Hello , pour les raisons que j'ai exposées dans mon
dernier post sur le paiement de la redevance " ski de
fond " ( lisibilité des sujets ) je vous invite a poursuivre ici une discussion qui nous permettra d'évoquer
nos divergences et nos convergences au sein du " nordique "
Au fait ,
Ca signifie quoi , pour vous le " nordique " ?
Avez vous remarqué des évolutions ? Celles que je signale
exprimées dans la revue "ski de fond " , d'autres évolutions ?
Cordialement !
Bonjour,
A l'origine ne s'agissait-il pas d'un ski unique, qui servait essentiellement pour se déplacer.
Je pense que la polémique opposant le ski de fond et le ski de randonnée nordique n'est pas constructive .
Que chacun peut avoir le choix de sa pratique.
Concernant le Massif du Forez(sur lequel je viens régulièrement), la pratique du SRN est tout à fait possible et que les traversées Nord Sud(et vice versa)se font sans problème(Col de la Loge col des Pradeaux)( notamment aucune piste de ski de fond entre le col du Béal et le col des Supeyres).
Mais l'on doit étudier son(ses) itinéraires,comme partout(cela me parait indispensable).
Je terminerai,que le massif du Forez est un lieu idéal(comme bien d'autres) pour la pratique du ski de randonnée nordique.
(relief , vues sur les Alpes et Chaines des Puys simplement en tournant la tête,sans oublier les gîtes pour ceux qui le désirent).
"Vive le ski de randonnée nordique" et"Vive le massif du Forez"
La place du SRN dans le nordique aujourd'hui à mon sens:
- Atypique à tendance perturbant pour les convaincus du culte du résultat issu du formatage du ski de fond.
- peut être plus réaliste et proche des attentes du commun des mortels que le ski de fond pur et dur voir même trop dur (surtout quand la neige est glacée)
Cela fait près de 30 ans que tu ne peux plus devenir moniteur si tu n'a pas un niveau de compétiteur régional au moins moyen. Cela fait plus de 30 ans que la formation des moniteurs est axée sur une dissection au scalpel du geste efficace pour ramener une médaille. Et que l'ensemble de la péda a pour but de trouver un sens unique au plaisir de cette activité. Le sens unique pourrait se nommer: efficacité, performance et ou tentative de transfert du moniteur sur ses plaisirs égocentriques du résultat dans les courses à la saucisse du coin.
Au final si tu ne vis pas dans le coin, ce genre de plaisir est quasi inaccessible, et même si tu es du cru, c'est très réducteur comme approche.
Le monde de la glisse sans notion de rendement: c'est déjà plaisant. Le jour où les moniteurs élargiront le champ visuel de leur résidus de clientèle, pour les amener à sortir leur regard de leurs spatules, un grand pas dans le regain de popularité du ski de fond sera franchi.
Problèmes en série:
Ca serait sympa pour le ski de fond qu'on mette en avant chez les fabriquants de matériel, qu'un ski de srn avec des cotes inférieures à 60mm est un parfait ski de fond pour plein de monde. Le problème est que pour un compétiteur moniteur, un SRN est une barque inadaptée à ces attentes de podiums. Du coup le moniteur est souvent peu ouvert, sur l'intérêt de ce genre de matériel.
Les moniteurs ne sont pas formés pour avoir de l'intérêt pour le cadre de leur pratique. La formation n'est qu'un vaste formatage visant à renforcer l’auto conviction du jeune skieur de club assoiffé de résultats. Même si tu rentres dans la formation en aimant les alouettes tu arrives à te prendre au jeu et tu finis ton BE en préférant tes spatules.
Les formateurs sont principalement des fonctionnaires payés pour croire franchement en ce qu'ils font. Ce sont tous soit de bons athlètes soit d'anciens athlètes de classe internationale. A la fin du mois le salaire tombe à tous les coups et ils ne sont jamais confrontés aux réalités du quotidien de moniteur de ski. Même si ils réfléchissent à ces problématiques, ce peut être mal vu en qualité de fonctionnaire de modifier ton enseignement à titre individuel sans en référer à la hiérarchie. Si tu changes trop de choses dans la machine bien huilée, tu prends un risque de te faire regarder de travers.
Aujourd'hui à Prémanon, ils sont conscients que la machine manque d'huile, ne serait ce que parce que les nouveaux aspirants au titre de BE fond commencent à manquer. Une réforme est en cours, si elle ne vise pas à coller plus aux attentes du grand public, la machine va casser, et d'anciens athlètes passés fonctionnaires sur des skis risquent de se retrouver river sur une chaise dans d'autres services peut être moins bien lotis en neige, en gentianes et en épicéas.
Le ski de fond comme le SRN peut être une source de plaisirs contemplatifs alliés au plaisirs de la glisse.
Mais encore faudrait il que les principaux concernés moniteurs et formateurs s'en occupe.
Toujours aussi pertinentes tes analyses mon cher Sancho.
Le SRN est sans aucun doute un beau poil à gratter souvent totalement ignoré par les loueurs et aménageurs de tous poils.
Les skieurs de randonnée le dédaigne alors qu'il pourrait sacrément améliorer leur équilibre antéro-postérieur, et certains fondeurs amateurs de pistes billard l dédaignent (pas tous heureusement).
Je suis toujours surpris quand on colle une étiquette nordique au SRN, comme on a aussi pu le faire pour le telemark.
Ce n'est que du ski, rien que du ski. Arrêtons de saucissonner les activités en tranches. Bon, je l'avoue, ce ski est idéal sur terrain nordique. Mais en descente, l'amateur de SRN devra être rompu à toutes les techniques du ski pour se faire plaisir.
Cela dit le SRN est sans aucun doute un bon moyen de découvrir et de respecter la montagne "accessible" en hiver mais pas seulement (Maurice et Liliane Barrard avaient amené des skis de SRN pour des approches en Himalaya au début des années 1980).
Si il n'y avait pas la barrière du skating et des courses, je préparais volontiers un BE… ou un monitorat suisse de telemark.
Bon j'ai interrompu le post et omis la relecture qui se devait pour un apéro inopiné lié à un ami qu'on ne voit jamais assez souvent. Mais s'il y a bien une chose que j'ai appris de ma maman c'est qu'on ne vit qu'une fois.
Le moniteur n'est pas un maillon indispensable là dedans, mais il peut avoir un rôle et une influence majeure dans l'opinion que se fait le grand public sur le nordique en général.
Ski de fond, biathlon,combiné, raquette, SRN… sont des activités nordiques. Dès lors que ça glisse sur deux planches et que le talon n'est pas fixé, on peut parler de ski nordique. Si ça ne glisse pas ce peut être une activité nordique comme de la raquette par exemple.
Si ce n'est pas toi qui fait tout l'effort pour gagner de l'énergie potentielle dans le dénivelé c'est qu'un animal, chien, renne ou cheval t'aide et c'est nordique, si c'est une machine c'est autre chose. Voilà pour ce qui me semble être ma définition d'une activité nordique ou d'un loisir de ski nordique.
Une activité nordique à priori se pratique dans un espace nordique. Qu'est ce qu'un espace nordique? Il semblerait que ce soit un espace aux reliefs présentant une relative douceur, et qui est régulièrement enneigé.
En France les plaisirs de la glisse font partie de la culture, mais cette culture est autre que dans les pays nordiques (type pays sacndinaves). Là bas le ski nordique est une nécessité culturelle et le moniteur est un maillon bien moins important du développement de ces activités. Chez nous, le moniteur n'est pas nécessairement indispensable, mais il s'agit d'une culture de la glisse différente, qui relève plus d'un créneau commercial que d'une nécessité culturelle: tu n'as pas besoin de skier pour aller à l'école ou au supermarché. Ici on achète un accès au plaisirs de la glisse pour du loisir, là bas tout le monde peut être amené à skier plus ou moins par nécessité.
Du coup chez nous l'importance du moniteur dans l'image du ski nordique est autrement plus importante.
Depuis des années les formateurs et les moniteurs s'égarent dans un sens particulier, qui est celui de la performance sportive. Du coup après 30 années de ce culte là, dans l'imaginaire collectif, le ski de fond est soit un ski de papy à tord(car les derniers résistants d'une autre époque ont pris de l'age), soit un ski de sportifs avec une approche trop élitiste qui au demeurant ramène quand même des médailles qui personnellement me font une belle jambe.
Le ski nordique de fond et ou le SRN, avant toutes choses sont des activités de pleine nature. De ce fait le cadre de leur pratique contribue tout autant à leurs intérêts, que le simple fait de les pratiquer.
Le milieu est à la fois relativement brut, hostile et naturel. Le côté brut et hostile est une veine qui contribue à poser des bases propices au respect, à la solidarité à la convivialité et à l'humilité. Le côté naturel est un axe de développement majeur qui parle à beaucoup de gens, qui dans leur quotidien de citadin souffrent de manière plus ou moins consciente de perte de repères quand à leurs origines naturelles.
Que l'homme soit entre guillemet civilisé ou non, ne le rend pas moins homme.
Qu'on le veuille ou non, nous sommes tous un amalgame de cellules organisées autour d'un projet de vie initial, tous programmés pour réagir et être stimulés dans un environnement naturel, et ce dans le but de péréniser notre espèce.
Même en utilisant notre hypertrophie cérébrale qui nous distingue du reste du vivant, dans le but de tout contrôler, artificialiser, tenter d'anticiper, nous ne parviendront pas à nous détacher complètement de ce lien à la nature.
L'homme courre avec plaisir en rond autour d'une piste d'athlétisme car il a entre autre des hormones de plaisir à aller chercher dans l'effort. Ces hormones ne sont pas autre chose que des processus chimiques initialement nécessaires à la survie de nos ancêtres dans une époque où on avait pas encore inventer: le canapé, le téléphone, allopizza et le diabète, le cholestérol, l'obésité qui sont les rançons de notre progrès.
Je suis intimement convaincu à tord ou à raison, que les processus chimiques naturels qui sont nos sources d'émotions sont largement plus stimulables dans un cadre naturel que devant une série télévisée à la con. Dans notre société occidentale, on s'emploie par des artifices à stimuler ces processus chimiques générateurs de plaisirs en nous faisant acheter et consommer du "bonheur technologique".
C'est quand même frappant dès lors que l'on voyage un peu dans des pays dits en voie de développement: de lire la sincérité et la spontanéité à être heureux avec des plaisirs simples, sur les visages des gens que notre société veux nous faire prendre pour de simple miséreux économiquement attardés. C'est sûr que dans ces pays là, ils n'ont pas les moyens de se payer ni du triple A, ni des anti-déprésseurs, alors ils se shootent juste avec des plaisirs simples plus naturels, et facilement accessibles au quotidien.
Je ne renie pas complètement le progrès technique. Entre notre société et les leurs, il y a sans doute un équilibre agréablement vivable et durable à inventer.
Un monde dans lequel j'ai envie de croire. Faut beaucoup d'optimisme pour y croire, mais je n'en manque pas. Pour les éventuels pessimistes je tiens à dire, que même si je ne le vois pas arriver,ça ne devrait pas m'empêcher d'aimer la vie.
Changer le monde commence par se changer soi même, et si ton voisin ne te prend pas pour un marginal, peut être que tu fais un club après. J'ai juste envie de croire que le bonheur est au moins aussi communicatif que le baillement.
Dans mon quotidien je gomme du superflus. Et tout ce qui ne participe pas à du plaisir simple devient vite accessoire. Dans mon garage les SRN prennent aujourd'hui bien moins la poussière que les skis de fond, et au rythme qui me va bien, ces derniers ne vont pas tarder à disparaître.
Pour moi, le ski de fond est un ski synonyme de rendement, d'efficacité et de performance.
Le SRN est un ski de promenade et de découverte, si tu veux faire du sport pour faire du sport avec des SRN c'est possible, mais tu ne mettras jamais autant de vent dans tes oreilles au plat ou en montée qu'avec des skis de fond. Le vent dans mes oreilles je l'aime bien quand la pente est descendante et pour le coup des SRN deviennent vite plus intéressant que des skis de fond quand la pente s'inverse.
Pour les forçats du sport, ou les accrocs de l'endorphine, qu'on soit en SRN ou en ski de fond dès lors que l'on est détaché de la notion de rendement ces deux types de skis sont aussi intéressants l'un que l'autre.
Ce qui reste plaisant dans les skis de fond, c'est la technique, qui est fine et qui se mérite avec beaucoup d'efforts pour la peaufiner.
Bon les adeptes des lectures courtes, m'ont laché depuis longtemps, pour les autres je m'excuse si il y a du redondant dans le post, de la faute d'orthographe,de syntaxe… Mais comme il est 3h du matin, je vais aller me coucher pour pouvoir être en forme, donner du plaisir et en prendre en retour tout à l'heure.
Avant de me coucher, et pour dormir tranquille sans avoir à me retourner dans mon lit en pensant à des compétiteurs acharnés qui pourraient se demander si j'en veux aux compétiteurs qu'ils sont:
C'est marrant la compétition, c'est plein de cocktails hormonaux sympas, qui renvoient à un certain sens tribal que nous avons plus ou moins perdu dans notre quotidien.
L'homme est une espèce grégaire, la foule sur un départ de transju, c'est comme une grande messe, ça peut déjà donner des palpitations avant le départ. Dans le champ de bataille après le coup de feu, ya plein d'adrénaline à récupérer dans de l'esquive de coups de batons, et dans le simple fait d'être resté debout sans se faire piétiner par la meute. Pour la pluspart des coureurs au départ, on part trop vite, et après 20 ou 30 bornes, on est suffisamment dans le coltard, pour se relever et commencer à communiquer avec ses camarades. C'est bien parce qu'on en vient même à penser que tout cela est convivial, même si le gars avec qui on discute porte encore la marque de la pointe de baton qu'on lui a planté dans le mollet au départ.
Complètement roti, et saturé en endorphine que la nature est jolie. A la fin yen a même qui disent qu'ils ont bien profité du paysage. Je rigole, c'est vrai que le paysage est joli, mais si vous payez 100€ à l'inscription pour profiter du paysage: à ce tarif là vous pouvez trouver de l'hébergement pour deux nuits, faire le parcours en trois jours et prendre la juste mesure du paysage.
Inclus dans le prix, on a l'autosatisfaction d'avoir au moins terminé, voir même de s'être bien placé dans la meute à la fin.
Il y a quand même de vraies valeurs dans la compétition:
- le gout de l'effort
- la persévérance, que l'on travaille dans la préparation
- la recherche de ses limites personnelles
Mais pour entretenir toutes ces valeurs, on n'est même pas obligé de mettre un dossard.
Ce qui me gène dans la compétition:
- le manque d'éthique: triche, dopage, culte du résultat et adulation des icones médaillés que l'on voit en poster et qui vous poussent à consommer les mêmes tenues vestimentaires et le même matériel qui devient trop vite obsolète l'hiver suivant.
Pour se sentir bien dans sa peau, il n'y a nul besoin d'écraser son prochain, on peut tout aussi bien lui tendre la main pour l'aider à se relever si il est tombé.
Il y a également une dimension sociale dans le monde de la compétition à ne pas négliger. Une course c'est également l'occasion de retrouver les copains et partager un vin chaud à la fin. Mais on est pas non plus obligé de payer 100€ pour un vin chaud et se retrouver entre amis à partager un bon moment de ski.
Si vous avez tout suivi, à 100€ il ne reste que l'adrénaline des jeux du cirque qui est indissociable du monde des porteurs de dossards.
Et zut ce coup là, il est bientôt 4h
OUlla ouullaa heureusement que quand j'avais 20/30 ans dans des annees xxxx on ne se posait pas toutes ces questions.On traversait le Vercors avec des chaussures tracks ultra-souple lol et des skis de fonds fisher super-crown plutot etroit et sans carres off course relol ,on disait qu'on faisait du ski de fond hors piste le concept de SRN n'ayant pas encore été inventé on faisait donc du srn sans le savoir .Ca ne nous empechait pas de devaler le canyon des Erges a fond la caisse.
Actuellement la difference hormis mon age c'est que je peux emmener mon CHIEN,sauf grrr sur les hauts plateaux,mais c'est une autre histoire.
talonlibre a écrit :
Je suis toujours surpris quand on colle une étiquette nordique au SRN
Cette fois encore je suis entièrement d'accord avec toi , Jean-Christophe ! D'une certaine façon , le SRN n'a RIEN a voir avec le " nordique " ….du moins avec ce qu'il représente chez nous dans la réalité .
Sancho insiste sur un point qui me parait essentiel : dans les pays scandinaves, le " nordique " ça vient " du bas ",
c'est enraciné dans la culture .
Chez nous ( et c'est aussi un peu le cas dans d'autres pays de l'arc alpin ), je dirais que globalement, ça vient " du haut " et dans le sillage du développement du ski alpin .
On ne dira jamais assez a quel point ont été déterminantes
dans notre pays les influences de grandes institutions , de grands groupes financiers , de l'état , sur le développement du ski .
Pour mémoire : l'influence de l'armée à l'origine sur l'introduction et la diffusion du ski , sur son enseignement , l'influence de l'état en général comme aménageur ( cf Chamrousse et les JO de 68 ) ou de l'état comme sponsor ( cf les douanes ) , l'influence de grands
aménageurs - et de l'Etat - dans le développement des stations ( Megève , Courchevel , Tignes etc etc ) .
Pour faire court, je pense que le " nordique " dans la
signification que ce terme peut avoir dans les pays
scandinaves , ca n'est pour nous qu'un produit dérivé du
ski alpin …un sous-produit en quelque sorte …dans
lequel j'ai beaucoup de mal a me reconnaitre !
Mais les choses ne sont jamais figées .
C'est interessant de noter a quel point le SRN peut
trouver naturellement sa place et ètre bien reçu dans
certaines petites communes de France …Méaudre pour
ne pas la citer !
Je crois qu'il n'y a pas de hache de guerre a déterrer
et qu'il est malvenu de se désinteresser de notre environnement " humain " : mème si nous pouvons nous
passer du " nordique " français et contourner les
pistes de fond , nous sommes amenés a fréquenter des
gens qui vivent du "nordique français " : commerçants, artisans , moniteurs , propriétaires de gites etc etc , qui vivent parfois difficilement de cette activité et qui ont eux mème beaucoup a nous apporter .
Bonjour
Je pense bien la même chose. J'ai découvert par hasard l'activité SRN il y a 3 ans, en cherchant sur internet des infos sur les locations d'Arvas, tout bêtement parce qu'on me demandait d'en avoir un pour une course en raquettes.
J'ai réalisé alors que cela correspondait à ce que je faisais avec mon matériel classique depuis plus de….(avec pas mal de gamelles en descente).
J'ai commencé comme toi dans le Vercors ( dans les Coulmes avec l'OCCAJ) dans les années 80 (du siècle précédent) et avec un minimum de technique si ce n'est celle du ski alpin. J'ai tout de suite accroché et depuis j'ai toujours eu l'impression de ne faire que du ski de fond, que ce soit sur la piste tracée de temps en temps ou hors trace . C'est cette année seulement et parce que j'avais envie de renouveller le matériel que je réalise la diversité de ce qui existe.
La différence entre la SRN et le ski de fond, elle existe à mon avis sutout en fonction de ce qu'on recherche dans la pratique de l'activité.
Pour moi qui suit adepte de C.A.P.en individuel c'est un peu comme la différence que certains font entre la course en ville et la course nature, Pour moi ce n'est pas la pratique mais c'est surtout le paysage et le plaisir qui n'est pas le même, et pourtant commercialement cela devient une histoire de fabricants de chaussures de running. Perso j'utilise les mêmes sans problème par rapport à ce que je recherche.
Goti
christian8 a écrit :
OUlla ouullaa heureusement que quand j'avais 20/30 ans dans des annees xxxx on ne se posait pas toutes ces questions.On traversait le Vercors avec des chaussures tracks ultra-souple lol et des skis de fonds fisher super-crown plutot etroit et sans carres off course relol ,on disait qu'on faisait du ski de fond hors piste le concept de SRN n'ayant pas encore été inventé on faisait donc du srn sans le savoir .Ca ne nous empechait pas de devaler le canyon des Erges a fond la caisse.
Actuellement la difference hormis mon age c'est que je peux emmener mon CHIEN,sauf grrr sur les hauts plateaux,mais c'est une autre histoire.
Bonjour
Je pense bien la même chose. J'ai découvert par hasard l'activité SRN il y a 3 ans, en cherchant sur internet des infos sur les locations d'Arvas, tout bêtement parce qu'on me demandait d'en avoir un pour une course en raquettes.
J'ai réalisé alors que cela correspondait à ce que je faisais avec mon matériel classique sans carres bien sûr depuis plus de….(avec pas mal de gamelles en descente) et que ce que j'appelais ski de fond était en fait du srn.
J'ai commencé comme toi dans le Vercors ( dans les Coulmes avec l'OCCAJ) dans les années 80 (du siècle précédent) et avec un minimum de technique si ce n'est celle du ski alpin. J'ai tout de suite accroché et depuis j'ai toujours eu l'impression de ne faire que du ski de fond, que ce soit sur la piste tracée de temps en temps ou hors trace . C'est cette année seulement et parce que j'avais envie de renouveller le matériel que je réalise la diversité de ce qui existe.
La différence entre la SRN et le ski de fond, elle existe à mon avis sutout en fonction de ce qu'on recherche dans la pratique de l'activité.
Je n'ai pas de chien mais si j'en avais un, je l'emmènerai aussi avec moi.
Pour moi qui suit adepte de C.A.P.en individuel je fais un peu le parallèle avec la différence que certains font entre la course en ville et la course nature, Pour moi ce n'est pas la pratique mais c'est surtout le paysage et le plaisir qui ne sont pas les mêmes , et pourtant commercialement cela devient une histoire de fabricants de chaussures de running. Perso j'utilise les mêmes sans problème par rapport à ce que je recherche.
Goti
Pour Goti et Christian, il y a un certain nombre de différences fondamentales entre le fait de s'intéresser au ski de fond aujourd'hui, ou à l'époque à laquelle vous avez commencé.
La première tient à l'esprit des moniteurs qui vous l'on fait découvrir, cette activité ski de fond en dehors des pistes.
Ils étaient ouverts sur l'intérêt du cadre de la pratique et vous emmenaient en dehors des pistes, pour faire du ski de fond hors traces. Aujourd'hui vous pouvez vous accrocher avant de trouver un moniteur qui fait la différence entre une trace de lièvre et une trace de chamois dans une neige fraiche.
Ensuite les moniteurs ont été pendant bien longtemps formatés à vendre de la technique ou de la technique, sans faire relever le nez de leurs spatules à leur clients. Si vous en aviez eu des comme ceux là pour vous initier, je ne suis pas si sûr que vous auriez tant contracter ce joli virus du ski hors traces avec des skis de fond, qui est déjà une forme de SRN, car c'est plus un ski de balade qu'un ski de performances que vous me semblez pratiquer.
De surcroît il ne sont pas bien nombreux les moniteurs d'aujourd'hui qui vont facilement vous sortir du rail.
Enfin il y a une différence énorme aujourd'hui, qui réside dans le fait que quand on vient à la montagne en vacances, on a le choix de faire du ski de fond, de la raquette, du ski alpin, du snowboard, du télémark, du patin à glace, du chien de traineau, de la luge, un bowling, un cinéma, un footing, une séance de piscine et que sais je encore.
Même si vous étiez peut être des surdoués de la glisse en votre temps, je vous renvoie à vos premières séances d'équilibristes nordiques.
Aujourd'hui les clients sont des consommateurs zappeurs, la majeure partie d'entre eux n'ont pas la chance de faire plus d'une semaine de vacances à la montagne par an. Du coup s'ils viennent en vacances, il est rare qu'ils ne fassent plus d'une ou deux demi journée en ski de fond. Quand tu ne prends pas le temps de persévérer un tout petit peu en ski de fond, tu ne vis que les galères de l'activité.
Vous avez eu cette chance d'avoir moins de choix qu'eux, du coup vous en avez sans doute bavé comme presque tout le monde au début, avant d'avoir de réelles sensations sur vos skis de fond.
Vous avez sans doute en mémoire des visages sympathiques de moniteurs qui vous ont accompagné dans cette découverte des plaisirs de la glisse. Ceux de votre génération ont inspiré la mienne, je suis moniteur de ski de fond, je vis passionnément les plaisirs du classique ou du skating, juste après ceux du SRN.
Je travaille en lien avec une école de ski qui est composée de 25 moniteurs, là dedans il y a plus de 20 moniteurs diplomés exclusivement en ski de fond.
Le chiffre d'affaire de l'école de ski, en ski nordique l'an passé était de moins de 4% .
Le quotidien d'un moniteur de ski de fond dans le jura aujourd'hui, c'est un jardin d'enfant en alpin.
Je ne dis pas que le ski de fond n'est pas une belle activité, je dis juste qu'il n'intéresse presque plus personne et que du coup: moniteur de ski de fond ce n'est plus un métier.
Paix aux âmes de vos anciens moniteurs, ils en ont bien profité eux, de ce joli métier.
Les skis de SRN larges, ne sont en rien une révolution marketing et commerciale, c'est un juste retour des choses aux origines de la glisse. Si tu vires la sérigraphie et les logos des marques, tu ne retrouves rien d'autres que les lignes de côtes des vieux skis en bois de mon arrière grand père.
Mon aïeul n'était en rien un matérialiste exacerbé, il avait juste un bon sens paysan, qui lui faisait dire qu'en ski de fond avec une bouille à lait à bout de bras, pour descendre à la fruitière, tu répandais le lait de tes vaches dans tes champs avant d'en faire un bon fromage.
Si vous aimez le ski hors traces, je vous invite cordialement à méditer sur le bon sens de vos aïeux, avant de décider un beau jour, que vous êtes devenus trop fragiles pour vous engager comme à la belle époque dans de folles épopées au travers du Vercors.
Mon client le plus âgé sur une itinérance à la semaine en dehors des traces avait la moustache qui frisait de plaisir à longueur de journée à plus de 86 ans.
Avec tout le respect que je lui doit à mon Jean, j'aurais quand même bien craint pour ses têtes fémorales, s'il avait été en ski de fond.
En tous cas je suis certain qu'il ne serait pas passé à certains endroits sans déchausser, et que j'aurais sans l'ombre d'un doute, moins vu se creuser ses très belles rides du plaisir.
Ca fait bientôt deux ans que je bataille pour développer du SRN à mon compte sur du matos large.
Avant ça j'ai eu le bonheur de partager plus d'une soixantaine de semaines d'itinérances avec des clients.
Je suis encore très jeune, mais depuis plus de 10 ans, il ne se passe quasi pas un jour avec de la neige dans le jura, sans que je profite des joies de la glisse sous toutes ces formes, car j'aime aussi la diversité.
Dans ma bataille quotidienne pour convertir à cette forme de ski le maximum de monde, ce ne sont ni les skieurs alpins, ni les snowboarders, ni les vacanciers qui n'ont encore jamais skié de leur vie, qui sont les plus difficiles à convaincre, mais bien les fondeurs purs et durs.
Je trouve juste que c'est très dommage pour eux, d'être réfractaires à l'essai de ce type de matériel, car ce sont eux les plus facilement disposés à prendre un énorme et très rapide plaisir dans l'utilisation de ce matériel.
Car quand tu t'en sors avec des skis de fond à peu près partout sur les pistes, voir un peu en dehors des pistes sans trop creuser de bassines, essayer ces skis là, revient grosso modo à passer d'un vélo de route à un VTT tout suspendu, pour descendre un joli chemin fort caillouteux et semé d’embûches.
A bon entendeur, nordiques salutations des neiges du Jura.
Pour mettre mon grain de sel (des Pyrénées) je dirai tout d'abord que je suis complètement d'accord avec Sancho …Chez nous les moniteurs de fond font plus volontiers des sorties raquettes que des SRN car sortis de leur sacrosainte technique de glisse sur piste, le coté ludique de la Rando Nordique ne les touchent pas donc pour sortir des traces et suivre la mode ils ne proposent que la raquette.
Par contre je ne crois pas du tout que le SRN soit vu comme une produit dérivé des skis alpins, je le considère simplement comme un ski de fond large idéal pour le hors piste.
Chez nous dans le Capcir (66- Pays des Fourcades ou autre Martine Vilana) le ski de fond en montagne c'est toujours pratiqué .
Les SRN sont utilisés depuis longtemps au moins 15 ans que j'en ai en boutique en vente et location mais cela constituait une petite niche . Trés réduite même avec l'arrivé du Skate qui a certes donné de l'oxygène au ski de fond mais avec une clientèle de grand sportif qui sont devenu au fil des ans compétiteur et élitiste.
Actuellement on sent un retour au source naturelle de balade et de découverte et donc un interet croissant pour la RN.
Alors oui peut etre que les skis tres larges ont amenés quelques alpin à découvrir la discipline mais mes meilleures ventes restent l'Europa99 qui n'a pas changé depuis 10ans, et surtout l'europa 89 encore plus etroit qui passe dans les traces.
Pour conclure je dirai juste que dans les Pyrénées les SRN ont longtemps été appelés des SKIS DE PRINTEMPS, car les conditions de neige sont primordiales pour la RN.
Enfin s'il fallait definir le nordique je dirai que c'est l'esprit de la phrase qu'il faut garder : "TALON LIBRE ESPRIT LIBRE"
Pas trop le temps de répondre et d'en tartiner (au moins du rouge en tube ou de la chola avec de la nera) comme notre ami sancho qui donne vraiment envie d'aller lui "bouffer" les talons de ses skis à coup de spatules heureuses !
Du talon libre de grand style !
Martine vilana il me semble l'avoir connu, une jolie brune pas très grande, cheveux mi-longs ondulés/frisés qui avait je crois, créé une énorme surprise dans le monde fermé du nordique où les titres se partageaient entre jura/vosges/alpes, en devenant championne de france junior.
Je me souviens qu'elle avait un transfert et un lancé de la hanche pour aller sur le ski de glisse qui était très tonique et un bel équilibre. Je l'avais vu au temps où l'ancef était plus grand.
Bon, je reviendrai, désolé.
pyrénées et rando nordique,
j'ai dégoté il y a quelques temps un très bon bouquin traitant des possibilités de sorties à la journées mais également de raid, sur l'ensemble du massif,
bouquin prêté à qui régis devrait pouvoir vous en parler.
pour revenir au sujet, il semblerait que par ici, (d'après les dire d'un pote) pas loin des bauges, que les gamins des clubs de skis de fond, passent pas mal de temps en dehors des pistes, à tester leur équilibre et les différents types de neiges, avant tout formatage sur les autoroutes blanches et autres billards.
autre point, le système compétitif a monopolysé le monde sportif depuis les années 60, avec une approche technico-centrée, quelquesoit l'activité,
une approche plus globale, éducative, où la personne découvre plutôt qu'elle n'imite, semble néanmoins vouloir trouver son chemin.
le volet santé/bien être des activités physiques paraît également prendre du poids (!!!) tant au niveau institutionnel que commercial (ex : campagne manger-bouger, la gamme des skis fischer orienté fitness il y a quelques années et qui ajoutent des carres cette année)
Tiens, j'ai trouvé une photo marrante : c'est un groupe
de randonneurs nordiques en train d'assister a une
compétition de ski de fond :
c'est là
http://www.google.fr/imgres?q=scalextric+circuit&um=1&hl=fr&sa=N&biw=1024&bih=562&tbm=isch&tbnid=wVBAbwxpzztDbM:&imgrefurl=http://blog.dreamnev.com/Circuit-24-ou-Scalextric&docid=xzHF2lHh_2qtYM&imgurl=http://blog.dreamnev.com/IMG/jpg/P1070246.jpg&w=1024&h=768&ei=yQwWT-HOIsPR8gPqzfTsAw&zoom=1&iact=rc&dur=3&sig=106151657304162883344&page=1&tbnh=111&tbnw=158&start=0&ndsp=15&ved=1t:429,r:5,s:0&tx=118&ty=71
Pour Robert:
Je crois qu'une tentative de définition du nordique se doit de présenter un caractère universel. Si on l'écrit au travers de circonstances particulières spécifiques au développement du nordique français peut être qu'on s'égare un peu.
De mon point de vue, je crois que tout ce qui avait vocation à faciliter le déplacement de l'homme dans la neige sans assistance mécanique, doit pouvoir être rattaché aux activités nordiques.
Initialement le but était la chasse, très vite cela à dérivé sur les vilains jeux de la guerre, et c'est en outre via ce biais que le ski est sorti de scandinavie pour se répandre assez tôt dans l'Est de l'Europe.
Les premiers chasseurs skieurs devaient déjà tout comme nous, apprécier l'endorphine ou l'adrénaline des belles glissades. Ce sont en outre ces hormones qui ont du participer à la conversion du ski nordique en une pratique à seul but de loisir.
En France si on exclut la guerre de 30 ans où les mercenaires suédois de Saxe Weimar sont venus décimer les derniers fidèles jurassiens à la couronne d'Espagne, pour ramener la Franche-Comté (comté affranchie)sous les lumières du Roi Soleil;
on prète volontiers à Henry Duhamel l'utilisation des premiers skis sur le territoire national.
Les skis auraient été achetés en 1878 sur un stand suédois de l'expo universelle de Paris. Ils servaient de déco, et étaient dépourvus de fixations. Il lui aurait fallut près de 10 ans avant de récupérer un système de fixation, qui lui permette de tracer les premières courbes sur des neiges françaises.
A mon sens il s'agissait de SRN, qui ont rapidement contribué à la désertification des bancs de la messe le dimanche matin, sous prétexte de concours de glissades dans nos villages de montagne.
Au jeu du concours du plus beau mâle dominant glisseur du village, le ski nordique a rapidement évolué sur trois activités bien distinctes. Paul était fort en saut il réclamait son titre, Pierre avançait plus vite en montée il revendiquait sa médaille et Louis briguait les lauriers de la performance en descente. Certains étaient hors concours et ont continué à se balader.
Chacun des trois beaux mâles a fait évolué le ski nordique initial pour le transformer en sa faveur. A un moment donné, on a décidé qu'en fixant le talon ce serait plus efficace en descente, et que ce particularisme valait bien une revendication, le ski de descente sera désormais alpin.
Le saut est passé à la trappe dans le développement, car la foule ne se sentait pas assez fêlée pour jouer à ce jeux là.
Et on a décidé que le ski nordique de Pierre, s'appellerait ski de fond, car il était devenu tout fin et plus léger, donc bien meilleur en montée et bien merdique en descente.
Le SRN initial ne pouvait pas être alpin, donc il a été nordique. La distinction entre SRN et ski de fond a du se faire dans l'attitude du skieur, si tu baisses la tête, si tu cherches à inventer le traçage pour optimiser le rendement, et à faire marcher le commerce du chronomètre: tu fais du ski de fond.
En revanche si ton regard est plus contemplatif et que tu sembles être en vacances: tu fais du SRN, autrement bien nommé par Jérome Pinoncelly : ski de promenade, de liberté et de découverte.
Le monde du commerce de l'époque était bien préoccupé par le rendement, du coup les skis de promenades ont subi pendant longtemps l'influence du ski de fond, ils sont devenus étroits.
Un beau jour, il y a un peu plus de 10 ans maintenant, un farfelu de chez Salomon a sorti le Xadv jaune dans une longueur un brin trop courte pour que le marché scandinave s'y intéresse.
Mais il avait fait germer une idée, on avait arrêté la production, mais dans certains massifs pas mal de gens réclamaient encore ces petits jouets.
Du coup assez rapidement on a adapté l'idée pour qu'un plus gros foyer de clientèle s'y intéresse.
Le principal débouché en matière de vente de matériel nordique doit bien être en scandinavie.
Un retraité de là bas par une belle journée d'avril, a du mal à sortir de chez lui pour faire moins de 100km dans une journée.
Bilan, pour lui le Xadv jaune manquait un peu de glisse, alors on a allongé le produit, et aujourd'hui il n'est pas tant différent de ce que devait être le ski d'Henry celui que les commerciaux nomment backcountry.
Voilà pour mon interprétation personnelle de l'histoire.
Sinon je te rejoins sur l'idée que le nordique français était le parent pauvre du ski alpin, dans le développement des loisirs hivernaux en France.
Mais suite aux jeux de Grenoble, et en grande partie grâce à des financements conséquents de l'Etat, le ski nordique a connu un bel élan populaire.
Cette déferlante populaire a été appréciée par toutes les classes sociales. Il est certain que le nordique a subi un brin de snobisme par certains adeptes du "vrai ski" comme ils se plaisent à l'appeler.
Mais le snobisme n'est que bien trop souvent la manifestation d'esprits étroits.
Ce qui me régale en outre dans mon boulot c'est la mixité sociale de ma clientèle. Quand dans une balade une boulangère de banlieu parisienne échange son numéro de téléphone avec un responsable du recrutement à science po, je me dis que le SRN est une belle activité plus propice aux échanges entre les gens, que les bousculades dans les queues de remontées mécaniques.
J'aime les gens, et quand je vois Métabief aux heures de pointes en février, avec 1/2h de queue pour se garer,1/2h pour la loc, 1/2h de queues pour l'achat du forfait, 1/2h au bureau de l'école pour les cours des gamins, et 1/2h en bas de chaque télésiège, pour 5*3min de descente dans la journée bien chère payées; je me dis qu'il y a beaucoup de victimes du slogan "la montagne ça vous gagne" servi sur TF1, que j'aimerais emmener en vacances.
si les X-adv ont 10 ans alors cela fait 20 ans que j'ai des SRN en stock…et Fischer a sorti ses premiers skis larges avant les X-adv.Par contre je suis bien d'accord le marché scandinave et alpin n'a pas pris pour les X-adv mais dans les Pyrénées ont m'en demande encore et les 2 malheureuses paires qu'il me reste en location se vendraient 3 à 4 fois par saison.
Le problème a mon sens pour le développement du SRN, est plus lié à la connaissance de la montagne et de la nature: n'importe qui ne s'aventure pas comme ça hors trace.
Et donc on retombe sur l'encadrement et les propositions des professionnels qui restent insuffisantes.Les moniteurs de fond restent sur les pistes ou sortent en raquettes et les moniteurs alpin ainsi que les guides,en rando alpine.
Seuls restent les amoureux de montagne fondeur de base qui cherchent l'évasion .
Juste pour répondre à Forez oui c'est bien elle (enlève juste junior à son tire ) mais cela n'a rien avoir avec le sujet, c'est juste pour preciser que le Capcir est ou était un micro-terroir nordique. Donc peu importe M-Vilana ou autres connais tu la Cerdagne et le Capcir ?
une jolie formule…
boiteafond a écrit :
Le problème a mon sens pour le développement du SRN, est plus lié à la connaissance de la montagne et de la nature: n'importe qui ne s'aventure pas comme ça hors trace.
Et donc on retombe sur l'encadrement et les propositions des professionnels qui restent insuffisantes.Les moniteurs de fond restent sur les pistes ou sortent en raquettes et les moniteurs alpin ainsi que les guides,en rando alpine.
Seuls restent les amoureux de montagne fondeur de base qui cherchent l'évasion .
En tout cas n'importe qui a le droit de s'aventurer hors trace . Les pouvoirs de police dans ce domaine sont extrèmement limités et controlés; on a pu relever un certain nombre d'annulations pour illégalité d'arrètés interdisant l'acccès a des zones naturelles .
C'est parfaitement normal,dans la mesure ou la liberté de circuler est une liberté publique fondamentale .
Reste et c'est parfaitement exact qu'une bonne connaissance du terrain est nécessaire et que des possibilités d'encadrement offertes aux débutants, ça c'est bien . Je remarque qu'en fait les " encadrants potentiels " sont
eux-mème rigoureusement encadrés :
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006071318&idArticle=LEGIARTI000018752146&dateTexte=&categorieLien=cid
et j'observe que les AMM semblent exclus de la liste .
C'est pourtant leur vocation de faciliter la découverte des
milieux naturels ; Ils n'ont pas vocation a enseigner le
ski mais il me viens une question : Est-ce que le SRN ça s'enseigne ? Est ce que ça n'est pas la connaissance du terrain qui est fondamentale ?