que de peu de temps, peut aller courir une demi heure deux fois par semaine pour se maintenir en forme et s'aérer.
1/2 heure de vélo, VTT et même de ski où il faut se rendre sur place, c'est impossible.
Bon j'arrête, il faut que je file, désolé …