Je me fais baguer quand tu veux Robert! Chez les scouts, mon totem était héron… cela pourrait devenir Tétra.
A moi les zones de quiétudes…
Robert est un vrai sage, un Dieu nordique dans toute la splendeur de sa philosophie.
Maintenant pour répondre à ta question Robert,ce n’est pas Chalmazel qui n'assure pas les secours, pas de problème, là-bas c’est une station d’alpin structurée avec du personnel compétent. Elle est située côté Loire du massif du Forez au nord/est sous Pierre-sur-Haute, sommet maxi à 1634 m.
Ensuite tu as le col de la Loge au nord qui est la porte principal du domaine nordique du Haut Forez côté Loire toujours, là où N 75 et JWC ont eu des problèmes pour partir. En effet, le Haut Forez prend les 2 routes forestières comme départ et retour de ses pistes, plus entre ces deux, le GR comme piste raquettes !!! Et on peut dire que c’est là qu’intervient le racket car il n’y a plus d’accès libre au milieu, hormis un chemin qui part sous le retour des pistes de ski mais qui descend trop pour avoir un enneigement constant.
Donc la Loge hors jeu ! :-x
Ensuite tu as au sud le domaine nordique des Crêtes du Forez, côté Puy-de-Dôme, entre le col des Pradeaux , des Supeyres et Prabouré (où il y a une petite station d’alpin).
C’est là où les pisteurs ne restent pas (actuellement seule la porte des Supeyres est skiable) par mauvais temps car le rapport forfait/salaire est déficitaire, donc la sécurité passe après. Ils mettent sur leur site que les skieurs skient sous leur propre responsabilité.
C'est sur ce domaine que j'ai officié bénévolement comme pisteur/dameur mais où j'ai été emmerdé par les ultras skieurs du ski club local car je voulais un ski de fond pour tous et je n'étais pas assez piste larges pour le skate. Pourtant je suis un ancien skieur de compétition (régional attention) et je pratique encore sur piste mais je préfère le classique. Le patineur m'ennuie ou alors hors piste comme en ce moment où ça porte. Alors je ne suis retiré et depuis le ski club décide des orientations du domaine avec des employés officiellement au domaine mais officieusement aux ordres de "ceux qui savent".
Et ces gens-là ont quadrillé la forêt des Allebasses (1 km au sud des Supeyres) de pistes.
Ce qui fait que le randonneur ski ou raquettes qui s'y aventure ne peut plus emprunter un pare-feu ou un chemin sans être sur une piste. Le ski de fond ne fait plus recette mais on augmente les km tracés au frais de la collectivité (35 000 € par saison si tout va bien en terme de recettes et l'an dernier ça a été limite en ouvrant que 3 semaines).
je le répète, je fais du ski de fond sur piste mais il faut un juste milieu, partager l'espace entre toutes les sensibilités, mais ça ! Il ne faut pas y compter !
J'en avais déjà parlé ici, mais il y a 2 ans en mars, les "pisteurs" avaient trouvé le moyen de labourer avec un quad chenillé tous les chemins à l'est du barrage des Pradeaux, et tout ça pour tracer une piste raquette !! Magnifique la piste entre 2 ornières de 40 cm de profondeur, 20 de large et espacées de 80). Ils étaient hors la loi car hors des pistes sous leur "juridiction".
Lorsque nous l'avons signalé en tant que randonneur ski ou raquettes, au président du syndicat mixte qui gère (ou croit) gérer le fond, la réponse a été (attention déconseillée à ceux qui ont des hémorroïdes car vous risquez de rire) :
" Mais pourquoi ils y en a qui font du ski en dehors des pistes ???"
! Sans commentaire !
Pour le sujet où je voulais répondre à Robert, celui des secours, ci-dessous un copier/coller d’une réponse donnée par le responsable du domaine nordique des Crêtes du Forez à la question d'une personne :
Bonjour Alain,
Oui on va continuer à entretenir les pistes mais on assure pas la présence et les secours les jours de mauvais temps.
A très vite
Xavier
Commentaire n°2 posté par L'équipe du domaine nordique le 05/01/2012 à 10h41
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Je lui ai mis un commentaire le dimanche 8/01 à propos de l’article L 2212-2 du code Général des collectivités et que l’on apprend en législation au pisteur nordique.
Ci-dessous le lien du site qui est par ailleurs pas mal fait et intéressant pour les infos, même si parfois la méconnaissance de la neige est flagrante.
http://www.ski-cretes-du-forez.org/
est ensuite vous allez sur le blog où sont tous les commentaires :
http://lespradeaux.over-blog.com
Ca va faire un peu long mais ci-dessous un copier/coller du commentaire sur l'article L 2212-2 :
Pour l'ouverture des pistes sous la responsabilité des skieurs, ça n'existe pas. En effet, dans les cours sur la législation, délivrés durant la formation du pisteur, l'article L2212-2 du code Général des collectivités territoriales dit que : "lorsque la collectivité est l'organisatrice des loisirs et aménage dans ce but des zones de baignade, des pistes de ski ou de randonnée, ses obligations de sécurité sont renforcées dans la mesure où elle prend l'initiative d'attirer le public. Elles peuvent se traduire en tant que besoin par la mise en place d'une surveillance."
C'est une réponse du ministre de l'intérieur en date du 22/09/97 à Mr Charroppin qui s'inquiétait des responsabilités des maires vis à vis des loisirs natures.
Si, l'été, les pompiers peuvent intervenir sur les chemins de randonnée ou autre site, l'hiver (et c'est là qu'intervient "le temps que besoin", sans le secours du service des pistes, c'est impossible. C'est pourquoi un domaine nordique est soit ouvert avec personnel de surveillance, soit fermé, mais pas fermé/ouvert. On ouvre jamais une piscine ou un plan d'eau à la baignade sans maître-nageur.
Que dirait le maire d'Ambert si la piscine était en libre accès sous la responsabilité des baigneurs ?
C'est également pour tous ces problèmes que Nordic France propose à ses pisteurs une assurance protection juridique, pour, comme il est cité, se défendre en cas de : fautes inexcusables, manquements aux règles de la profession, oublis, prises de risque inconsidérées face à la responsabilité, aux connaissances, aux compétences professionnelles …
Donc le responsable sécurité du site est en première ligne mais également les maires des communes concernés et surtout moins que le président du syndicat à qui ils ont délégué leur pouvoir de police.
C'est vrai qu'en ski de fond les accidents sont rares mais …
Bon j'arrête, j'ai plus de fart …
Je ne partage pas les propos tendant à opposer le ski de fond traditionnel sur piste et le ski de randonnée nordique. Pour ma part, j'aime tout dans le nordique et j'espère ne pas être le seul. Le skating, le classique, la rando nordique, pour moi ce sont les variations d'un seul et même sport. Il y a des jours, ainsi que des années, plus favorables à certaines de ces variations. J'éprouve par exemple beaucoup de plaisir à pratiquer le skating sur une piste bien préparée et une neige glissante mais également hors-piste par neige portante. Idem pour le ski classique quand la retenue s'allie à la glisse et que les skis filent dans les rails. Itou pour le ski de rando nordique, en traçant dans la fraîche ou en mettant les peaux pour gagner le haut d'une splendide descente et y apposer une signature éphémère. Et si je dois emprunter une piste damée un instant, je n'ai pas le poil qui se hérisse, si j'en ai envie, je la quitte plus loin. J'admets toutefois volontiers que les sites nordiques gagneraient à optimiser leurs réseaux en arrêtant de "singer" le ski alpin comme l'impose la règlementation. Quant à la question de la redevance, c'est d'abord son nom qui pose problème. Personnellement, j'aime bien la conception suisse, beaucoup plus soft en terme d'équipements et d'organisation, faute de grands moyens et surtout de subventions publiques.
Une chose me semble certaine, le retour en grâce du ski de randonnée nordique est une bouffée d'oxygène pour le nordique. Pour que cela perdure, il nous faut toutefois faire attention à ne pas opposer les genres.
Bonjour Guy,
Comme tu as pu le lire dans mes posts, mis à part une petite plaisanterie pas méchante, je ne souhaite absolument pas la disparition des pistes tracées.
Par contre, je préfère aller en Suisse car il y a plus d'espace entre les pistes damées.
Il faut de la place pour tous. Toute hégémonie est mauvaise.
J'ajouterai que j'aime tout dans le ski, nordique et alpin.
Mon regret est de ne pas savoir sauter sur tremplin.
Je partage tout à fait ton analyse Guy et je ne veux pas du tout opposer les "formes" de ski nordique puisque moi aussi je les pratique.
Seulement, là où je ne suis plus d'accord avec les domaines nordiques c'est quand il ne voit essentiellement que par un groupe d'ultras skieurs qui demande des pistes pour patiner en priorité. Sancho le souligne dans son commentaire, ces skieurs de proximité pour qui le ski ne coûte pas grand chose et qui râlent beaucoup (moins chez moi car ils dirigent le domaine).
Lorsque deux personnes veulent skier en classique, ce que j'appellerai du ski très soft de promenade sur piste, elles devront chercher un domaine qui fait 2 traces de classique côte à côte comme par le passé.
Malheureusement, c'est souvent une trace à droite et une à gauche séparées par un plan lisse de 4 à 5 m. Dans ce cas où est la convivialité qui est une demande pourtant qui ressort des assises du nordique et de beaucoup d'études.
Combien de fois j'ai vu des personnes vouloir skier l'une à côté de l'autre, et dans ce cas une est dans les traces et l'autre a ses skis qui se trimballe de droite et de gauche car elle est sur le plan lisse.
J'ai mesuré chez moi des pistes jusqu'à 9 m de large avec une trace de part et d'autre à bouffer les branches et parfois avec le ski droit décalé en hauteur car dans le fossé !!!
Certaines fois il n'y a même pas de trace de classique sur des tronçons entier ! La moindre descente à 2% est le dameur pas du tout skieur, lève ses traceurs. Pourtant quoi de plus agréable que de se laisser filer dans une trace bien droite ?
Et après les domaines s'étonnent que cette clientèle tranquille qui prend de l'âge en plus, se tourne vers la raquette !!! Et ensuite ils essayent de la récupérer via la "sécurisation et le balisage des sentiers" …
Pour moi, si le nordique veut vivre (il survie depuis 20 ans en baisse régulière)il lui faut enfin prendre la mesure de la place qu'il occupe dans la société actuelle.
Les pistes larges, les kilomètres cumulés, ça fait bientôt 10 ans que j'entends dire que ce n'est plus significatif pour la "clientèle" et pourtant ils perdurent sous la poussée des ultras qui ne se sont même pas rendus compte qu'ils étaient de moins en moins (à peine plus de 80 coureurs classés en Auvergne sur les 9 départements du comité et avec une moyenne d'âge autour de la quarantaine bien tassée).
De plus, je parle pour chez moi, le domaine s'est agrandi alors que les skieurs se rétrécissent. De plus en plus de secteur aménagés avec des barrières à neige et des nouvelles pistes, et une course à l'inflation financière pour la collectivité.
Oui il va falloir partager l'espace avec les raquettes, les piétons, les chiens de traîneaux, les skieurs de rando, les patineurs et les classiques et même chez nous le snowkite.
Le nordique doit changer s'il veut exister encore, surtout en période de réduction budgétaire, encore que je me demande si ça existe vu les dépenses récentes aberrantes.
Dans les premiers domaine nordique il y avait des itinéraires dit de randonnée qui étaient balisés mais très rarement tracés. Maintenant, ces itinéraires ont le plus souvent été transformés en pistes permanentes car les bouffeurs de kilomètres en veulent plus.
Ces gens-là dans le Forez voulaient même tracer des pistes au-delà du col des Supeyres, direction le plus haut sommet du massif, en plein vent sur le plateau et lorsque je m'élevait contre ça en disant qu'il fallait un espace de liberté et qu'il faudrait alors planter un piquet tous les 10 m sur 8 km, la réponse avait été :
"on enverra les gens là-dessus quand il fera beau …"
Quand on a un tant soit peu un sens montagnard et nature, le terme de beau temps est très subjectif et la vérité du moment n'est pas celle de l'heure suivante.
Je ne suis pas sûr même que cette idée idiote ait été totalement abandonnée dans l'esprit tordu de certains.
Alors oui au nordique dans sa totalité, sans opposer les genres mais en les conjuguant pour en tirer toutes la substantifique moelle, comme l'écrivait Rabelais (pas inscrit sur le site de rando nordique), afin d'en faire un "lot" de pratiques différentes mues pourtant par un point très commun et qui fera plaisir à quelqu'un :
LE TALON LIBRE §
Cette discussion est certainement passionnante et
nous avons tous des points de vue qui méritent d'ètre
comparés . Quelle est la place du SRN au sein de
la famille Nordique ? , ça, c'est un vrai sujet et nous
ne sommes pas seuls a nous poser des questions :
cf l'évolution plus que notable que je signalais a
la lecture de la revue " ski de fond "
MAIS si ce sujet a un rapport avec la question de la
redevance , il est beaucoup plus large .
J'aurais aimé que ce post se limite a la question :
est-on assujettis a la redevance ; quels sont nos droits ,
nos obligations .
Je vous fais cette proposition en pensant aux membres
qui souhaitent obtenir une réponse rapide sur ces points
et qui , en consultant le post " SRN et paiement de redevance ski de fond " trouveront sans doute leur
réponse , mais devront slalomer entre de normbreuses
considérations qui présentent a mon sens un gros interèt et que je vous invite a exposer dans le post : "Quel est la
place du SRN au sein du nordique ? " , post que je crée
aussitot et dans lequel je vous retrouverai avec plaisir
Dernièrement, au départ de pistes de ski de fond , j'ai pénétré dans le local billeterie-location de matériel (au col des Pradeaux, domaine nordique des Crêtes du Forez dans le Puy de Dôme).Et sur une table, à destination du public,à côté des petits plans des pistes j'ai découvert une jolie plaquette en couleur sur papier glacé,en double format A4, émanant de Nordique France et traitant de la redevance.
Je tape les passages nous concernant (quelques messages plus haut,Forez,je crois,avait indiqué des liens internet).
(A partir de là je voudrais colorer le texte mais je suis trop bête pour y parvenir.Désolé)
Accès libre et gratuit au milieu naturel: Les pratiquants qui souhaitent accéder au milieu naturel non aménagé doivent conserver cette possibilité gratuitement même s'ils empruntent en partie un circuit payant
Article L2333-81 du Code Général des Collectivités Territoriales
(je passe ce qui ne nous concerne pas)…L'accès libre et gratuit au milieu naturel est maintenu sur tout site nordique comportant des itinéraires de ski de fond ou de loisirs de neige non motorisés soumis à redevance d'accès,dans le respect des droits des propriétaires,des règlements de police en vigueur ainsi que des aménagements et du damage des itinéraires.
Questions/réponses
1.Sur mon territoire,l'accès au domaine aménagé et au milieu naturel se fait par la même piste,comment faire pour respecter la loi ?
Le gestionnaire doit mettre en place la solution la plus rationnelle et claire pour l'utilisateur qui souhaite accéder aux espaces naturels : libre passage sur la bonne foi à priori,délivrance de laissez-passer,simple information verbale indiquant le départ puis laissant le pratiquant autonome…
Nordique France www.nordique-france.com janvier 2007
En montrant cette plaquette à un copain, il me fit remarquer la présence du logo "République Française,ministère de la jeunesse,des sports et de la vie associative".
C'est donc tout ce qu'il y a de plus officiel.
Petit bémol,elle est datée de janvier 2007…alors depuis n'y a-t-il pas eu de modifications ?
Je pense faire demain matin une randonnée au départ de Pessade (Puy de Dome). Elle emprunte une partie du domaine nordique (une piste raquette qui suit le GR4 sur 1 ou 2 km). Je compte être au départ vers 8h30.
Si le foyer est ouvert, je poserai la question de la redevance, sinon, et bien, je partirai l'esprit libre …
Ceci étant dit, j'ai vu sur leur site Montagne Massif Central qu'il existait un tarif "Prestation Mini" à 3,5 €, ce qui n'est pas cher payé pour le parking, les toilettes …
Si ce tarif permet d'emprunter librement les pistes de fond ou raquettes, ce n'est peut être pas la peine de polémiquer, sauf pour une question de principe …
A suivre
ducky63 a écrit :
Si le foyer est ouvert, je poserai la question de la redevance, sinon, et bien, je partirai l'esprit libre …
….un tarif "Prestation Mini" à 3,5 €, ce qui n'est pas cher payé pour le parking, les toilettes …
A suivre
Eh ben , t'as plus confiance dans ce que te dirais le type
dans la cabanne que dans tout ce qu'on t'a dit jusqu'ici ?
Tu veux quoi ? Un aussweiss ? Un laisser-passer barré de tricolore avec la signature du ministre de l'intérieur ?
Dors l'esprit tranquille , passe l'esprit tranquille et
randonne l'esprit tranquille . Si on te cours après
laisse courir et ne dis rien . T'es bien, t'es dans ton droit , t'es zen …
Si tu vois un parcmètre pour le stationnement, mets ta pièce .S'il y a une tirelire aux toilettes, mets ta pièce .
Sinon , je vois pas bien comment on pourrait faire payer
un stationnement sur le domaine public sans arrèté du maire
et sans parcmètres ….Ils ont peut ètre trouvé une combine ,pas sur que ça soit légal .
Tu parles de question de principe ? Oui , le premier
principe c'est de ne pas ètre pris pour un mouton .
Ce matin, à 8h30, beau temps, mer belle (gros brouillard de pollution sur les Limagnes), -6 et personne dans la cabane !
J'ai fait ma petite rando jusqu'au Puy de Baladou sans (presque) emprunter les pistes tracées et au retour, je me suis arrêté au centre de ski pour poser la question de la redevance.
Les pisteurs étaient plutôt surpris et content de ma démarche. Ils m'ont assuré que si tu respectes les pistes (sens, pas de raquettes sur les pistes de fond … et que tu n'abuse pas en terme d'utilisation du tracé, il n'y aura pas de problème …
Si en plus, tu viens discuter avec eux en début ou fin de rando, cela leur fera plaisir. Pour moi, cela me va bien.
Pour le parking, il est gratuit quelque soit ta pratique.
Ce centre de Pessade est petit et ils n'ont pas la grosse tête. Ils envisagent de proposer du matos SRN l'année prochaine.
Voilà pour ce petit coin d'Auvergne, certainement atypique.
Bon ski à tous.
JM
Quand on lit tout ça, on ne peut que se poser la question sur la pertinence de la redevance ski nordique.
En effet, si sur certains domaines, on peut sans problème partir en hors piste, il y en a où c'est très difficile voire impossible.
Mais la loi de 2006 est claire là-dessus :
Article L2333-82 du Code général des Collectivités Territoriales
Modifié par Loi 2006-437 2006-04-14 art. 33 III, IV JORF 15 avril 2006 - Code du Tourisme.
Si l'accès au milieu naturel passe par des pistes damées et uniquement par là, on ne peut empêcher le libre passage.
Mais on peut imaginer un autre cas où le randonneur peut partir par un accès libre et où ensuite le seul passage se trouve sur des pistes damées (par exemple une forêt très dense d'un côté, une falaise de l'autre ou forte pente moitié rochers et forêts) car le relief naturel empêche le passage.
C'est pourquoi à mon avis les domaines immenses avec des kilomètres de piste ont vécu, d'une part d'un point de vue rapport coût/fréquentation et de par cette loi de 2006.
Les domaines payant devront alors soit appartenir en totalité à un privé ou à une collectivité qui gérera le ski (et à condition qu'il n'y ait aucun chemin cadastré dans la parcelle), soit ne plus être payant.
Si la loi montagne de 1985 donnait le droit aux collectivités de percevoir sans ambiguïté une redevance sur neige, la modification de 2006 laisse un grand flou …
Un vaste débat que devront de toute façon se poser les collectivités dans un proche avenir car la définition du libre accès au milieu naturel est très très subjective …
j'ai oublié ça qui résume un peu le nouvel esprit de cette loi de 1985 revue en 2006 :
"Ce nouvel article du code général des collectivités territoriales qui élargit le champ d’application de la redevance à l’ensemble des activités nordiques
soumet les collectivités à de nouvelles contraintes. En effet, les services évoqués sont obligatoires et cumulatifs. Ils imposent la présence d’équipements d’accueil et un accès libre et gratuit aux " terrains
d’aventure " non aménagés, ce qui n’était pas le cas pour la redevance ski de fond."
Je partage tout a fait ton analyse : le texte actuel est de très loin préférable a l'article initial de la loi Montagne sur la redevance ski de fond .
En fait c'est a ma connaissance la première fois qu'est énonçé par le législateur ce principe de liberté d'accès
aux espaces naturels . Il était déja sous-jacent dans de nombreux autres textes législatifs , notamment dans les textes relatifs au camping et au droit de la chasse .
Enoncé sous une forme aussi claire et dans ce contexte
législatif antérieur il a bien le gout et la couleur d'un principe fondamental reconnu par les lois de la république
au sens du Conseil d'Etat et du Conseil Constitutionnel .
De la a dire qu'il est dans notre droit l'équivalent du
droit d'accès aux espaces naturels qu'on connait dans le
droit des pays scandinaves , il y a un pas que je ne franchirais pas .
Là ou je ne te rejoins pas , c'est quand tu écris que la définition de ce droit est très subjective . Non ! Il est
question des espaces naturels et cela exclus évidemment les
espaces durablement aménagés pour une exploitation . Cela exclus donc non seulement les terrains privés au joli gazon tondu , mais aussi les patures closes , les plantations
en tout genre etc …
En tout cas, c'est un sujet a suivre
Tu as raison Robert, je ne voyais pas les choses comme cela, mais alors, compte tenu que beaucoup de parcelles appartiennent à des privés, ils peuvent en interdire l'accès et dans ce cas seuls les chemins cadastrés pourraient être pris …
Mais alors, si le chemin est damé il faudra payer ou alors partager l'espace, moitié damé, moitié hors piste.
Ca risque d'être compliqué tout ça ??? :oops: :-o
forez a écrit :
Tu as raison Robert, je ne voyais pas les choses comme cela, mais alors, compte tenu que beaucoup de parcelles appartiennent à des privés, ils peuvent en interdire l'accès et dans ce cas seuls les chemins cadastrés pourraient être pris …
Mais alors, si le chemin est damé il faudra payer ou alors partager l'espace, moitié damé, moitié hors piste.
Ca risque d'être compliqué tout ça ??? :oops: :-o
Pas tant que ça : Ca coute un bras de clore un terrain !
Je pense qu'il faut simplement se garder de considerer comme espace naturel des terrain clos faisant l'objet d'une exploitation continue et évidente . Un exemple récent:
j'ai renonçé a traverser des terrains assez vastes avec une
belle neige dans la mesure ou ils étaient clos d'une cloture aisément franchissable mais detinée a parquer des chevaux .
D'un autre coté, il n'y a pas lieu de craindre que chaque
propriétaire ne se décide a clore de hauts murs ses terres et a barrer l'accès aux espaces naturels . Cela se heurterait a une raison pratique ( voir plus haut ) mais aussi aux aspirations des gens auxquelles la loi est sensible : Un exemple : les servitudes que la loi impose
aux propriétaires pour la pratique du ski .
je sors un peu du cadre du post (redevance) pour illustrer le fait qu'il est possible à une maire d'interdire une activité (le vtt) sur son territoire.
la Mairie d'Orcine et "Dôme Union" (association des propriétaires autour du Puy de Dôme) ont définit différents type de chemin dans ce secteur (qui est en majorité des propriétés privées).
Ils ont défini des chemins où tu n'a le droit que de faire de la randonnée "pédestre familiale" (donc interdit en VTT)
Et il y a des chemins "Ouverts aux VTT et aux équestres" mais qui sont beaucoup moins nombreux. En gros il y un chemin qui part de Vulcania qui fait le tour du Puy de Dôme et revient au col de Goules . Le reste sur ce secteur est interdit au VTT.
Les chemins autorisés aux vtt autour du Puy de DOme
A propos de la redevance "ski de fond", les choses (légales) sont très claires : le droit d'accès au domaine public est garanti à tout citoyen (texte dispo si nécessaire). Le paiement d'une redevance n'est légal que si le domaine en question est clôturé. (c'est pour cette raison que les autoroutes sont clôturées). Quand une piste est tracée sur une piste forestière ou même une route fermée en hiver, cela devient une exagération scandaleuse. De toute façon, la demande de paiement, hors les conditions indiquées ci-devant est illégale et il faut toujours refuser de payer si nous ne voulons pas, qu'un jour, tous les plus beaux itinéraires sauvages soit tracés et fiscalisés. Protégeons nos chères montagnes de l'appât du gain qui détruit tout ! Le droit est pour nous. Seul un gendarme peut vous demander des comptes et, dans ce cas, il faut lui opposer la loi en question et, si nécessaire, il sortira son code civil et il s'excusera… Aucune autre personne n'est habilitée à s'opposer à vous. Il y a des dizaines d'années que nous pratiquons ainsi, non pour l'argent mais pour la protection des espaces sauvages. Nous n'avons JAMAIS payé.
J'ai la chance d'évoluer dans un vaste domaine, où on peut cohabiter sans problème avec les fondeurs sur piste tracée.
Il y a cependant quelques rares endroits où il n'y a qu'un seul passage, forcément commun et que la piste damée emprunte en prenant la plupart du temps toute la place.
Ces points de passage obligé sont évidemment là où vont se poster les pisteurs habilités à contrôler si vous avez pris votre forfait "ski de fond"…
Dans ce cas, on se trouve toujours, soit sur un GR, soit sur un sentier de PR "principal", en tout cas sur la voie publique.
Lorsque j'ai commencé à pratiquer le ski de fond hors piste, je l'ai fait au départ sur de simples skis d'alternatif, dans une tenue qui ne permettait pas de me différencier d'un pratiquant lambda…
A ceux qui me demandaient mon forfait, j'ai toujours objecté que je me déplaçais comme bon me semble sur un sentier public, et que le fait qu'il y soit tracé une piste de ski de fond ne me dérangeait pas, mais qu'il était hors de question de payer quoi que ce soit en plus de mes impôts …
Cet argumentation a toujours fonctionné.
Depuis que j'ai un matériel et une tenue plus typés SRN, le dialogue s'engage sur ma pratique, mon matériel, l'état de la neige, etc…
En tout cas, on ne m'embête même plus …
Je ne sais pas si ce type d'argumentation est conforme à nos droits, mais je peux témoigner qu'il est efficace et devrait pouvoir être utilisé sur tout chemin pour lequel on sait qu'il existe une servitude de passage …
Bonjour
reneJ'avais récupéré une plaquette une fois, mais je l'ai égarée. Si tu avais quelque chose sous la main, je veux bien…
(texte dispo si nécessaire).
eriaDans mon coin perdu du Massif Central, même des spatules de 112mm et des fixations à câbles ne les intriguent pas !
Depuis que j'ai un matériel et une tenue plus typés SRN, le dialogue s'engage sur ma pratique, mon matériel, l'état de la neige, etc…
Maintenant, il faut se justifier, tout calmement, mais ça continue de me faire c*ier quand même…
J'ai un peu le sentiment qu'ils se sentent investis d'une mission d'utilité publique, le seul truc qui parvient à amener un peu de monde dans leur villages de toute l'année, et de là ils ont un peu de mal à discerner un resquilleur aux intérêts de la communauté, d'un randonneur.