Il est vrai que l'accès libre et gratuit au domaine public pose quelquefois problème sur les pistes damées-tracées- (et en principe sécurisées) car en pratique ce n'est pas toujours le cas mais là n'est pas la question.
En fait le code général des Collectivités Territoriales (article L2333-81) précise que l'accès libre et gratuit au milieu naturel est maintenu sur tout site Nordique comportant des itinéraires de ski de fond ou de loisirs de neige non motorisés soumis à redevance d'accès, dans le respect des droits des propriétaires, des règlements de police en vigueur ainsi que des aménagements et du damage des itinéraires.
En clair on ne peut effectivement pas empêcher un "randonneur" même muni de matériel adapté à la piste damée-tracée d'emprunter éventuellement celles ci…
Le "randonneur" averti, dont je pense faire partie évitera au maximum les pistes payantes, mais ne sera pas à l'abri, tant sur les pistes ski de fond que raquettes, de se faire interpeller par le personnel de surveillance, (qui fait son travail) ça m'est arrivé n'ayant pas toujours, comme eria, la tenue vestimentaire du vrai randonneur.
Je pense que le PERSONNEL devrait être bien informé de cet aspect des choses, et, pourquoi pas, afficher à SON USAGE en tout cas, le paragraphe du code général des Collectivités Territoriales ci dessus.
forez63Encore faut-il pouvoir les éviter, et même en connaissant le massif mieux que sa poche ! …ou alors aller randonner ailleurs…:'(
Le "randonneur" averti, dont je pense faire partie évitera au maximum les pistes payantes…
Salut N75.
A vrai dire je pense qu'à l'altitude des Pradeaux en tout cas, le ski de fond DE PISTE est en perdition à plus ou moins long terme.
Les collectivités locales ne pourront plus renflouer les comptes sans doute plombés par les charges de personnel et de matériel (balisage-débalisage, damage-traçage, perception de la redevance, sécurité etc.) et avec une fréquentation probablement en baisse.
En gros, l'avenir du ski de fond de piste en moyenne altitude me semble bien sombre.
Je pense que ces stations devraient se convertir en site de randonnées: location (et accompagnement éventuel) skis-raquettes-(chiens de traineaux pourquoi pas).
J'ai eu l'occasion de discuter avec les pisteurs de 3 domaines : Cervières (05), Guéry et Pessade (63). Tous sont d'accord pour ne rien demander aux vrais "randonneurs", Ils demandent juste de respecter les rails et le sens.
Par contre, ils sont à cran contre les piétons qui ne veulent pas payer la modeste redevance de 2 € avec l'argumentaire "si nous n'avions pas damé la piste, elle serait impraticable". Je les comprend.
forez63Dans nos départements ruraux, faiblement peuplés, dépendant fortement de la fréquentation touristique, certaines collectivités choisissent délibérément de subventionner des activités structurellement déficitaires. L'entretien de certains domaines nordiques en fait partie.
Les collectivités locales ne pourront plus renflouer les comptes sans doute plombés par les charges de personnel et de matériel
Leur calcul est simple: 1€ subventionné + 1€ provenant de l'extérieur vaut mieux que 1,50€ de prestations sociales …
La question est: Ce choix est-il judicieux et porteur d'avenir ?
;)
N_75Reste à savoir si c'est intelligent et productif: On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre ;)
Dans mon coin perdu du Massif Central, même des spatules de 112mm et des fixations à câbles ne les intriguent pas ! smile
…
J'ai un peu le sentiment qu'ils se sentent investis d'une mission d'utilité publique, le seul truc qui parvient à amener un peu de monde dans leur villages de toute l'année, et de là ils ont un peu de mal à discerner un resquilleur aux intérêts de la communauté, d'un randonneur.
eria…et c'est le cas à mon avis, pour beaucoup d'activités, ! (cinémas ruraux, médiathèques, piscines, etc…et chez moi, même ski alpin 3*** ).
Dans nos départements ruraux, faiblement peuplés, dépendant fortement de la fréquentation touristique, certaines collectivités choisissent délibérément de subventionner des activités structurellement déficitaires.
La différence est que dans mon trou, l'apport de la fréquentation touristique frise le néant…
eriale problème est qu'ils ont l'appui des collants-pipettes qui en demandent encore et encore, en fait la seule voix susceptible de se faire entendre. Et paradoxalement voix qui ne paie qu'une fois en début de saison…
Reste à savoir si c'est intelligent et productif:
Il est évident que le ski de fond (de piste), sur les crêtes du Forez en tout cas, a plutôt couté de l'argent qu'il n'en a rapporté. Ce n'était d'ailleurs pas le bût à l'origine (dans les BONNES années) mais plutôt celui d'apporter un "plus" à ces secteurs concernés par l'enneigement favorable mais défavorisés par leur isolement.
ça a "marché" dans les bonnes années, au début, et de part l'engouement de l'époque pour le ski de fond, mais, en dehors du handicap insurmontable de l'altitude et d'hivers de plus en plus incertains, en ajoutant la pratique du skating, belle discipline mais quand même moins à la portée de tout le monde, le skieur "commun" s'est éloigné des pistes et rapproché de la "rando". Ajoutons que le grand développement de la course à pieds (trails par exemple) ou du vélo de route ou du VTT a contribué aussi à la désaffection pour le ski de fond de piste, mais ce ne sont que des réflexions personnelles et je souhaite que le ski (toutes disciplines confondues) continue.
Je vois que ça discute dur sur les "droits d'entrées" sur la neige …
Depuis quasi 1 an je suis exilé en Allemagne de l'est, pas loin de la frontière avec la République Tchèque. Le coin y est un peu valloné (altitude max 1250m) et le climat continentaux donc théoriquement un peu plus froid que dans le massif central à altitude équivalente (théoriquement, parce que cet hiver… hum … ben c'est comme en France!). Donc moyenne montagne + froid = ski nordique potentiellement pratiquable, mais pas forcément rentable car l'enneigement peut s'avérer aléatoire.
D'où la petite découverte de l'hiver : dans pas mal de coins, l'espace naturel est en libre accès (gratuit), et les pistes de fond sont tracées de temps en temps seulement. Par contre ce sont les parkings qui sont payants (de l'ordre de 3€ par jour par voiture).
Au début la méthode me choquait un peu ("s'il faut même payer le parking à la campagne…
En fait leur système est comme un service publique (comme en scandinavie d'ailleurs): quitte à être déficitaire sur le seul aspect "piste de fond", autant attirer le plus de personne pour faire vivre le coin.
ça pourrait être un début de solution pour les petits domaines de moyenne montagne qui inexorablement vont devoir jouer avec des hivers que nous vivons cette année.
C'est assez intéressant comme solution. Seul problème: à partir du moment où une, ou des pistes, sont damées, même de temps en temps, en France tout au moins, je crois savoir qu'elles doivent être sécurisées, par du balisage et la présence de personnel accrédité, quand elles sont affichées OUVERTES.
Qu'en est-il là bas?
Pas de pisteur prêt à intervenir en cas de pépin en tout cas. Les pistes en elles-même sont légèrement sécurisées (un coussin sur arbre en bas de descente, quelques filets). Balisage présent toute l'année (PR standard).
La sécurisation en France fait parti du service offert par l'exploitant du domaine nordique, non? Si pas d'exploitant (personne ne récolte les sousous), le skieur/promeneur/raquettiste pratique sous son entière responsabilité, comme un SRNeur. Ou bien est-ce plus complexe?
Je laisse "Forez" faire la réponse appropriée à cette demande. D'avance merci à lui.
Merci Ren de relater ton expérience !
Quelqu'un qui était allé au Canada dans les 80' m'avait expliqué que le principe était le même. Mais depuis ça a pu changer….
Bref, vous ne payez pas l'autoroute pour aller skier, mais le parking
Ce qui me fait râler, c'est que le système qui nous em*erde (au moins chez moi) est conçu pour une minorité de collants-pipette, alors que eux ne paient qu'une fois en début de saison, et ce sont eux qui sont les plus exigeants sur la qualité du damage, et ce sont encore eux qui consomment les plus d'espace, qui lui se restreint devant les nouvelles activités et l'enneigement moindre.
Je me demande parfois si d'un point de vue global (je pense aux zones rurales, pas aux grands centres nordiques), ce ne serait pas plus rentable au niveau comptable et surtout au niveau social, de revenir au principe qui eu court jusqu'au milieu des 80' de la gratuité d'accès à des pistes préparées avec des moto-neige, ou au moins de petites dameuses bien plus économiques, ce qui a mon avis amènerait plus de monde que ne feraient partir de sportifs, et de monde qui n'hésiterait pas à pousser la porte de l'auberge locale où je n'ai jamais vu entrer un collant-pipette.
N_75Que je sache, à part quelques lieux d'exception priv(atis)és pour milliardaires, le littoral maritime est gratuit, et pourtant, ça rapporte …
Je me demande parfois si d'un point de vue global (je pense aux zones rurales,, pas aux grands centres nordiques), ce ne serait pas plus rentable au niveau comptable et surtout au niveau social, de revenir au principe qui eu court jusqu'au milieu des 80' de la gratuité d'accès…
Pour en revenir au domaine nordique, la commune de Lus-la-Croix-Haute dans la Drôme ouvre gratuitement ses pistes de fond au public. Le but étant de diversifier l'activité "ski". La petite station de ski alpin est idéale pour les débutants et les enfants, mais vite limitée pour qui veut skier à plus haut niveau.
Du coup, pas mal de parents vont faire un petit tour dans le vallon, pendant que les enfants "dévalent" les pistes !
La piste de fond est entretenue à minima (un tour de dameuse après une grosse ou plusieurs petites chutes de neige). Pas de pisteur et autre secouriste …
Du coup, personne pour réclamer ou se plaindre …
Pour la régie d'exploitation de la station, le surcoût dû au ski nordique est marginal.
Un exemple à suivre ?
;)
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Excuse-moi Gedryd si je t'ai froissé !
C'est un terme que j'ai découvert sur ce forum, employé des dizaines de fois, ne sachant s'il désignait un public en particulier (pratiquants de skating, adeptes de ski-alpinisme, de course à pied en montagne, etc)
Personne n'ayant eu de remarque à faire, je l'ai repris.
A l'avenir, j'éviterai, promis !
l'an dernier en fin de saison dans les bauges près du revard,j'ai eu ce problème d'accès alors que mon attelage était prèt à partir pour une rando de quelques heures en fin de journée; un garde onf en civil venu faire un peu de ski s'est érigé en "gardien du temple" et m'a empêcher de partir et me menaçant de pv si je partais même après la fermeture des pistes;j'ai eu beau argumenter sur la loi montagne rien n'y a fait;le renfort de pisteurs venus en motoneige n'a pas arrangé mon cas et plus aucune discussion sensée avec ces gens obtus n'a été possible;mon crime de lèse majesté ce jour là?vouloir faire 200 m sur la piste pour atteindre le point me permettant de la quitter pour la liberté!!
j'ai eu beau argumenter carte ign à l'appui et pelle américaine sur le traineau pour un éventuel nettoyage de la piste en cas "d'accident" rien n'y a fait.le plus fort c'est que peu auparavant 2 gardes onf en tenue et au travail m'avaient regardés me préparer par curiosité sans la moindre remarque;
de guerre lasse,j'ai tout plié et je suis parti sur le plateau des glières où l'accueil était très convivial et où il y a de l'espace pour tout le monde.
heureusement que pour mon activité de loisir le pilat et le forez ne sont pas loin et restent des régions "civilisées".
NB:dans les pays nordiques , je n'ai jamais rencontré ce genre de problème.
Il est vrai que le cas particulier des attelages peut poser problème sur les pistes damées-tracées. Il se résout facilement en affectant un coté du domaine (on en trouve bien en cherchant) et en y "battant" sommairement une piste à la moto-neige. Une contribution (achat carte ski) est demandée par le muscher lui même qui peut aussi proposer au public des initiations à la conduite d'attelages. C'est ce qui est fait sur le site du col du Béal (Puy de Dôme) on peut également, sur cette piste "diriger" des gens à pieds ou en raquettes ce qui arrange bien tout le monde y compris l'auberge qui profite de ces présences.
Ouh là là !